Wolverine 1, la review

Alors que le morose Schism vient tout juste de se terminer en laissant amère plus d’une personne à la rédaction (Steeve a par exemple trouvé son compte avec cet event alors que personnellement, il m'a laissé totalement froid), le relaunch Panini est arrivé au bon moment pour remettre les pendules à l’heure.

On refait le point vite fait bien fait pour les nouveaux arrivants : suite à Schism, Wolverine et Cyclope ne sont plus du tout les meilleurs amis du monde (comment ça, ce ne fut jamais le cas ?) puisque leurs deux visions vis-à-vis des jeunes Mutants sont relativement différentes. Wolverine a donc délaissé Utopia et souhaite remonter une école de jeunes mutants à l’institut Westchester. Occasion rêvée de relancer le magazine Wolverine puisque les péripéties de Wolverine et ses étudiants sont narrées dans…Wolverine and the X-Men.

De façon régulière, on aura donc droit à deux épisodes de cette série et un seul de Wolverine et sincèrement, au vu de la qualité de ce premier titre, ce n’est pas un mal. Le tout pour 4 euros 30. Certes, niveau prix c’est peut-être moins intéressant qu’un magazine Iron Man ou Spider-Man (à partir du deuxième numéro cependant pour ce dernier, merci l’ANPE) mais pour ce qui est de la qualité, on est face à l’un des meilleurs magazines du relaunch Panini.

En effet, nos amis les VOistes ne cessent de nous dire du bien de la série mais nous, pauvres VFistes, ne pouvons que les rejoindre :Wolverine and the X-Men est LA série du moment à ne pas manquer. Alors que Schism en avait gonflé plus d’un (moi le premier), que les X-Men peinent à être sexy et attrayants, voilà que déboule Wolverine and the X-Men : titre fun, jovial, ponctué d’humour et de scènes WTF tellement excitantes que ça en devient merveilleux. C’est une hymne à la joie de vivre, tout simplement. Pour une rentrée de classe, attendez-vous à de l’action puisque ce qui semble être un tremblement de Terre au premier abord se prépare… juste en dessous de l’institut ! C’est dans le deuxième épisode que se trame essentiellement l’action avec l’apparition d’un Bobby qui prend enfin son envol et possède avec Kitty une des scènes les plus marquantes de ce premier numéro.

Attendez-vous aussi à de l’humour entre les différentes castagnes mais pour cela, on peut se tourner tranquillement vers le premier numéro, d’une très grande qualité narrative avec une visite de l'institut par des inspecteurs somme toute assez intelligente pour nous présenter les lieux. Les talents d’écriture de Jason Aaron font des merveilles et certains dialogues risquent sincèrement de vous tordre de rire. Tout cela est appuyé par un dessin qui convient parfaitement au ton du récit qui est (comme vous l’aurez compris) des plus loufoques. Chris Bachalo nous livre là un travaille de grande qualité (et qui peut encore être amélioré) où l’humour transparait à chaque case. C’est sans compter les scènes d’action d’un dynamisme et d’une P A T A T E folle. Je vous le dis et vous le redis mais ce premier numéro vous fait monter le sourire très haut sur le visage et est une vraie bouffée d’air frais. De plus, quel n’est pas notre plaisir de voir notre cher Wolverine directeur de cette école. Le voir mal dans sa peau avec une tenue professionnelle en toute illogique vis-à-vis du personnage est un vrai plaisir coupable. Hilarant.

Vient ensuite une histoire tirée de Wolverine #1000 qui n’a d’épique que son titre. Numéro court, assez classique où des soldats américains vont apprendre à faire confiance à Wolverine. C’est réalisé de manière solide et sans fausse note mais cela risque aussi de paraître anecdotique en face du mastodonte Wolverine and the X-Men. Un travail sans déboire de Vince Hernandez mais aussi sans grand coup d’éclat.  Au déssin, Luke Ross nous fournit un travail somme toute remarquable où son trait réaliste sied là aussi à merveille au récit.

Grâce au titre Wolverine and the X-Men,  Wolverine est certainement  le magazine le plus intéressant du relaunch Panini. Si les X-Men vous rebutaient depuis quelques années, n’ayez crainte tant les épisodes old-school ponctués d’humour de Jason Aaron vous redonneront envie de lire des titres X.