Dynamite Entertainment poursuit l'exploitation de la propriété intellectuelle des James Bond. Depuis quelques années, l'éditeur entretient ce copyright avec toute une variété de projets, généralement sympathiques à défaut de réinventer de fond en comble la mythologie du héros de Ian Fleming. En l'occurrence, le scénariste de Killadelphia, Rodney Barnes, bifurque de son projet sur Army of Darkness vers le MI6 en compagnie de l'artiste Antonio Fuso, un analogue de Jock au trait cassé. Adriana Augusto se chargera des couleurs.
Rien que pour vos yeux
La mini-série James Bond : Himeros, dont le nom reprend celui du dieu grec du désir, suit l'espion britannique sur une enquête assez proche de sujets du monde réels. Lorsque le milliardaire anglais Richard Wilhelm est mis en prison pour avoir transporté clandestinement des dizaines d'esclaves sexuels sur son île privée, les anciens partenaires de ce jeu de ce Jeffrey Epstein à peine fictif vont tenter de couvrir leurs traces. Pour éviter qu'on remonte jusqu'à lui, le marchand d'armes Anton Banes engage un tueur à gages (nom de code Kino) pour assassiner Wilhelm et détruire toute preuve de leur association.
Bond va s'associer à l'ancien bras droit du trafiquant sexuel, Sarah Richmond, pour tirer les choses au clair. Une série qui cherche manifestement à poser un regard fictionnel sur le thème des réseaux sexuels illégaux au sein des groupuscules de milliardaires contemporains, perspective forcément inintéressante. Dynamite partage quelques pages du premier numéro, attendu pour le mois d'octobre avec des couvertures variantes de Butch Guice et Francesco Francavilla.