En parallèle de The Last God, le mois d'octobre sera l'occasion, pour DC Comics et le catalogue Black Label, d'accueillir le premier né d'une nouvelle vague de titres dans le répertoire de l'épouvante. A l'image des séries de l'initiative Young Animal, pilotée Gerard Way et déclinée sur plusieurs projets, Joe Hill prendra les rênes d'une nouvelle enseigne de comics dérangés pour l'éditorial local, Hill House, en commençant par la mini Basketful of Heads. Le premier numéro est attendu pour le 30 octobre.
DC Comics devrait présenter en détails les différents projets de la marque Hill House pendant la New York Comic Con de cette semaine. En attendant, l'éditeur publie une preview du premier numéro de Basketful of Heads, où l'on découvre avec émerveillement les jolies planches de Leomacs et quelques couvertures de l'artiste Reiko Murakami.
Engagée pour garder une vieille et étrange baraque en périphérie de la ville, l'héroïne June Branch va se confronter à un événement inattendu. A la nuit, elle et son petit-ami subissent une attaque de vils gredins mal intentionnés (on va dire). Son amoureux disparaît, et, tandis qu'elle se retrouve seule face à ses quatre assaillants, June est prise d'un élan de courage et attrape une hache (viking) servant d'ornement mural et décapite un par un ces fripouilles de cambrioleurs. Là-dessus : stupeur ! Les têtes coupées sont encore en vie, et encore capables de causer.
Découvrant que les quatre types (morts) sont à l'origine de la disparition de son copain, June les embarque dans un panier et prend la route pour tenter de le retrouver. Chacune des têtes lui racontera son histoire macabre, dans une série de récits croisés qui permettront de mettre en lumière les événements de son étrange soirée. En résumé, un pitch bien curieux qui devrait sans doute être un poil plus intelligible une fois le numéro en mains.
A noter que Basketful of Heads #1 comprendra le premier back-up Sea Dogs, toujours signé Joe Hill, une courte histoire de deux pages dont la suite devrait se retrouver sur chacun des différents numéros #1 des séries de Hill House et servir de liant indirect entre ces projets, déconnectés de toute envie d'intrigue commune ou d'univers partagé. Rendez-vous à la fin octobre pour un premier constat.