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Aquaman #11, la review

Aquaman #11, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• La table ronde d'Arthur
• La psychologie du personnage de plus en plus poussée
On a moins aimé• Une ou deux facilités scénaristiques
Notre note

Voilà plusieurs mois que l'on s'efforce de vous faire comprendre que la série Aquaman de Geoff Johns et Ivan Reis est très certainement une des meilleures des New 52 de Dc Comics. A force vous l'aurez compris mais il est toujours bon de donner un dernier coup de marteau ou pour le coup de trident.

 

Arthur a plein d'amis et pas forcément que de la friture marine. Johns a bien marqué sa vision, Aquaman n'est plus l'élément orange de Dc Comics mais bel et bien un héros fort, membre de la Justice League et véritable leader auprès de ses compagnons d'armes que l'on apprend à découvrir depuis quatre numéros.

Là où le titre impressionne, c'est dans sa facilité à changer de ton depuis le début. Fini les blagues sur le poisson, les écailles et les grosses fourchettes en or, Aquaman est mature, mauvais garçon et n'hésite pas à verser le sang de ses adversaires. La traque qu'il mène pour retrouver Black Manta aveugle son jugement et le pousse à laisser ses amis, pourtant prompts à le soutenir dans sa quête, sur la plage. Arthur est alors égoïste, froid et son capital sympathie en prend un coup derrière la nuque. Geoff Johns s'amuse avec son chouchou et prouve qu'il n'y a pas que Batman qui porte le poids de son passé sur ses épaules.


 

Ce numéro fait furieusement penser à un film d'Indiana Jones. Ivan Reis livre depuis le départ un travail d'orfèvre, le brésilien se transcende sur les décors clairement référencés aux aventures du professeur Jones. Un temple caché, une armée s'affairant à la découverte d'une relique perdue, Aquaman se cachant dans une cavité de la grotte pour écouter le plan du méchant... Des éléments connus qui peuvent donner une légère pointe de déjà vu mais qui ne donnent en rien un mauvais point à ce numéro qui avance doucement mais sûrement.


Geoff Johns émiette son gâteau Aquaman de mois en mois. Tour à tour décalé, héroïque puis sombre le personnage est écaillé par le duo Johns/Reis toujours aussi efficace. C'est assez classique, parfois trop facile mais c'est pour le bien d'un lectorat le plus large possible. Pour petits, grands et poissons.

Cynok
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