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Fantastic Four #600, la review (garantie sans spoiler)

Fantastic Four #600, la review (garantie sans spoiler)

ReviewMarvel
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Notre note

Cette review est pour tous ceux qui, en cette ère digitale, luttent encore pour se préserver la surprise de la découverte d’un bon cliffhanger. Pour ceux qui savent résister à la tentation et que le mot spoiler fait fuir à toutes jambes. Bref pour tous ceux qui n’ont pas cliqué surl’article ornant la une du site à propos de Fantastic Four #600, par Jonathan Hickman (The Red Wing, SHIELD), Steve Epting (Captain America), Carmine Di Giandomenico (Iron Man 2.0), Ming Doyle (Girl Comics), Leinil Yu (Wolverine, Secret Invasion) et Farel Dalrymple (Omega The Unknown)

Une pléthore d’artistes autour du scénariste habituel pour un numéro historique qui marque le 50ème anniversaire du quartet qui annonça The Marvel Age Of Comics le 8 août 1961. Et surtout un comic de 100 VRAIES pages inédites. Pas de reprint d’une vieille histoire par nostalgie, pas de multiples bonus sans intérêt ou d’énième récapitulatif des origines des héros. Non, plutôt deux longues histoires qui font vraiment avancer l’intrigue débutée dansFF (ce Fantastique Four #600 étant la suite directe de FF#12), une troisième qui tease l’avenir de la série et deux autres qui sont de jolies vignettes. Ainsi à 8$ la note reste salée mais on passe bien plus volontiers à la caisse que pour Point One.

FF #600 

Surtout que dans ce pavé on a droit à un Jonathan Hickman retrouvé. En effet depuis que Fantastic Four était devenu FF, le scénariste peinait à retrouver le brio dont il avait fait preuve jusque là. Il y avait certes des choses intéressantes, mais aussi trop de maladresses. Et bien Forever (le titre de ce nouvel arc), c’est le retour du Hickman et des FF qu’on aime. On commence donc là où FF#12 s’était arrêté, avec une armada Kree qui débarque sur terre pour la détruire et annihiler les Inhumains de toutes sortes (ceux qu’on connait emmenés par Black Bolt et ceux créés par Hickman issus des différentes cités). On a aussi toujours les Reeds venus des réalités alternatives qui sèment le trouble (l’un d’eux a capturé Dr Doom), et on rajoute l’Anti-Priest d’Annihilius prêt à ouvrir un portail vers la Zone Négative pour lancer une nouvelle Annihilation Wave sur Terre. Le résultat de ce cocktail ce sont 22 pages 100% action, épiques en diable, ponctuées de dialogues justes et savoureux et un cliffhanger des plus réjouissants (oui, ça valait le coup de résister à la tentation). Les dessins de Steve Epting, fins et réalistes, sont toujours aussi agréables et servent parfaitement ce récit aux airs de blockbuster.

Dans la deuxième histoire, aussi longue que la première, on a droit à la genèse de ce cliffhanger. Impossible d’en dire plus sans spoiler, mais il s’agit d’une histoire très efficace, bien écrite et qui ravira ceux qui ont apprécié le final de la partie précédente. Par contre on peut dire que l’italien Carmine Di Giandomenico vient s’ajouter à la liste des talents transalpins à surveiller. Son trait est extrêmement dynamique (et rappelle un peu Stefano Caselli), ses mises en pages efficaces et son sens de la mise en scène à toute épreuve.

Ensuite on a une première histoire courte, mettant en scène Black Bolt et son épouse Medusa. Les lecteurs de FF savent qu’en plus d’être récemment revenu à la vie, le chef des Inhumains est désormais polygame (sans qu’on lui ait demandé son avis). Et bien en 7 pages Hickman montre comment Medusa réagit à cela, et surtout rend les deux Inhumains on ne peut plus… humains. Loin de la bluette, on a au contraire droit à un récit touchant mettant en scène les deux amants. Et Ming Doyle l’illustre parfaitement.

GalactusEnsuite c’est l’heure du teasing, avec quelques pages narrant une entrevue entre Reed Richards et Galactus. Là encore c’est bien écrit, ça promet de belles choses pour la suite de Forever, et surtout ça tire bien partie des évènements comptés dans le premier arc de The Mighty Thor deMatt Fraction (Invincible Iron Man) et Olivier Coipel (Thor, House Of M), sans obliger à lire ledit arc non plus rassurez-vous. Au dessin Yu est honnête, même si ce n’est pas non plus sa meilleure prestation.

Et pour finir une petite histoire de Franklin et Leech tournant autour des pouvoirs retrouvés du petit Richards. C’est mignon et bien fait, mais reste à savoir si ça aura un intérêt pour la suite ou si c’est juste une fantaisie d’Hickman et Farel Dalrymple.

Au final ce Fantastic Four #600 vaut donc largement le coup. Les deux premières histoires auraient à elles seules pu en justifier l’acquisition, rien que pour le cliffhanger et sa genèse. Mais comme en plus on a trois autres histoires courtes qui valent le détour, on ne va pas se plaindre. Les dessins des divers artistes sont de surcroît tous convaincants, alors que dire de plus à part vivement la suite ?

Les plus : Le cliffhanger et sa genèse

                Un Hickman retrouvé en termes d’écriture

                100 VRAIES pages

Les moins : Elle compte la dernière histoire ou pas ?

                   Il faut lire Fantastic Four ET FF pour avoir la suite

                   8$/€ ça reste pas donné

Notes

Scénario : 4,5/5

Dessin : 4/5

Globale : 4,5/5

Jeffzewanderer
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