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Green Arrow #1, la review

Green Arrow #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Après un départ en fanfare (Justice LeagueAction Comics et Detective Comics), la semaine continue avec un nouveau numéro 1 (le 6ème!) pour Green Arrow. Le personnage connu du grand public grâce à la série Smallville revient entre les mains de JT Krul qui se retrouve cette fois libre de faire ce qu'il veut, et comme on va le voir le personnage a vraiment été rebooté. Celui qui ne manque jamais sa cible réussira-t-il à atteindre le coeur du public ?

Rajeuni, toujours à la tête de son entreprise, voyageant autour du monde pour traquer les méchants, le personnage est définitivement changé et nous rappelle d'emblée son alter ego dans la série de la CW, ne serait-ce que dans le costume. Préférant s'occuper des bad guys plutôt que de diriger son entreprise, il profite de son argent et de sa technologie pour rendre la justice. On le retrouve à Paris où il s'en prend à des vilains de 19ème zone (au moins). Vite rattrapés et emprisonnés, ces derniers n'ont d'intérêt que pour introduire les super-vilains qui les feront évader puis vont s'en prendre à notre Robin des Bois moderne en directe à la télévision!

Ce nouveau Green Arrow est aidé par deux acolytes, Naomi qui l'assiste avec ses super-ordinateurs (nous rappelant ainsi Oracle dans l'univers DC, mais surtout Chloe Sullivan dans Smallville) et Jax qui travaille pour lui et l'aide à créer ses armes. On sent tout de suite un trio bien stéréoptypé comme on a pu le voir dans les pires séries TV ou comics des années 90. Cet effet est d'ailleurs accentué par les dessins de Dan Jurgens et George Pérez, nous rappelant Image à la grande époque.

Pour un lecteur de l'ancien univers DC, cette nouvelle version du personnage risque de ne pas passer. JT Krul a 15 ans de retard sur son scénario (malgré le fait qu'il ait longtemps écrit les aventures d'Oliver Queen avant le relaunch) et détruit au passage un membre très intéressant de la Justice League. L'histoire et les combats sont insipides, faussement badass, et on se demande pourquoi notre héros se casse la tête à aller dénicher des vilains comme ça à l'autre bout du monde, avant de se rendre compte que c'est certainement parce que personne ne veut de lui aux USA. Si la cible de DC avec cette série est le spectateur lambda de Smallville, alors peut-être feront-ils mouche, sinon le tir est manqué.

La note de Manu : 2,5/5

Manu
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