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Arrow S01E01, la critique

Arrow S01E01, la critique

ReviewSeries tv
On a aimé• Un côté Batman Begins
• Un ton éloigné de Smallville
• Katie Cassidy, resplendissante.
On a moins aimé• Le vilain
• La famille soap opera
• Des effets spéciaux risibles
Notre note

Plus d'un an après la fin de Smallville, série phare de la chaîne qui aura duré 10 ans, la CW lance une nouvelle série sur les premiers pas d'un super-héros DC Comics : Arrow. Basée sur le personnage d'Oliver Queen, plus connu sous le pseudonyme de Green Arrow, la série veut réinventer le personnage pour l'adapter à son audience, en proposant une vision qui mélange Batman Begins et Gossip Girl.


La première chose qu'on redoutait à l'annonce de la série, c'est d'obtenir un Smallville bis. Beaucoup se sont d'ailleurs demandé pourquoi Justin Hartley, interprète de Green Arrow dans la série sus-citée, ne reprenait pas le rôle d'Oliver Queen. Et ce malgré l'annonce directe que la série ne faisait pas partie de la même continuité. Au visionnage, on se rend compte bien vite qu'Arrow souhaite se démarquer de sa cousine. Certes, quelques décors comme le manoir des Queen sonnent très Smallvilliens, mais on pourrait en dire autant de beaucoup de séries de la chaîne. C'est le ton et la violence de la série qui ne trompent pas (en plus du fait que les acteurs, des habitués des séries, savent plutôt bien jouer)

Car sans trop vous en dire, Oliver Queen revient en homme changé (même s'il est toujours beau gosse avec des gros abdo) de l'île sur laquelle il a été perdu pendant 5 ans, avec une mission et en se donnant les moyens de la réaliser. Rédemption d'un côté, même s'il doit sauver la face, mais surtout justice intransigeante de l'autre, le Oliver Queen de Stephen Amell nous rappelle assez vite le Bruce Wayne de Christian Bale (on va me crier dessus) bien décider à nettoyer sa ville par tous les moyens. Mais sa mission cache autre chose, une mission confiée par un proche perdu sur l'île, et qui devrait amener quelques secrets à être révélés au cours de la saison. L'un d'eux est d'ailleurs le gros point noir de la fin d'épisode et vous fera lâcher un « oh non ! » de dépit.

Car si la série s'avère plutôt une bonne surprise au final, elle n'est pas exempte de défauts. En premier lieu, la fameuse formule CW qui impose des relations familiales dignes de Dallas, et des relations entre adolescents ou jeunes adultes torturés vues et revues. On sent déjà quelques arcs scénaristiques se profiler. Le second point noir est le vilain de l'épisode. On espère que la série ne sera pas formée sur un schéma répétitif avec des vilains de ce calibre, sinon l'ennui va vite venir. Espérons plutôt voir des fils rouges se former, ce qui est probables quand on commence à voir l'arrivée sur l'île et ce qui a pu s'y passer.

Les fans de DC verront une brève référence à un fameux personnage annoncé pour dans quelques épisodes, et quelques noms bien connus, mais dans l'ensemble ne vous attendez pas à des merveilles. Ce n'est pas un hasard si la série n'assume pas jusqu'au bout le nom de son personnage : la CW veut une approche réaliste du personnage et a décidé de bannir les super-héros. On peut d'ailleurs craindre pour le coup de voir les rendus de Deathstroke et Deadshot.


Si la série est difficilement comparable au comic book dont elle est issue (pour le pire ou le meilleur d'ailleurs), on peut être heureux de remarquer de suite qu'elle n'est pas non plus comparable à Smallville. Elle nous montre des débuts prometteurs, autant de défauts à corriger que de qualités à exploiter, mais a le mérite de nous donner envie de voir la suite. On en reparle donc dans les prochaines semaines.

Manu
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