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Danger Girl : Revolver #1, la review

Danger Girl : Revolver #1, la review

Reviewidw
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Notre note
Avec une série principale très courte suivi de plusieurs one-shots et mini-séries, Danger Girl a réussi en une peu moins de 13 ans à devenir ultra-populaire malgré sa publication plus que diluée. Tout cela grâce aux dessins de son célèbre créateur, le dessinateur J. Scott Campbell, bien connu pour ses pin-ups et ses dessins ultra-sexy et cartoony. Pourtant derrière le pitch de la série est fun mais loin de casser des briques, que ce soit sur la profondeur de l'histoire ou sur son originalité : on suit en effet une équipe très spéciales d'agents secrets recrutés de tous horizons, que ce soit les services secrets ou l'autre côté de la légalité, mais dont la particularité est d'avoir en son coeur trois super-canons. Un mélange donc entre les Totally Spies, les Drôles de DamesJames Bond (auquels la série cherche à rendre homage) et tout les autres dérivés plus ou moins intéressants que nous avons eu avec le temps. Une idée loin de me séduire à la base, mais à l'occasion de la nouvelle mini-série chez IDW je me suis trouvé faible et laissé tenter.
 
Après de courtes aventures et des crossover, dont un récent avec Armu of Darkness, Danger Girl : Revolver nous offre un nouveau point de départ pour découvrir cet univers. L'effet numéro 1 et la promesse d'une simple mini-série ont eu raison de moi et j'ai donc fourré ce numéro dans mon sac un soir de podcast à A Plein Rêves (à noter qu'enregistrer un podcast dans un comic-shop n'est jamais bon pour le porte-monnaie, celle-ci n'étant pas la seule dépense supplémentaire engendrée ce soir là :p ). Toujours écrite par Andy Hartnell, qui officiait déjà en co-scénariste de Campbell à l'époque, la mini-série s'offre un dessinateur au style proche de celui de son papa : Chris Madden (Jack Avarice). Le résultat donne quelque chose qui ressemble fortement à ce que je m'imaginais en pensant à la série : cartoony, fun, sexy et complètement décomplexé. Car j'ai beau adoré Phili Noto, quand j'ai vu qu'il avait dessiné l'une des mini-série par le passé, je n'ai pas réussi à associer son style à cet univers.
 
 
Ce numéro un commence sur une scène d'introduction en grande pompe, avec bien sûr l'agent mâle (Johnny Barracuda) de l'équipe bien planté dans un jacuzzi avec quelques jolies demoiselles pour lui frotter le dos, avant de partir dans l'action outrancière lorsqu'il lui est rappelé qu'il est censé être sur une mission d'extraction. La fameuse Abbey Chase (seule personnage que je connaissais avant de lire), s'évade à cheval et en robe de son propre faux mariage pour finir dans un bateau (toujours à cheval) après une course poursuite contre des motos dans Venise. Passent ensuite bien sûr les bateaux et avion, nous présentant un à un les personnages. Une scène d'ouverture qui prend facilement la moitié de ce numéro, avant de retrouver notre équipe à sa base dans une scène ou l'introduction d'un nouveau personnage nous permet évidemment de nous rappeler qui sont et d'où viennent chacun de nos protagonistes. Et là on remercie donc IDW pour nous offrir un vrai numéro qui permettra à tout lecteur de comprendre qui est qui. Pas qu'il y est un background énorme, mais c'est toujours bien de pouvoir commencer une série sans avoir lu le début (ce que je vais évidemment tout de même faire, mais par exemple sur les X-Men ce serait infaisable). Le numéro se termine sur un cliffhanger impliquant un secret de l'une de nos agentes très spéciales, pour ainsi montrer aux lecteurs que les nouveaux ne sont pas les seuls à avoir des choses à découvrir.
 
Au final, un numéro qui se lit en 3 ou 4 minutes montre en main (les cyniques iront commenter en disant que ça fait 1€ de la minute) mais qui ne laisse pas un goût amer au lecteur, car si c'est rapide, le titre ne ment pas sur ce qu'il est et ce à quoi on s'attend : cartoony, fun, sexy et complètement décomplexé. Preuve est faite qu'on peut se base sur un concept très simple et pourtant réussir à attirer toujours plus de lecteurs. Un comic à ne pas prendre au sérieux, et parfois ça fait bien plus de bien que ceux qui se croient au-dessus de ce qu'ils sont.
 
 

Manu
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