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Li'l Homer #1, la review

Li'l Homer #1, la review

ReviewIndé
On a aimé• La candeur et l'honnêteté du petit Homer
• La tonne de références
• Le découpage bonus
On a moins aimé• Un goût de trop peu
• C'est toujours aussi moche
• Interdit aux gros doigts
Notre note

Il y a souvent parmi ses achats de la semaine une pastille de menthe. Une de celle qui vous nettoie le palais après une overdose de mets gras et sans saveur, qui rafraîchit votre haleine remplie par les affrontements entre des A et des X qui n’ont de sens que parce qu’ils sont bien rangés dans l’ordre alphabétique.

L’éditeur Bongo Comics avec ses séries estampillées The Simpsons ou Futurama est mon mentos personnel. Sans jamais coup férir, chaque numéro sorti ne révolutionne pas la face du monde de la bande dessinée mais garde la tête droite et les bottes sèches livrant à chaque fois un rictus et un sourire sur ma trombine.

Depuis quelques mois outre les séries régulières Bongo sortent des one-shot se focalisant sur un personnage de l’univers des femmes et des hommes en jaune. Après Ralph Wiggum et Milhouse Van Houten c’est au tour de Li’l Homer de se retrouver à la une.

I can’t even find my donut

Le jeune Homer Simpson est  à l’image de son lui adulte, naïf, curieux et sans aucune prise de conscience de sa crétinerie. Obstiné et rêveur Homer Jay Simpson jongle avec sa vie de famille et de chenapan. Petit garçon attachant par sa candeur, ce sont de rares épisodes de la série télé qui nous l’on fait connaître. De souvenir de fan, Li’l Homer est mis en scène dans deux ou trois épisodes puis plusieurs pastilles, dansant nu à Woodstock ou prouvant face caméra qu’il est la personne la plus importante de l’école élémentaire de Springfield. Occasion pour tous de découvrir les faciès enfantins de ses amis qui comme lui ont dépassé l’âge de Jimmy Hendrix.

Li’l Homer #1 se veut référencé, n’offrant pas toujours toujours toutes les cartes à un lecteur de passage ne connaissant pas la ville de Spriengfield comme les impôts connaissent mon compte en banque. L’amateur lui lira ce numéro comme un titre Simpsons qu’il a l’habitude de caler dans sa pile entre trois titres un peu lourd, tel un ventriloque faisant marcher sa marionnette, se doublant les dialogues avec les intonations qu’il entend tous les jours dans sa télévision. Lire un titre Simpsons c’est avant tout le jouer et Li’l Homer #1 n’échappe pas à la règle.

 

Baths destroy my essence! They rob me of my homerosity !

Passons aux choses qui fâchent, celles qui grattent. Si Ralph Wiggum était un bijou d’humour et Milhouse un écrin d’imagination, Li’l Homer est une fiche wikipedia, didactique et concrète mais sans cœur à l’ouvrage.

Oui le sourire est présent mais pas la saveur mentholée, court et malheureusement déjà fait. Comme le dirait le général Désolation « Les Simpsons l’ont déjà fait Â», le petit souci c’est qu’ici ce sont les Simpsons qui font du Simpsons. La faute aux artistes peut être, Carol Ray, Mary Trainor, Tony Digerolano et Scott Shaw qui ont réécrit ce que les autres ont déjà pensés. Ce dont on est sûr c’est que ce n’est pas la faute du dessin, qui de toute façon est toujours en dessous de ce qu’il devrait être.

L’il Homer #1 est un donut, glacé sur le dessus, sucré mais avec un trou au milieu. On le mange vite, se faisant plaisir irrémédiablement mais en le comparant à un Paris-Brest, qui pourtant a la même forme, la désillusion d’un grignotage raté se fait sentir.
Petit bonus de consolation avec le découpage qui vous fera prendre conscience qu’il est temps de maigrir des doigts.


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