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Les Tortues Ninja #1, la review

Les Tortues Ninja #1, la review

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Notre note

La plupart d’entre nous se souvient bien évidemment du dessin-animé que l’on regardait étant enfant qui mettait en scène quatre tortues mutantes guerrières menées par leur senseï nommé Splinter. Ces reptiles à carapace avait pour particularité (en plus de porter des noms de peintres historiquement connus) de posséder une certaine aisance avec le ninjutsu. Ce programme télévisé au succès certain auprès des jeunes est en fait une adaptation du comic-book du même nom.

 

Une renaissance gonflée au mutagène

Surtout, rassurez-vous. Aucunement besoin de connaître le passé éditorial de nos quatre tortues préférées car, même si le quatuor de choc fût créé en 1984, il s’agît ici de renaissance voire une réécriture de leurs origines. Dans la série originelle, Splinter (un rat ayant mémorisé les différentes techniques de ninjutsu de son maître) sauva quatre tortues plongées dans un mutagène qui les transforma.

Dans la nouvelle série (celle qui nous intéresse aujourd’hui), le fil conducteur reste à peu près le même. Nous sommes toujours en présence de Splinter et de ses "fils" enfin presque (Michelangelo maniant les nunchakus comme personne, Donatello ne faisant plus qu’un avec son bo, Leonardo devenu maître des katanas et Raphael aux saïs bien aiguisés). Ici, l’environnement de la série a changé et s’est adapté à notre époque. Le "père" des tortues n’est plus un rat domestique mais plutôt un rat de laboratoire doté d’une intelligence hors norme et servant de cobaye pour des expériences. Idem pour nos quatre futurs héros à carapace. Mais ce n’est pas tout. Tout le monde se rappelle de l’emblématique April O’Neil. Hé bien, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle fait ses "premiers pas" dans les pages de cet album dans la peau d’une jeune scientifique travaillant justement pour le compte du laboratoire où sont les tortues.

Toute l’histoire alterne entre récit au présent et divers flashbacks. On apprend progressivement, grâce à ses retours en arrière, comment ces cinq êtres fabuleux en sont rendus là où ils sont aujourd’hui malgré une certaine ombre au tableau. Nos héros se voient malheureusement séparés de l’un d’entre eux dès leur renaissance. Dans une succession de recherches et de combats en tous genres (surtout contre un certain Old Hob, chat mutant de son état) dans les rue de la Grosse Pomme, ce sera aussi l’occasion pour le lecteur de retrouver un autre personnage marquant de l’univers des Tortues Ninja.

Mis-à-part tout cela et si vous faites partie de ceux qui ont toujours le dessin-animé en tête, sachez que certains clichés sont toujours présents et font l’effet d’une madeleine lorsqu’on les voit dans les pages de cet album. En effet, quel bonheur ce fût de retrouver les pizzas et le génial appartement des Tortues dans les égouts de New York même si ce n’est que très peu de temps durant la lecture mais pour les nostalgiques de nos héros verdâtres, c’est amplement suffisant.

Un nouveau départ partant avec de bonnes bases

C’est grâce au scénario de Tom Waltz (connu pour avoir été sur des séries telles que Ghostbusters, G.I. Joe ou encore Terminator Salvation) et surtout de Kevin Eastman (génial co-créateur des Tortues Ninja qui signe aussi en partie le dessin) qui nous signent là une histoire nous permettant de passer un très bon moment de lecture pour le moins bien sympathique. Au fur et à mesure que les pages se succèdent les unes après les autres, on retrouve ici ce qui a jadis fait l’essence des Tortues Ninja sans être dénaturé pour autant.

Et sur la partie graphique, c’est d’autant plus marquant. On sent que Kevin Eastman est heureux de faire vivre ses héros. Son duo avec l’artiste Dan Duncan nous livre des pages dynamiques avec assez peu de temps morts. Les personnages sont expressifs à souhait et ce, même lorsque les tortues n’ont pas encore mutées comme on pourra le voir dans les flashbacks.

Pour ce premier album chez Soleil, Splinter et ses Tortues Ninja font un retour remarqué sur le devant de la scène. Tout y est pour rappeler aux fans de la série animée que nous sommes que c’est cool d’être vert et de porter une carapace. Vous l’aurez compris, si vous voulez passer un bon moment, il n’y a qu’une seule chose à faire : COWABUNGA !

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