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The Amazing Spider-Man, le test

The Amazing Spider-Man, le test

ReviewJeux vidéo
On a aimé• Une liberté de mouvement agréable
• L'humour
• S'insère dans la continuité du film
On a moins aimé• Une VF déplorable
• Les acteurs absents (voix et modélisation)
• Le gameplay "Beenox", toujours approximatif
Notre note

Test réalisé à partir d'une version PS3.

Après vous avoir donné mon avis sur la version film de The Amazing Spider-Man, c'est aujourd'hui pad en main que je reviens critiquer les aventures du tisseur. Et contrairement à sa distribution "grand public", il n'est d'ailleurs pas déconnant de s'assurer de voir le film avant d'insérer le jeu dans votre console, puisque celui-ci commence à la fin du long métrage de Marc Webb et n'est pas avare en spoilers sur son grand-frère...

Mieux écrit que les deux opus précédents de Beenox (qui avaient pourtant bénéficié d'un scénario de Dan Slott), The Amazing Spider-Man s'ouvre sur une vidéo de propagande pour Oscorp et son nouveau génie de chercheur, Alistair Smythe, digne des meilleures vidéos d'Aperture Science et Abstergo... S'en suit une première prise en main d'un Peter Parker aussi agile que drôle, à l'image là aussi des deux précédentes productions des développeurs. Et si la technique n'est toujours pas au top (textures moyennes, clipping omniprésent, caméra à vous donner le tourni), le tisseur se manipule de manière plutôt simpliste et vient à bout de ses adversaires quelque soit leur nombre dans un gameplay qui rappelle Arkham Asylum, passé à la moulinette du casual gaming.

C'est dès votre première fuite des laboratoires Oscorp que vous pourrez mesurer tout le potentiel du jeu, une fois confronté à l'immensité d'un New York retranscrit avec fidélité. Muni de Osphone, vous pourrez également rester en liaison avec Tante May et retrouver l'appartement de "ce bon vieux Stan" afin de vous reposer avec un ami pour le moins encombrant...
Côté scénario, le jeu offre le strict minimum et se contente de vous laisser enchaîner les ennemis classiques de Spider-Man sans trop chercher à justifier leur présence. Et si le gameplay de la plupart d'entre eux varie suffisamment l'expérience de jeu pour ne pas laisser le joueur sur sa faim, certains combats comme le Rhino ne resteront pas dans les annales !
Petit détail qui ne facilite pas l'immersion d'ailleurs : les acteurs du film sont aux abonnés absents, sans exception. Ainsi, ni modélisation ni doublage d'Andrew Garfield, de la belle Emma Stone ou du caustique Rhys Ifans et place à des versions tout droit tirées des Comics pour ne pas trop dérouter les fans. C'est peut-être pinailler que de réclamer ce genre de mignardises, mais rares seront les gamers que cette mauvaise surprise n'aura pas marqué...

Evidemment, à l'instar de la très grande majorité de ses confrères, le jeu ne devrait vous occuper qu'une toute petite dizaine d'heures en prenant votre temps. Ceci dit, le simple fait d'avoir apporter une dimension bac-à-sable saupoudré d'actions contextuelles dans la ville de New York, ainsi que la multitudes de costumes à débloquer et les très bonnes sensations éprouvées lors d'un simple balancement, devraient offrir au jeu de Beenox un replay value plutôt conséquent. 

The Amazing Spider-Man ne devrait donc pas rester dans les annales. Moins mémorable que Spider-Man 2 et Ultimate Spider-Man en leur temps, le jeu de Beenox s'impose toutefois comme la meilleure des trois productions de la firme et représente un complément solide au film de Marc Webb. Comme son aîné, il souffre toutefois d'un classicisme difficilement pardonnable, malgré des sensations réellement agréables manette en main. A découvrir en occasion pour les plus patients d'entre vous !



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Sullivan
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