Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Mark Millar et Warren Ellis changent d'avis à propos du numérique

Mark Millar et Warren Ellis changent d'avis à propos du numérique

NewsMarvel

Les temps changent et le chassé-croisé des idées s'opère également dans le microcosme des comic-books. Ainsi, Mark Millar a récemment fait marche arrière par rapport à sa position de combattant de l'industrie du numérique, citant Mark Waid dans sa nouvelle prise de position, alors qu'il faisait partie des plus fervents défenseurs de cette nouveauté non-négligeable au sein du monde de la BD, comme en témoigne l'image présente en galerie, qui date de Novembre 2011.

Comme le souligne très bien Bleeding Cool avec cet extrait de Starlight #1 (sa nouvelle série creator-owned qui s'inscrit dans le Millarworld), où un personnage (roux, comme lui) parle à travers son créateur : "Pour être honnête, le coût de l'impression est ce qu'il est et je suis heureux de me lancer dans le tout numérique, ce qui nous économise 30% de packaging et de distribution." 

Une démarche logique et honnête pour un entrepreneur, poursuivie par un cinglant : "Bien sûr, il y aura des pertes d'emplois, mais...". Et c'est bien là où l'Écossais a changé sa façon de penser puisqu'il faisait partie des fervents défenseurs des comic-shops, et qu'il jure aujourd'hui que les deux marchés (traditionnels et numériques) se complètent plutôt qu'ils s'annulent. 

De son côté, Warren Ellis (qui vient de revenir aux Comics mainstream aujourd'hui aussi avec la sortie de son très bon Moon Knight #1) prend un chemin inverse, lui qui fait partie des auteurs les plus concernés par la question d'Internet depuis une petite dizaine d'années, avec un nombre d'actions conséquent réalisé autour de la question du web. Pourtant, cela n'empêche pas le rebelle de Whitechapel de formuler une demande originale à ses lecteurs : le courrier en fin de numéro sera réservé UNIQUEMENT à ceux qui feront l'effort d'écrire et d'envoyer leur message à la main, en passant par la poste. En résumé, les e-mails et tout autres tapuscrits seront tout simplement refusés à l'entrée. Entre archaïsme et tradition, l'action a le mérite de soulever les bonnes questions et de redonner un parfum d'antan à la BD américaine !  


Galerie

Sullivan
est sur twitter
à lire également
Commentaires (1)
Vous devez être connecté pour participer