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Justice League #4, la review

Justice League #4, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Depuis le début des New 52, Justice League fait partie des séries qui se démarquent le plus du tas. Forte de ses 360 000 exemplaires pour son premier numéro et de l'équipe artistique la plus bankable qu'il soit, le titre représente le blockbuster parfait. Après trois premiers numéros plutôt convaincants, ce quatrième épisode était attendu avec la plus grande impatience et se doit d'être aussi bon, si ce n'est meilleur que ses prédécesseurs.


Ce numéro s'ouvre sur la transformation de Vic Stone en Cyborg, et permet donc à l'artiste ultra-populaire Jim Lee de donner la pleine mesure de son talent dans tous les détails de l'armure du personnage, des décors du laboratoire en ruine et des figurants plus ou moins importants. Encore une fois, on réalise qu'après un premier numéro en demi-teinte, puis des épisodes 2 et 3 où il commençait à prendre la main, on le retrouve ici enfin en pleine possession de ses moyens, et c'est un régal. On continue ensuite là où on avait laissé nos héros précédemment, avec l'arrivée d'Aquaman. Geoff Johns en profite pour continuer ce qu'il avait entamé avec Brightest Day, puis la série Aquaman, à savoir de relancer le personnage en le rendant plus actuel et attractif. On le sait, Justice League est le tremplin parfait pour les personnages moins connus de la Distinguée Concurrence (ça va encore râler dans les forums avec ce terme) puisqu'il s'agit de la meilleure vente de l'industrie et donc la plus ouverte à un public large qui ne suit pas forcément certains héros plus mineurs, et Arthur Curry en bénéficie en montrant l'étendu de son pouvoir à un Green Lantern circonspect. Hal Jordan d'ailleurs, le grand chouchou de Johns, fait ici clairement office d'élément comique, que ce soit dans son attitude ou ses remarques, il est le chien fou de l'équipe, puissant mais arrogant, et une certaine scène au détour d'une page entre lui et Wonder Woman possède un fort potentiel comique et permet de bien situer le caractère du jeune chevalier d'émeraude débutant, dont la sagesse n'est pas encore une vertue. Les autres membres de l'équipe s'octroient moins de place mais ont de toute façon déjà été bien présentés dans les numéros précédents (Batman dans le 1, Superman et Flash dans le 2, Wonder Woman dans le 3).


Concernant l'histoire en elle-même, c'est probablement le point faible de ce numéro puisqu'elle stagne. Il s'agit clairement d'un épisode de transition, et étonnement cela semble être le lot de beaucoup de #4 de chez DC, à l'instar de Batman, Flash ou Batman and Robin. On se retrouve avec une intrigue assez similaire au précédent épisode, avec quelques personnages en plus. Les héros affrontent donc les troupes de Darkseid (on voit très brièvement leur création), beaucoup beaucoup d'action dans ces 22 pages, prouvant que nous avons entre les mains le plus gros blockbuster de l'année 2011. Johns sait comment rendre de la baston narrativement attrayante (à l'instar de Blackest Night, par exemple) et ne prend pas le lecteur pour un débile en lui permettant de se plonger pleinement dans la lecture avec des super-héros impliqués dans leur combat, les dialogues entre eux ne manquant pas tout au long de l'histoire. Jim Lee s'en donne lui aussi à cœur joie en livrant des planches plus belles les unes que les autres, on notera que son story-telling est plus dynamique qu'auparavant, avec des personnages moins poseurs et plus au cœur de l'action et un découpage classique mais rapide et rythmé. On finit sur l'apparition tant attendue du grand méchant de l'histoire à la fin du numéro dans de sublimes splash-pages qui resteront dans les annales.


Justice League #4 est l'une des grandes valeurs sûres de ces New 52, gardant une qualité graphique et narrative constante, comme l'on pouvait s'y attendre avec les deux grands noms que sont Geoff Johns et Jim Lee. Si l'on a pas à faire à la meilleure série du moment chez l'éditeur DC Comics (Batman, Swamp Thing ou Animal Man lui damant largement le pion), il s'agit de son porte-étendard et d'une très bonne on-going, le cliffhanger laissant envisager de grandes choses pour la suite.

Kani
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