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Penguin : Pain And Prejudice #2, la review

Penguin : Pain And Prejudice #2, la review

ReviewDc Comics
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Notre note
Le Penguin : Pain And Prejudice #2 est sorti le 9 novembre dernier et est toujours scénarisé par Gregg Hurwitz qui est accompagné par Szymon Kudranski au dessin ainsi qu'à l'encrage et par John Kalisz à la colorisation.

Après la bonne surprise qu'avait été la lecture du Penguin : Pain And Prejudice #1, je dois avouer que j'étais plutôt curieux de lire ce second numéro de la mini-série.

 À la toute fin du précédent épisode, Batman faisait son entrée dans le repère d'Oswald Cobblepbot et de ses "associés" dans le but d'obtenir des réponses sur le vol d'un rubis nommé "l'œuf du Dragon". On constate ici l'emprise qu'exerce le Chevalier Noir sur les différents voyous de par sa position de protecteur de la ville de Gotham.

Quelques pages plus loin, on retrouve le Pingouin devant son miroir et on remarque l'attention singulière qu'il accorde au justicier, notamment en ce qui concerne son physique qu'il envie particulièrement. En effet, il exprime à son encontre une forte jalousie mêler à une frustration non dissimulée et aime à s'imaginer ce qu'il pourrait ressentir si il lui ressemblait.

À l'instar du précédent numéro, Gregg Hurwitz nous propose ici des flashbacks en rapport avec l'enfance d'Oswald Cobblepot. On ne peut s'empêcher de constater à nouveau les épreuves qu'il a surmonté pour s'affirmer en tant que tel et qu'elles ont été ses premières "actions" vis à vis des membres de sa famille.

Un autre point qui a son importance dans l'évolution du personnage et qui est abordé par le scénariste : la relation particulière qu'il a entretenu avec sa mère. Mis à part son attrait pour les oiseaux, c'est elle, elle seule, qui lui a offert un amour et une attention qui lui ont permis de "survivre" jusqu'à aujourd'hui.

 Ainsi, les actes qu'il a commis étant enfant n'étaient-ils motivés que par la vengeance ou bien par le profond désir de ne devenir que le seul être aimé aux yeux de sa mère? Une question que nous laisse nous poser Gregg Hurwitz à travers une histoire prenante et véritablement tragique.

Enfin, un petit mot sur les planches de Szymon Kudranksi qui contribuent une nouvelle fois à renforcer l'ambiance de cet épisode. En effet, certains angles choisis sont très cinématographiques et permettent de mettre en avant des points importants, malgré un encrage très présent qui épaissit la noirceur du récit.

Dans ce sens, on imagine sans mal une adaptation en long-métrage, sorte de thriller presque cauchemardesque autour du complexe d’œdipe lié au Pingouin.

 

En conclusion, ce second numéro est une réussite grâce au scénario de Gregg Hurwitz qui continue de nous présenter les origines du personnage d'une manière intelligente. Toutefois et au risque de me répéter, ce titre n'est pas à mettre entre toutes les mains car certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du plus jeune public, tant par leur violence graphique que psychologique.

iSpawn
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