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Teen Titans #6, la review

Teen Titans #6, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Attention SPOILER : cette review dévoile les "grosses" clés de l'intrigue de ce numéro, et est pleine de cynisme :)

J’insiste. Teen Titans devrait être un des fleurons de chez DC. C’est censé être le point de rendez-vous des personnages des plus attachants de cet univers, les personnages qui rendent les “grands” héros vraiment grands. Mais ce n’est pas ce 6ième numéro qui changera l’impression laissée par les 5 premiers : Teen Titans manque d’envergure et de panache.

Un court résumé des épisodes précèdent s’impose. Même si il tient en deux phrases. Red Robin a rassemblé une petite troupe d’ados métahumains, traqués par la belligérante et secrète organisation N.O.W.H.E.R.E. Superboy, au service de ces antagonistes, vient de retrouver ce petit groupe de Teen Titans et leur a collé une rouste. Appelons les choses comme elles sont, si vous le voulez bien.

Teen Titans, un peu la gueule de bois.

 Du suspens

Ce petit combat a laissé quelques traces, mais surtout chez Kid Flash. Celui-ci a été poussé aux limites de sa super-vitesse, et risque de mourir à tout moment. C’est un peu plus compliqué que ça si on s’en tient au comics, mais bon, l’idée reste la même : Kid Flash poussé par Superboy, Kid Flash fait des éclairs de partout tellement il va vite, Kid Flash bientôt kaput. Oui, c’est du Proust.

Il y a aussi l’intervention de Skitter, la petite nouvelle, mi femme, mi araignée. On la croyait disparue, mais non, elle revient pour donner une ficelle scénaristique supplémentaire (même si assez peu passionnante) à un Scott Lobdell qui ne m’inspire que peu de respect.

Car voyez-vous, il va falloir le sauver le petit Flash. Red Robin traine donc sa petite bande dans les labos de Star Labs, ou Virgil (aka Static Shock) va s’empresser de filer un coup de main. Seulement, Star Labs renferme aussi un nouvel antagoniste au charisme d’une huitre : Grymm (et pas Grim, ni Grym, ni même Grimm. Grymm).

Grymm et Skitter, concours de beauté De l'action

Meta-humain capable de bien des choses, mais surtout de contrôler les esprits faibles, Grymm va utiliser la faille de Skitter pour nuire à ses camardes. En effet, lorsque celle-ci cesse d’être une jeune fille normale et devient cet hybride arachnéen, son esprit en prend un coup. Pour être franc, elle devient un peu “simple” (tellement qu’elle semble trouver Bunker franchement intéressant). Un combat s’en suit, mais semble plié en deux trois mouvements. Tout ça pour ça.

Pendant ce temps, Virgil et Red Robin ne chôment pas et tentent de sauver Kid Flash. Soudain : révélation : il faut lui changer son costume ! Mais c’est bien sûr ! Oui, là encore je schématise, mais comprenez-moi bien : ce numéro repose sur la possibilité que Kid Flash disparaisse, et c’est un bête costume qui va le sauver. Alors certes je spoile un peu, mais avouez que je vous rend service : plus la peine de baliser pour une histoire de justaucorps. 

Du rien du tout, oui.

Au-delà d’une écriture plus que douteuse, il faudra reconnaître que quelques pistes narratives encore ouvertes donnent envie de lire la suite. Ainsi, on nous donne un os à ronger en nous parlant des origines futuristes de Kid Flash, et à l’occasion d’un cours dialogue, la relation entre Bunker et Wonder Girl semble là aussi offrir un certain potentiel.

Mais ces quelques éclaircies ne sauvent pas un numéro poussif voire bâclé qui n’aide pas à relever le niveau d’une série qui mérite pourtant bien mieux.

Kid Flash, Spleeeeendid!

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