Pendant que les éditorialistes de la presse papier s'attaquent aux marronniers des boutades habituelles pour ce 1er avril ("la Terre est plate", "les éoliennes ralentissent la rotation terrestre", "Macron annonce le rétablissement de l'ISF pour financer l'hôpital public" et autres facéties surréalistes mais bien menées), les équipes de Screen Junkies consacrent une vidéo à laSnyder Cut de Justice League. En imaginant que celle-ci ait bel et bien vu le jour, les vidéastes suivent le cahier de doléances des fans.
Relayant la complainte détaillée d'années de lutte (?) sur les réseaux, le Honest Trailer présente l'ensemble des promesses listées par Snyder depuis deux ans sur Vero ou en interview, en grossissant le trait sur les attentes des adorateurs les plus convertis à l'oeuvre du cinéaste (qui détestent Disney et mettent des portraits de Joss Whedon sur leurs quilles de bowlings) et les éventuels dérapages de cette communauté. Une vidéo qu'elle est bien marrante, que l'on adhère ou non à l'existence potentielle de cette version montée et finie, à condition d'accepter le second degré.
Screen Junkies a surtout le bon goût de finir sur une question ouverte - pourquoi le cas de Justice League choque tant les communautés de fans, quand la plupart d'entre eux semblent se foutent royalement du projet original de David Ayer pour Suicide Squad, du scénario d'Ant-Man par Edgar Wright, de ce que Guy Ritchie voulait réellement faire de son King Arthur, du Predator de Shane Black, du Fantastic Four de Josh Trank, du premier projet Spider-Man 3 sans Venom de Sam Raimi, ou de la saga The Amazing Spider-Man au global. Pour se consoler, on a qu'à se dire que la source de poissons d'avril ne se tarira jamais sur le terrain des productions hollywoodiennes à trois chiffres.
02 Avril 2020
jhudsonLes films de Snyder ont souvent des sous textes qui peu plaire a une frange de spectateurs (en gros les républicains ), et il a tout fait pour monter ses fans contre la Warner.
Snyder considère que Warner a commis un acte contre son intégrité artistique, lire The Fountainhead (ou le film de King Vidor écrit par l'auteur du roman) de Ayn Rand dont il est fan pour bien comprendre cela.
En gros c'est l'histoire d'un architecte qui refuse les compromis, et quand on construit des immeubles différents de ses plans initiaux va faire sauter ces immeubles qu'il renie.
A la fin on a droit a un lourd plaidoyer (qui dure 6 minutes) en plein tribunal ou l’architecte se justifie, Rand en profite pour faire passer ses idées.
Les autres réalisateurs dont on a massacré le film ont évité de trop mettre cela sur la place public et attiser la haine contre les studios, ils savent que s'ils se répandent trop en confidence plus aucun studio ne voudra travailler avec eux!