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Batman : the Merciless #1, la review

Batman : the Merciless #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Une certaine finesse dans l'écriture
• Le cahier des charges correctement rempli
• Francis Manapul dessine toujours bien
On a moins aimé• Ne transcende pas sa nature de tie-in
• D'autant plus si vous avez lu les quatre autres one-shots
Notre note

Une logique Shadok disait : plus ça rate, plus ça a de chances que ça marche. On pourrait sûrement l'appliquer aux one-shots Dark Knights qui, à une exception près, ont eu soit énormément de mal à convaincre, quand ils se révélaient être de vraies purges ailleurs. Amené par Peter J. Tomasi et Francis Manapul, The Merciless arrive à sortir du lot par une certaine finesse et un auteur qui réussit à remplir le cahier des charges sans trop en faire.

Comme le laissait sous-entendre la couverture et les previews, le mash-up du jour tient plus d'un mix entre Batman et Ares que de Wonder Woman, dont il arbore pourtant le blason. Il y aura une raison bien précise à celle-là, qui est plutôt efficace à deux égards. D'une part parce que Tomasi ne va pas dans les excès ; certes, on va se retrouver à nouveau avec un Bruce Wayne qui, dans une mesure de désespoir, va commettre un acte qui fera qu'il ne pourra pas revenir en arrière. En partant de l'idée que Wayne veut s'approprier le pouvoir d'Ares tout en utilisant ses codes pour mener un combat juste, les choses vont forcément déraper. Mais pas comme vous l'entendez, Tomasi se gardant un petit twist qui amène une force supplémentaire au personnage. Au delà d'une incarnation tragique, le côté evil se révèle dans les dernières planches, et la certaine finesse de l'écriture tout du long mérité déjà qu'on s'intéresse à ce one-shot plus que les autres.


L'autre point à noter, c'est que Tomasi réussit à faire le travail qu'on lui demande (ces one-shots tiennent clairement plus du job de commande qu'une véritable envie créatrice) pour apporter les éléments nécessaires (le Dark Multiverse voué à disparaître, le Batman Who Laughs) tout en faisant évoluer l'intrigue à côté de la série principale Dark Nights : Metal, et pas simplement avec une destruction d'une ville. On retrouve des personnages, certains qu'on avait par ailleurs oubliés depuis quelques temps, pour les faire évoluer "à côté". Et c'est précisément cette notion, qui correspond à la définition de ce que doit être le tie-in, qui est ici bien échafaudée. 

On ira pas jusqu'à dire que ce que raconte Tomasi en sus des origines du Merciless est proprement renversant, mais il faut replacer chaque lecture dans son contexte, et je vous avoue que si mes lectures avaient commencé par ce numéro, j'aurais été bien plus enthousiaste pour les prochains. Mais avec le recul, et tout aussi sympathique que ce numéro ait pu paraître, il est désormais impossible de lui enlever sa condition de comicbook présent surtout pour remplir un quota de papier à imprimer. 


Ce qui est doublement dommage, dira-t-on, puisque Francis Manapul sacrifie de son temps libre (qu'il doit dédier à Aquaman Earth One, on ne l'oubliera pas) pour illustrer ce numéro. On reconnaît son trait anguleux et caractéristique très rapidement, de la même façon que ses couleurs peintes et sa mise en page. Ici, l'artiste profite sur la plupart du numéro de faire des double-pages pour un récit aéré et un découpage qui l'est tout autant, afin de faire respirer ce titre par ailleurs assez dense. Et même dans sa représentation, l'action est présente mais l'artiste n'exagère pas trop dans le côté graphique. The Merciless a un certain charisme (comme ses autres camarades Dark Knights, ne leur enlevons pas ça) mais sa représentation va de pair avec une certaine retenue apportée dans la caractérisation.

En définitive, on respire un peu avec The Merciless, qui apporte un peu de pudeur (si je puis dire), ou plutôt de retenue dans l'exercice. Certes, le processus reste semblable à ce qu'on a pu lire précédemment, à la différence que l'origin story est bien mieux narrée avec un twist tout en douceur qui rend vraiment compte de la nature du personnage. Tomasi s'en sort bien dans l'exercice avec un côté tie-in vraiment exploité, et Francis Manapul est toujours aussi bon aux dessins. Clairement le meilleur one-shot paru jusqu'à présent, à ranger aux côtés de la Murder Machine.

Arno Kikoo
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