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Avengers VS X-Men #5, la review

Avengers VS X-Men #5, la review

ReviewMarvel
On a aimé• John Romita Jr plutôt meilleur
• Wolverine, plus épique que Game of Thrones.
• John Romita Jr No More
On a moins aimé• Tiré par les cheveux de bout en bout
• Des situations improbables
• Un retournement de situation venu de nulle part
Notre note

Dire que je redoutais l'arrivée du très sur-estimé Matt Fraction sur Avengers VS X-Men est un doux euphémisme. Capable de saccager le travail magistral de Joseph Michael Straczinsky sur Thor, d'Ed Brubaker sur Iron Fist et de faire semblant de révolutionner Tony Stark par le vide depuis 3 ans, le scénariste ne m'inspire aucune confiance. Et malheureusement, sa côte n'est pas prête de remonter après l'affront que constitue Avengers VS X-Men #5...

"Bigger, Badder, Better and more Ass Kicky"

Passé l'introduction aussi épique qu'une table de chevet et énième redite du combat stérile qui oppose Vengeurs et Mutants, le scénariste d'un jour nous offre une scène de bravoure tout droit sortie d'X-Men 3 qui fait pourtant son effet, tant le griffu semble tant à la peine que déterminé. Et le problème, c'est que le voile rouge apparaît à peu près au même moment. A partir de cette 4ème page, le crossover 2012 de Marvel rentre dans la surenchère la plus gratuite et la plus totale, oubliant que respecter ses lecteurs devrait faire partie de ses engagements.
Tony Stark (par ailleurs dans une bien mauvaise posture dans la série écrite également par Matt Fraction en parallèle, mais plus fringuant que jamais ici) s'invente une armure de Phenixbuster plus vite qu'un Mac Gyver sous cocaïne, pendant que la représentation de catch bat son plein sur la Lune.
Dieu merci, le dessin de John Romita Jr est plus réussi que ces dernières semaines et l'envie de pester contre le fils de l'un des plus grands artistes du Silver Age est apaisée par un tel regain d'envie. Dommage que cet Avengers VS X-Men 5 constitue son dernier numéro, mais dieu merci : Adam Kubert et Olivier Coipel sont dans l'antichambre, prêt à dégainer leurs plus belles doubles-pages !

"Go go Power Rangers !"

Loin de moi l'envie de vous spoiler l'issue de ce premier acte, et ne lisez ces quelques lignes seulement si vous désirez réellement savoir quel affront la Maison des idées s'apprête à vous faire en l'espace de 5 pages à peine. Vous êtes prévenus.

Passée l'attaque "suicide" (dont il ressort sans une égratignure) d'Iron Man sur le Phenix et sa réfléxion aussi bien sentie qu'un dialogue de Piège en Haute Mer, Matt Fraction nous livre le twist le plus risible de l'année avec l'apparition des Power Rangers X, faction Mutante possédée par le Phenix. Si l'on omet les designs à mourir de rire de ces 5 chevaliers du ciel (mention spéciale à Cyclope Médiévalo-Futuriste), la simple idée de voir la puissance du Phenix se diluer en Emma Frost, Namor, Magik et Colossus (qui devient donc Colossus - Juggernaut - Phenix...) nous paraît aussi absurde que l'idée de confier un scénario à Matt Fraction. Un très, très gros raté.

Offrez nous, s'il vous plait, le second acte d'Avengers VS X-Men le plus vite possible. Après 5 numéros ayant alterné entre l'acceptable et le minable, l'évènement 2012 de Marvel semble naviguer à vue et ne pas savoir se trouver, à l'image du twist de fin de ce premier acte. Et si l'on doit tirer un bilan de ces 5 chapitres écrits par 5 scénaristes différents, seuls Brian M. Bendis et Ed Brubaker sortent leur épingle du jeu, de quoi prouver que dans l'industrie des Comics comme partout, il n'y a pas de hasard.
On espère maintenant que ce statut quo sera le plus bref possible et nous pouvons d'ores et déjà nous rassurer en nous disant que le meilleur est devant nous avec l'arrivée d'Olivier Coipel et Adam Kubert sur le titre !


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Sullivan
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