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Spider-Men #4, la review

Spider-Men #4, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Brian M. Bendis au sommet de son art
• Et il en va de même pour Sara Pichelli
• Une rencontre historique
On a moins aimé• C'est bientôt fini, hélas...
• Les conséquences ne devraient pas être colossales pour la suite des deux héros
Notre note

Trois numéros à peine après avoir prouvé au monde entier qu'un crossover entre l'univers Marvel classique et l'univers Ultimate pouvait être non seulement une bonne idée, mais surtout une réussite artistique totale, Brian M.Bendis et l'adorable Sara Pichelli s'apprêtent à refermer le chapitre de la rencontre entre Peter Parker et Miles Morales de la plus belle manière, faisant de ce 4ème numéro celui qui crystallise toutes les interrogations des fans autour de ce mélange improbable ; Une réussite totale ! 

Si les qualités de scénariste et de dialoguiste de Brian Bendis ne sont plus à trouver, il m'est toujours aussi difficile d'admettre qu'après plusieurs centaines de numéros, le scénariste Américain parvient toujours à me surprendre. Malin dans son écriture, faisant d'un "simple" dialogue entre Peter et son cousin arachnide un instant de drôlerie totale avec un clin d'oeil à l'excellente série Astonishing Spider-Man & Wolverine de Jason Aaron et Adam Kubert, ou encore lorsqu'il évoque la couleur de peau du Nick Fury "classique", le créateur de Powers livre un modèle d'échanges entre des personnages tous aussi passionnants les uns que les autres...
De la rencontre entre Peter et sa "famille", Gwen Stacy et Tante May, sort une impression de justesse totale, de maîtrise incroyable de sa situation, ne sombrant jamais dans des scénettes cousues de fil blanc, où les larmes coulent à flot. Tous les classiques de 50 ans d'histoire de Spider-Man sont distillés au compte-goutte tandis qu'un panorama sur l'ensemble de l'histoire d'Ultimate Spider-Man pourrait, lui, arracher une larme à l'oeil d'un lecteur qui réaliserait alors que cela fait 12 ans que Brian Bendis lui livre un chef d'oeuvre.
Mieux encore, les rapports entre les deux univers du tisseur passent à travers un lieu commun brillant, faisant d'Oncle Ben le catalyseur d'une carrière de héros, afin d'assoir une fois de plus le mythe des fameuses "responsabilités" du monte-en-l'air.

De son côté, Sara Pichelli livre une prestation solide, faisant des yeux de ses héros de véritables révélateurs d'émotion, malgré une baisse globale du nombre de détails dans ses planches.
L'italienne n'a pas son pareil pour dessiner l'univers d'Ultimate Spider-Man et Mark Bagley peut être fier d'avoir légué sa série phare à un tel bijou.
Mieux vaut vous avouer toutefois que je serai rassuré lorsque son avenir sera garanti à la tête du tisseur, au sortir de Spider-Men #5, les infos que je possède n'allant pour l'instant pas dans ce sens...

Véritable chef d'oeuvre d'émotions, Spider-Men #4 a de grandes chances de rester comme le numéro de référence d'une mini-série qui n'en finit pas de nous surprendre. Brillant dans son écriture, malin dans son dessin, le titre de Brian M. Bendis et Sara Pichelli est un immanquable de 2012, qu'on se le dise.
Que ce soit en V.O, en V.F, en souple ou en relié, que vous soyez fans de Spider-Man ou pas, ne vous laissez aucune chance de passer à côté de ce magnifique morceau d'histoire !
 


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Sullivan
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