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The Tower Chronicles : Geisthawk vol. 1, la review

The Tower Chronicles : Geisthawk vol. 1, la review

ReviewIndé
On a aimé- Le héros, charismatique
- Bien écrit et plein de trouvailles
- Simon Bisley
On a moins aimé- ça reste très classique
Notre note

Il ne vous aura pas échappé, chers lecteurs, qu’on a beaucoup parlé de Legendary Comics dernièrement, et plus précisément de leur dernière production en VF Terreur Sainte par le légendaire (on va éviter les autres épithètes pour ne pas relancer la controverse) Frank Miller. Mais la production de cet éditeur ne se limite pas à ce seul opus. En effet, mercredi dernier sortait The Tower Chronicles : Geisthawk vol 1 par les tout aussi légendaires Matt Wagner (Grendel, Madame Xanadu, Sandman Mystery Theatre) et Simon Bisley (2000 AD, Slaine The Horned God, Lobo). Et si le résultat ne marquera pas l’histoire, il n’en est pas moins excellent.

I work alone

The Tower Chronicles Geisthawk Comicsblog Critique 

Geisthawk sera le premier tome de la trilogie The Tower Chronicles, et ce tome sera lui-même divisé en quatre numéros dont nous examinons le premier ici (ça va, vous suivez ? Parce que moi la trilogie en quatre numéros j’ai mis du temps à piger…).

Le héros est John Tower, un personnage mystérieux dont on ne connaît que la profession : mercenaire chasseur de fantôme (et de toutes autres sales bêtes surnaturelles). C’est lui qu’on suivra tout au long des 68 pages de ce volume. On le verra aux prises avec un strigoi (normalement un vampire, ici il s’agit d’un espèce d’oiseau qui possède les gens), le fantôme d’un blanchisseur d’argent et des vampires (des vrais de vrais sans paillettes).

Au cours de ces aventures il croisera la route d’une jolie blonde à fort caractère, agent du FBI, qu’il aidera dans son enquête. A noter qu’Alicia Hardwickle, puisque c’est son nom, sera d’ailleurs le véritable personnage qu’on croisera dans ces histoires. L’avocat de Tower, Mr Barnes, qui lui sert de contact n’est qu’un personnage « utilitaire », de même que le gangster russe Dimitri Solokov.

A truly impressive gathering of ancient and contemporary arcane

 

Le pitch de The Tower Chronicles est donc d’une simplicité biblique : un héros bad ass qui tue des monstres divers. Mais ledit pitch est sublimé par le talent des auteurs, à commencer par Matt Wagner.

Le scénariste sait bien s’approprier John Tower (qu’il a co-créé avec le patron de Legendary Comics, Thomas Tull), et par sa plume il lui confère une véritable aura. Son passé mystérieux devient un véritable atout, comme ce fut le cas pour Wolverine jadis. Et les aperçus qu’on en a, via des monologues intérieurs remarquablement écrits, savent allécher (qui est cet amour perdu à qui il semble s’adresser ?...).

L’autre grande réussite se trouve dans l’univers du titre, notamment les affrontements avec les diverses menaces surnaturelles. Le combat contre le fantôme est particulièrement réussi et inventif, Tower utilisant tout un arsenal de gadgets originaux. Et l’interprétation de Wagner des vampires est des plus plaisantes. Enfin on saluera la séquence introductive, avec son switch classique mais remarquablement exécuté, qui met immédiatement dans le bain.

Enfin comment ne pas évoquer les superbes dessins de Simon Bisley. On y retrouve la patte 2000 AD qui l’a rendu célèbre. Son trait est réaliste, détaillé, et a ce petit je-ne-sais-quoi qui fait qu’on passe en une case du quasi photo réalisme à une action ou une horreur stylisées sans accroc. Le story-telling est à ce titre exemplaire. Les designs sont une réussite totale à commencer par le héros, sorte d’amalgame parfait des 90s et d’aujourd’hui. Et l’agent Hardwickle ressemble aux beauté fatales de Tim Sale (ça doit être la mèche sur l’œil). Enfin soulignons l’encrage et les couleurs impeccables.

The Tower Chronicles : Geisthawk vol. 1 est donc un comic simple et efficace, mettant en scène un John Tower  bad ass aux prises avec divers monstres. Mais il est surtout remarquablement réalisé par des auteurs talentueux. Matt Wagner multiplie les trouvailles et dote son héros d’un réel charisme par petites touches. Et Simon Bisley illustre magnifiquement l’ensemble. Pas forcément un classique donc, mais une vraie réussite.


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Jeffzewanderer
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