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Justice League #2, la review

Justice League #2, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Sorti la même semaine que les deuxièmes épisodes de Batman et Wonder Woman, Justice League #2 devait en faire beaucoup pour tenir son rang de titre le plus important de ce relaunch, du moins comme l'avait annoncé DC Comics. Après une entame plus qu'honorable, il fallait ici confirmer, voire surpasser cette qualité.

Metropolis Rumble !

La fin du dernier numéro nous promettait une confrontation d'anthologie entre les deux icônes de DC, à savoir Superman et Batman. On doit reconnaître qu'on est pas du tout déçu ici, les deux se jetant l'un contre l'autre au gré de pages magnifiques, mais ici point de fan-service pour les aficionados du Chevalier Noir, Geoff Johns fait bien sentir qu'en affrontement direct et sans préparation, la chauve-souris n'est qu'un fétu de paille face au Kryptonien. Ce combat va d'ailleurs vite tourner à la foire à l'empoigne puisque Green Lantern va se joindre à la fête ainsi qu'un autre membre de l'équipe ici introduit, Flash. Mention spéciale d'ailleurs pour ce dernier qui est une véritable bouffée de fraîcheur par son humour. Cependant, très vite on se rend compte que le scénariste d'Aquaman joue encore la surenchère avec ses personnages, les dépeignant tous comme des gamins arrogants. Mais c'est sans doute ici son but, montrer comment le travail en équipe fut difficile à ses débuts à cause de toutes ces fortes individualités, et présente Batman comme pierre angulaire de ce projet puisqu'il va être la pointe de sagesse qui va permettre que l'ensemble garde sa cohérence. Reste en dehors de cette lente construction une menace qui prend de plus en plus d'ampleur, avec un Darkseid clairement annoncé et une genèse de Cyborg qui commence à se faire de plus en plus précise, ces deux points avançant lentement mais sûrement, à la manière de ce que fait Johns sur l'ensemble de ses titres.



Second Coming

L'autre point important de ce titre est évidemment le retour de Jim Lee sur la table à dessin. Si le premier épisode avait un peu déçu par une qualité un peu en deçà de ce que l'on peut attendre du légendaire dessinateur de Hush, X-Men et tant d'autres, ici on sent qu'il se dégrippe au fur et à mesure et qu'il nous sert des pages d'anthologie. Que ce soit sur les pages qui fourmillent de détails à celle plus posées, il n'est jamais pris en erreur. Et il se fait plaisir en alignant des double-pages d'un impact fou, montrant qu'il est effectivement le champion du dynamisme frappant. Et cela ne lui pose aucun souci de passer d'un univers à autres, d'un labo high-tech à des égouts dégoulinants. On sent que d'ici un ou deux numéros, on retrouvera Lee dans sa forme optimale pour notre plus grand plaisir. D'autant plus que Scott Williams n'a lui pas du tout perdu la main, et encre comme si sa vie en dépendait. Quelques réserves peuvent être faites sur la colorisation d'Alex Sinclair qui parfois aplati le dessin, mais rien de bien méchant. On attend d'autant plus la suite que l'on nous promet l'arrivée d'un nouveau membre qui risque d'accroître l'indice de tôle froissée et d'explosion de ce titre.



Encore un numéro qui sent bon le blockbuster tout en puissance, et si Geoff Johns en fait parfois un peu trop, on sent que c'est pour servir son récit, et en faire ainsi un titre pas aussi bas du front qu'il n'y paraît. Et Jim Lee étant l'un des principaux arguments de cette série, cela fait plus que plaisir de le revoir retrouver son niveau d'antan. Si on attend avec impatience le numéro suivant, c'est que le pari est réussi !

Alfro
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