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Detective Comics #13, la review

Detective Comics #13, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Un premier essai maîtrisé
• Ça sent très bon pour la suite
• Jason Fabok ultra convaincant
On a moins aimé• Peu de choses à dire de côté
• Un peu trop rapide à lire
Notre note

Le changement d’équipe créative pour le titre Detective Comics est le premier soldat sur le front des numéros 13 de Dc Comics. John Layman le fou furieux scénariste de la série Chew chez Image arrive sur un titre moribond depuis le début de New 52 et ce malgré un tout premier numéro et un Tony Daniel indéboulonnables. Jason Fabok qui dessina notamment le dernier Annual de Batou pose ses crayons sur les planches du titre historique. Passé l’excitation de l’annonce vient une légère crainte, et si Layman partait vraiment trop loin dans ses délires et dé-crédibilisait ainsi l’apparent sérieux du détective. Pour le moment l’homme s’est restreint.

 

Parmi la multitude de séries sur le chevalier noir, Detective Comics est sûrement celle qui nécessite le moins d’investissement pour le lecteur, les arcs narratifs sont en règle général très courts et n’ont que peu de continuité en commun. Si comme l’auteur de cette review vous avez coupé court à l’achat de la première année New 52 du titre, n’ayez aucune crainte sur le suivi de cette nouvelle aventure. Batman et son double Bruce Wayne sont occupés partout dans la ville, l’un allant de casse en casse, braquage en braquage, distribuant les bourre-pifs comme on jette du riz à un mariage ; l’autre de dîner mondains en apéritifs caritatifs. Oswald Chesterfield Cobblepot est à l’inverse un pingouin beaucoup moins occupé, pestiféré et mal vu par la population, il blâme Bruce Wayne de masquer sa présence dans le monde sacré des gens de la haute. Il engage une équipe de tueurs à gage pour abattre ce parasol qui lui fait de l’ombre. Classique en somme mais les premières lignes font penser que l’homme derrière la plume n’est pas ordinaire. Mieux il aguiche entre les lignes.

 

If You Want to Survive in Gotham you’re going to need to be smart.

Deux phrases du back-up, dessiné par Andy Clarke, ne sont pas anodines et viennent expliquer le futur travail de Layman. Pour paraphraser voici ce que nous explique le bonhomme, Il faut être intelligent pour continuer dans le milieu mais dévoiler toutes ses cartes d’un coup équivaut à un coup de marteau sur le pied, ça fait très mal, ça gonfle et quand on y réfléchit se mettre un coup de marteau sur le pied c’est complètement con.

C’est très très intelligent, rondement mené et toujours surtout supporté par le dessin de Fabok parfait de simplicité et de mouvement. On sent parfaitement que les deux en gardent sous le pied et font frémir de patience ceux qui attendent un brin de folie sur un personnage parfois trop sérieux. Commencer doucement mais sûrement tout en promettant que la suite sera plus grande, que demander de mieux. En tout cas commercialement c’est parfait pour DC Comics.

 

Batman n’est pas devenu cybopathe, son nouveau Robin n’est pas un poulet mexicain bionique et serial-killer, John Layman est calme et donne du pur Chevalier Noir à dessiner. Ce n’est pas le début le plus foufou ou forcément auquel l’on s’attendait mais la lecture entre les lignes prouve que le scénariste n’est pas là pour faire de la figuration. En espérant juste qu’il ne s’embourbe pas trop dans ses idées comme il peut le faire ces temps-ci avec Chew.

Cynok
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