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Star Wars Lost Tribe of The Sith : Spiral #1, la review

Star Wars Lost Tribe of The Sith : Spiral #1, la review

ReviewDark Horse
On a aimé• L’univers
• Takara et Death Spinner
• Le cliffhanger
On a moins aimé• Quelques cases bâclées
Notre note

Que ce soit en romans ou en comics, John Jackson Miller commence à bien connaître le lointain passé de l’univers Star Wars. En effet entre Knights Of The Old Republic et Knight Errant, l’auteur s’est spécialisé dans le genre. Du coup il n’est pas très surprenant de le voir s’intéresser à une tribu perdue de Sith quelques 3000 ans (2942 pour les pinailleurs) avant les films dans Lost Tribe Of The Sith : Spiral, dessiné par Andrea Mutti (Daken Dark Wolverine, Star Wars KOTOR). Tout comme il n’est pas surprenant que ce soit encore une fois une réussite.

A VERY long time ago, in a galaxy VERY far away

Star Wars Lost Tribe Of The Sith Spiral #1 Comicsblog Critique 

Avant d’être un comic, Lost Tribe of The Sith est une série de nouvelles publiées en ligne par Del Rey et écrites par le sieur Miller, décidément adepte de ce genre de projets cross media (il nous a fait la même avec Knight Errant). Le problème c’est que du coup le lecteur du seul comic risque de se sentir perdu. Heureusement Dark Horse fait très bien les choses, que ce soit avec la recap page très efficace en deuxième de couverture, ou avec le petit article en lieu et place du courrier des lecteurs. Grâce à ça le novice peut parfaitement profiter de cette série en ayant toutes les cartes en main. J’en suis la preuve vivante.

C’est donc avec ravissement que le lecteur pourra découvrir l’univers de The Tribe, un groupe de Sith dont les ancêtres, servant Naga Sadow, se sont échoués sur Kesh, un monde primitif. Là il se sont fait passer pour les « protecteurs », des êtres issus des légendes des Keshiri (les habitants de cette planète) et ont asservi lesdits Keshiri. De là est née une véritable civilisation Sith, gouvernée par les Grand Lords successifs.

C’est à dans ce contexte, à une époque plutôt paisible, que notre histoire commence. Par une tentative d’assassinat. Ben oui, on parle de Sith hein, il y a des traditions à respecter. L’assassin se nomme Death Spinner (Parlan Spinner de son vrai nom) et au lieu de réussir à tuer le Grand Lord Hilt, il se fait arrêter par l’officier Takara, une rouquine dont la famille est pour le moins haut placée. Sans gâcher l’histoire disons seulement que le Grand Lord se montrera particulièrement clément (pour un Sith) et se contentera d’envoyer Spinner servir d’esclave à bord d’un bateau d’exploration vers le pôle sud. Là il découvrira que Takara a joué les passagers clandestins pour des raisons que je vous laisse le plaisir de découvrir. De même que le cliffhanger final, très inspiré.

Impressive, much impressive…

 

Ce qu’il faut savoir c’est qu’encore une fois John Jackson Miller fait étalage de tout son talent de scénariste. Non seulement il crée tout un univers inédit dans la galaxie Star Wars, s’appropriant une partie inconnue du passé comme il l’avait fait dans Knight Errant. Et comme dans son autre série cet univers est superbement construit, riche, complexe et passionnant. Et quel bonheur de voir des Sith autrement que dans le cadre de leur sempiternelle opposition avec les Jedi.

Mais surtout l’auteur parvient encore une fois à créer des personnages attachants. C’est d’autant plus fort que techniquement ce sont des méchants. Mais comment ne pas aimer Spinner, le rebelle plus Sith que les Sith au pouvoir, mais pas forcément toujours très doué ? Que les lecteurs de KOTOR se rassurent, on n’est pas non plus face à un clone de Zayne Carrick, même si les deux personnages ont des points communs. Takara est elle arrogante et ambitieuse, mais si charismatique et bad ass qu’on ne saurait lui résister. Et le duo qu’elle forme avec Spinner fonctionne très bien.

Enfin on appréciera que ce premier numéro trouve le parfait équilibre entre exposition et action. Ainsi on a tout le loisir de découvrir l’univers, de se familiariser avec les personnages, sans que l’intrigue en pâtisse. On a même une chouette scène d’action et quelques répliques franchement drôles.

Le dessin, assuré par Andrea Mutti est lui moins éblouissant mais reste plus que correct. Le trait est classique mais agréable. Les designs sont excellents, qu’ils s’agissent des décors ou des personnages principaux (Takara en tête). Le story-telling est efficace. En fait on regrettera juste quelques cases ça et là fassent un peu bâclées. Mais rien de grave.

Lost Tribe Of The Sith : Spiral s’annonce donc comme une nouvelle très bonne mini-série (ou série de mini-séries), dans la droite ligne de ce que John Jackson Miller a produit jusque-là. Une fois de plus le scénariste crée un univers à la fois original et intéressant, peuplé de personnages attachants. Il est bien secondé par un Andrea Mutti efficace à défaut d’être parfaitement irréprochable. Enfin ce premier numéro remplit son office en alliant judicieusement mise en place dudit univers et progression de l’intrigue. Alors laissez vous donc tenter par le côté obscur.


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Jeffzewanderer
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