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New Avengers #17, la review

New Avengers #17, la review

ReviewMarvel
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Notre note

L’après Fear Itself continue donc à se mettre en place dans l’univers Marvel. A l’instar d’Avengers #18, New Avengers s’inscrit dans la lignée de New Avengers #16.1 avec le retour de Norman Osborn et de son organisation HAMMER. Dit comme ça, ça n’a pas l’air très clair, et force est de constater que si les deux séries continuent de chasser sur les mêmes plates bandes scénaristiques on se prépare de joyeuses migraines. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à l’artiste, Mike Deodato (Dark Avengers, Amazing Spider-Man), qui nous dessine Viper (alias Madame Hydra) avec son ancien look (sans son espèce de poulpe sur la tête) alors que le même mois dans Avengers Daniel Acuña dessine la version actuelle. Mais, cette boulette mise à part que vaut ce numéro, toujours écrit pas Mr. Avengers, Brian Michael Bendis (Ultimate Spider-Man , Powers) ?

New Avengers #17Bon je ne vais pas vous (re)refaire le coup de « Bendis fait du Bendis », même si ce n’est pas totalement faux. Car pour le coup le scénariste part d’un synopsis basique, mais utilise un « truc d’auteur » assez plaisant pour renforcer l’intérêt son l’histoire. Rien de révolutionnaire certes, mais il y a au moins un effort. Et de l’action. En effet un robot géant (Ultimo, histoire de réutiliser un vilain tombé dans l’oubli, Bendis reste Bendis) attaque un labo de Stark Resilient. Les New Avengers de Luke Cage vont donc prêter main forte à Iron Man pour défendre sa propriété. Ça castagne, ça discute, et c’est efficace et agréable à lire. Jessica Jones retrouve son langage pour le moins coloré (en version censurée, titre grand public oblige). Spidey est bavard et stressé. Cage est cool et Wolverine férocement bad ass. Et le scénariste jongle bien entre tous les personnages, aucun ne faisant (trop) potiche. Seule Mockingbird reste un peu à l’écart. Il y a certes une petite incohérence avec le pouvoir d’Ultimo, censé absorber l’énergie cinétique mais qui prend une ou deux baffes et quelques coups de griffes de Wolvie. Mais rien de trop choquant vu que les héros sont tout de même obligés de recourir à une astuce pour le vaincre.

Mais là où ça devient intéressant c’est quand on a ensuite droit à la même scène mais du point de vue de Norman Osborn et de ses sbires (Superia, Viper, Gorgon et des agents d’AIM). La ficelle est classique mais c’est toujours agréable de voir ce que font les méchants quand ils ne se font pas tabasser par les héros. Et ça permet de voir que des dissensions existent parmi les fidèles de l’homme à la coiffure improbable. On a aussi la confirmation que Bendis maîtrise vraiment le personnage. Norman est à la fois intelligent, arrogant, manipulateur, et gouverné par des passions qu’il ne peut que feindre de contrôler. Ça promet plutôt pour l’avenir.

New Avengers #17On retrouve ensuite les New Avengers pour les deux dernières pages et le cliffhanger auquel on ne croit pas une seconde mais qui fait partie des figures imposées. Brian Michael Bendis écrit donc un numéro solide et au final on ne s’étonnera que d’une chose : la similarité de l’intrigue avec celle d’Avengers #18. Là encore Osborn et son HAMMER essaient de récupérer des échantillons génétiques de nos héros. Alors certes c’est cohérent du point de vue de la trame « globale », mais du coup on a un peu l’impression de lire deux épisodes de la même histoire et pas deux séries théoriquement indépendantes. Il faudra donc que la Maison des Idées et le scénariste s’empressent de clarifier les relations exactes entre les deux titres.

Pour ce qui est du dessin c’est avec plaisir qu’on retrouve Mike Deodato après la pige assurée par Neal Adams. Il est secondé par Will Conrad pour l’occasion. Son travail est dans la droite ligne de ce qu’il a produit sur Dark Avengers puis Secret Avengers. C’est sombre, fin et détaillé. Il y a quelques trouvailles en termes de mise en page (l’assaut initial des New Avengers). Seul bémol, un encrage bizarre au début du numéro, avec des traits trop fins et globalement l’impression de quelque chose d’un peu brouillon. C’est particulièrement flagrant pour Iron Man. Mais ça s’arrange ensuite et l’ensemble reste plus que correct.

Ce New Avengers #17 prend donc la suite du 16.1 et laisse supposer que le retour d’Osborn et des Dark Avengers donnera un story arc sympathique. Bendis est efficace et surtout moins nonchalant que sur son autre série Avengers. Mike Deodato est égal à lui-même, mis à part pour sa petite bourde (qu’un éditeur aurait dû corriger) et un encrage moyen. Bref un bon comic. Reste juste à savoir si la série peut être lue sans Avengers ou si les deux font la paire…

Les plus : La ficelle « une scène, deux points de vue »

                Les personnages sont maîtrisés

                Les dessins…

Les moins : …malgré les premières pages

                    Il faut lire Avengers aussi ou pas ?

                    Quand est-ce que Jessica Jones aura un costume ?

                    Et pourquoi il y a Daredevil sur la couverture ?

Notes

Scénario : 4/5

Dessin : 3,5/5

Globale : 3,5/5

Jeffzewanderer
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