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Brightest Day #1 (VF), la review

Brightest Day #1 (VF), la review

ReviewPanini
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Notre note

Alors qu'en VO, l'univers DC vient tout juste d'être rebooté, nous en France, on a quelques retards ! On embraye donc seulement avec Brightest Day, le grand événement de l'année dernière qui nous arrive enfin. Alors, sa grande réputation est-elle méritée ?

Si vous avez lu Blackest Night auparavant, vous n'avez pas besoin d'une piqûre de rappel, si non, lisez ce qui suit. Il y a peu, une armée de Black Lanterns, qui sont en réalité des anciens héros morts zombifiés par des anneaux noirs, a envahi le monde. On apprenait par la suite que c'était Nekron qui les avaient envoyés, en utilisant l'énegie de l'Anti-Monitor dans le but d'éradiquer toute forme de vie en s'attaquant à la Terre, berceau de la vie dans tout l'univers. Ces assauts ont été repoussé par nos héros, devenus momentanément des White Lanterns, et douze héros et vilains ont été ressuscité pour une obscure raison. Il s'agit de Deadman, Hawkman, Hawkgirl, Aquaman, Martian Manhunter,Reverse Flash, Firestorm, Jade, Boomerang, Maxwell Lord, Osiris et the Hawk.


On fait donc connaissance avec ces personnages dans ce premier numéro. Si certains personnages sont clairement mis en avant, tel qu'Aquaman, Martian, les Hawks et Firestorm, c'est clairement Deadman qui sera le héros prépondérant, principal, et lien entre ces divers protagonistes. Seul porteur d'anneau blanc, il est baladé par la lanterne entre les douze revenants, et il est censé les aider à vivre. Cependant, ces derniers ont de gros problèmes à résoudre. Arthur Curry invoque des cadavres de la faune aquatique et aura fort à faire avec le retour de Black Manta, Firestorm est encore traumatisé par sa version Black Lantern, qui serait peut-être pas si morte que ça, Hawkman et Hawkgirl découvrent qu'on tente de manipuler les restes de leurs anciennes incarnations... Bref, ce n'est pas la joie du côté de nos ressuscités, qui se demandent encore pourquoi ils ont été choisis.

Car Geoff Johns et Peter Tomasi prennent leur temps, et on sent que ce premier numéro (qui contient les épisodes 0, 1, 2 et 3) n'est encore qu'une introduction à la suite. Les divers plots se distillent, même si l'on reste encore concentré sur une moitié de personnages (six sur douze, globalement), beaucoup de questions germent et devraient trouver leurs réponses dans les prochains numéros. C'est donc une bonne entrée, qui met en place l'évènement en laissant une grosse part de mystère dont on espère qu'il ne nous décevra pas.

Brightest Day, de par son rythme bimensuel en VO, a dû utiliser les ressources de plusieurs artistes pour pouvoir sortir en temps et en heure. Et donc, officient dans ce premier numéro Fernando Pasarin, Ivan Reis, Patrick Gleason, Ardian Syat, Scott Clark et Joe Prado (tout ça!). Ils livrent tous un travail correct, bien qu'il ne s'agisse pas du meilleur boulot de ces artistes (notamment Reis et Gleason, lisez Aquaman #1 et Batman and Robin #1 pour vous en convaincre), on prend plaisir à parcourir les 128 pages de ce volume et à savourer chaque illustration, avec un petit plus pour Pasarin sur le premier épisode qui s'en tire avec les honneurs et qui est un très bon substitut à un Ivan Reis en plus petite forme qu'il ne l'était sur Blackest Night.


Voici donc un premier numéro honnête, aussi bien en termes de scénario que de dessin. Bien qu'il n'atteigne pas des sommets, il remplit parfaitement son rôle d'introduction, et donne réellement envie de lire la suite. Vite, une autre fournée !

Kani
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