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Fatale #1, la review

Fatale #1, la review

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Notre note

Après avoir commis trois des plus beaux chefs d'oeuvre du polar avec Sleeper, Criminal et Incognito, Ed Brubaker et Sean Phillips remettent le couvert une 4ème fois avec Fatale, thriller para-normal qui a pour particularité de voir le départ des deux auteurs vers Image Comics, après de bons et loyaux services chez Icon.
Fatale, premier grand Comic-Book de 2012 ? Il se pourrait bien que le titre en prenne le chemin en tout cas...

Josephine : Ange Gardien ?

Annoncé en grandes pompes lors de la San Diego Comic Con 2011, Fatale faisait partie de ce groupe de titres qui nous avaient aidés lors du bilan à attribuer à Image Comics le titre d'éditeur le plus excitant de la convention. Imaginez un peu : les 2 maîtres du polar qui remettent le couvert avec un titre apparemment semblable à leurs précédentes créations mais saupoudré cette fois-ci d'occulte ? En Juillet dernier, on signait tout de suite. En Janvier, on jubile.
L'histoire est simple : elle est celle de Nicholas et de Joséphine, deux personnages pour lesquels tout reste à apprendre, tant le génie de scénariste qu'est Ed Brubaker distille au compte-goutte les informations au fil de la trentaine de pages qui composent ce premier numéro.
Le ton est donné d'entrée lors d'une scène de funérailles où le lecteur est placé dans un contexte glacial, mystérieux et utilisant à merveilles les codes du polar. "Nick" semble être le narrateur, plongé dans des pensées sombres, avant de laisser la place à plusieurs scènes somme toute étranges, "vues du dessus", laissant chacun de nous dans un doute quasi-gênant avant de recommencer à distribuer les pièces du puzzle. A vous de les assembler maintenant, car Fatale est tout sauf une lecture de toilettes. Ici, plongez-vous la tête la première dans l'univers effrayant concocté par les deux auteurs et laissez le monde réel de côté pendant 20 minutes, pour mieux rejoindre la mystérieuse Jo dans ses manipulations sordides !
Dresser un résumé ou un bilan de l'histoire dès la fin de ce premier numéro serait d'ailleurs impossible, tant elle semble riche et complexe, mais nul doute que les 3 numéros à venir nous permettront de dégager peu à peu la brume qui s'amoncelle devant nous...

Image Comics, Always on Top

Plutôt que nous attarder des heures sur le génie créatif de Sean Phillips après avoir encensé son ami et co-créateur, d'autant que nous ne manquerons pas de revenir sur tant de talent lors des reviews des numéros suivants, faisons un pont d'or au génie d'Image.
Papier fin et adapté au style des auteurs, 30 pages sans pubs, des bonus d'une qualité incroyable (exigés par Ed Brubaker himself, qui donne ici des indices sur la suite de son récit en nous parlant de H.P Lovecraft) et un prix très correct font de Fatale #1 un modèle d'édition sur lesquels on aimerait voir s'appuyer les deux majors. Oubliez les Got Milk et autres pubs démodés pour des bonbons infâmes et laissez place à une trentaine de planches qui se laissent dévorer sans aucune gêne. Un vrai bjou !

"RUN THE FUCK AWAY !"

Vous l'aurez compris, Fatale est une merveille. S'il est difficile d'expliquer en quoi le titre est le premier grand immanquable de l'année, les habitués des créations d'Ed Brubaker et Sean Phillips comprendront d'emblée le génie des deux créateurs. Les autres ? Plongez la tête la première dans une aventure noire et intense, qui n'a pas fini de révéler ses secrets ! Tout simplement immanquable, encore plus en Single V.O, pour profiter des bonus passionnants apportés par le scénariste.

Sullivan
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