Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Debris #1, la review

Debris #1, la review

ReviewImage
On a aimé• L’univers, génial
• Les designs des umbra
• Une intrigue qui devrait être sympa
On a moins aimé• Un pur numéro de mise en place
• Des personnages pour l’instant peu fouillés
Notre note

Image a pris pour habitude ces derniers mois de lancer régulièrement des nouvelles séries dans des registres divers et variés à l’exception des sempiternels super-héros. Ainsi sont nés les excellents Secret ou encore Mind The Gap. Cette fois c’est au petit dernier du studio Shadowline (celui de Jim Valentino) que nous allons nous intéresser : Debris par Kurtis J. Wiebe (Green Wake, The Intrepids) et Riley Rossmo (Proof, Cowboy Ninja Vikings). Et c’est une nouvelle réussite.

Great change lies ahead 

Debris c’est l’histoire d’un monde dévasté, intégralement recouvert de divers… débris (au moins le titre annonce la couleur). Deux femmes le parcourent : la rouquine Maya et son mentor, Calista. Elles sont armées et suivent les traces d’étranges animaux, semblant composées de métal mais bien vivants. Des oiseaux à mi-chemin entre des autruches et des dinosaures baptisés Avians. Mais là où les choses vont se gâter pour notre duo, c’est quand une nouvelle créature, elle aussi de métal, va apparaître : Jormungand, un serpent géant (les amateurs de l’Edda apprécieront).

Debris Comicsblog Critique

Un combat spectaculaire va s’ensuivre, et je ne pense pas vous gâcher le plaisir de lecture en vous révélant que le résultat sera le même que la dernière fois que David a rencontré Goliath. Cette alternance entre découverte de l’univers du comic et scènes d’action spectaculaires est la principale caractéristique de ce premier numéro de Debris. On est en effet face à l’archétype du numéro un qui cherche à concilier exposition indispensable et action nécessaire pour ne pas lasser. C’est un peu cousu de fil blanc mais aussi efficace. Ainsi, arrivé à la dernière page, tout est en place pour lancer véritablement la série et on se dit qu’on lira volontiers la suite. Mission accomplie donc.

I can feel the dire 

C’est en grande partie grâce à la richesse de l’univers créé par Kurtis J. Wiebe. Son monde est on ne peut plus fascinant, avec ses umbra (les créatures de métal), son dernier bastion de l’humanité que Calista et Maya tentent de défendre, et ses légendes qui seront au cœur de l’intrigue de la série (Athabasca, un lieu légendaire), à en juger par la fin de ce numéro. Ajoutez à cela tout un tas de petites subtilités et de mystères autour des umbra, et on est vite emballé. Les personnages sont eux plus classiques : Calista est bad-ass, Maya une apprentie douée, et il y a la cohorte habituelle de vieux sages pour diriger leur village. Bref pour l’instant c’est très convenu mais bon, ça marche. Et surtout on sent bien ce numéro avait surtout vocation à présenter l’univers. On aura toute la série pour travailler et développer le casting.

Niveau dessin Riley Rossmo fait un excellent travail de design, ce qui est essentiel pour une série de SF et contribue à nous faire accrocher à l’univers de Debris. Les décors sont superbes (dans le genre post-apocalyptique hein), les umbra ont des dégaines imparables et les personnages humains ne sont pas mal non plus, dans un style plus dépouillé. On notera au passage que le trait de l’artiste a quelque chose de très européen, avec sa touche semi-réaliste. En tous cas c’est plaisant et les mises en page sont très bien à une page près (oui, c’est surprenant mais on a vraiment UNE séquence de trois cases ratée qui se détache).

Debris Comicsblog Critique

Debris est donc une nouvelle bonne série étiquetée Image, forte d’un univers très réussi et d’une intrigue qui s’annonce sympathique. On espèrera juste que les personnages se révèlent être à la hauteur, mais ça s’annonce bien. Ce numéro lui-même est très convenu dans sa construction, cependant la mayonnaise prend bien. Le dessin, enfin, s’avère plaisant et sert bien les idées du scénariste. A découvrir.


Galerie

Jeffzewanderer
à lire également
Commentaires (2)
Vous devez être connecté pour participer