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Avengers Vs. X-Men #8, la review

Avengers Vs. X-Men #8, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Il y a encore de l'espoir
• Un Adam Kubert impliqué
• Les dialogues de Bendis
On a moins aimé• Les Phoenix Five sont encore là
• Faut récupérer le jouet après Fraction
Notre note

Pour être tout à fait honnête, quand on reçoit un nouveau numéro d'Avengers Vs X-Men, c'est toujours avec une certaine appréhension qu'on se lance dans sa lecture, étant quelque peu refroidis par certains épisodes qu'on peut qualifier au mieux de mauvais, au pire de catastrophique. Mais parfois, il faut savoir ravaler ses a priori et accepter ce que l'on nous donne à lire à sa juste qualité.



"I don't give a damn about Scott Summers"

Faut bien avouer qu'avec la fin du 7ème numéro (écrit par Matt Fraction, rappelez-vous), on sentait mal l'avenir du crossover. Un Namor dont la testostérone a été manipulée par la fieleuse Emma Frost et qui s'en va rayonnant du Phoenix et de sa virilité royale mal-placée porter la guerre contre les Vengeurs aux portes du Wakanda, on voyait mal comment ça ne pouvait pas finir en grosse baston décérébrée. Apparemment ce n'est pas possible puisque l'essentiel de ces pages peut se résumer à une bataille "seul contre tous". Oui mais c'est Brian M. Bendis qui écrit. Et cet homme-là, même en automatique comme ici, pourrait écrire le Code Pénal et le rendre fun à lire. Pas d'histoire ? Pas grave, il enrobe le tout de dialogues truculents.

Bien évidemment, ça ne suffit pas à en faire un grand numéro, mais ceci plus un développement intéressant de la Cité de K'un L'un en filigramme et enfin une bonne caractrérisation des personnages (non Matt, les rois d'empires sous-marins ont peu de chance d'agir comme un catcheur qui se serait pris trop de german suplex...). Et l'autre gros avantage de ce numéro, c'est Adam Kubert. Là où Olivier Coipel est potentiellement le meilleur dessinateur de Marvel, mais on le sent peu inspiré par les scripts qu'on lui donne à illustrer (on peut le comprendre), l'aîné des Kubert lui s'acharne à rendre le meilleur boulot possible et livre une prestation superbe.



"He's his own mutant"

Après, on est pas encore prêt à faire un éloge dythirambique à un numéro d'AvX. Les Phoenix Five sont encore là, et un événement à la fin du combat renforce encore plus l'impression d'assiter à un mauvais sentai. Et le sentiment que tout cela est bien futile et va trouver un twist en fin d'event pour tout arranger laisser comme un goût amer dans la bouche. Paradoxalement, on a peut-être ici le meilleur numéro d'AvX, mais cela ne nous empêche pas de penser que tout ça est un gros gâchis. Mais qui sait, peut-être que tout cela va bientôt prendre une ampleur incroyable et atteindre des stratosphères de qualité. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

Brian M. Bendis nous rend donc l'espoir d'une amélioration future. Mais il n'est pas le Messie pour autant, et on ne peut guère construire quelque chose de gigantesque sur les fondations si friables sur lesquelles repose "l'événement" 2012 de Marvel. 

Sullivan
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