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Justice League #1, la review

Justice League #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Il est là ! Après de longues semaines d'attente, il nous était difficile d'attendre de recevoir en mains propres notre exemplaire de Justice League, plutôt que de céder aux stupides sirènes des pirates ayant résonné hier soir pour vous livrer une critique constructive plutôt qu'un avis biaisé par une lecture sur un écran glacial... Alors que Flashpoint #5 ne peut que décevoir, DC Comics réussit le tour de force de nous faire oublier cet échec le temps d'une lecture supposée amener ici tout son nouvel univers : les fameux New 52 !


On prend les mêmes et on recommence ?

On ne va pas se le cacher, l'attente était immense au moment de découvrir ce Justice League #1. Teasés depuis des mois, les New 52 nous ont d'abord fait paniquer avant de rassurer les lecteurs et de parfois les perdre dans les méandres d'explications tordues (le pantalon de Wonder Woman, vous vous souvenez?)... Mais le fait est qu'au moment de découvrir un #1 aussi historique que celui-ci, les mains tremblent quelque peu et la pression sur les épaules de Geoff Johns, Jim Lee et l'excellent Scott Williams s'abat soudainement sur le petit quart d'heure de lecture que nous nous apprêtons à passer à leurs côtés !
De l'humour, du fun et de l'action, c'est peut-être la recette qu'il a manqué à la Justice League of America depuis des années pour passionner... 
Ici, exit les seconds couteaux tels que Donna Troy, Arsenal et consorts et place aux tauliers/stars de DC Comics que sont Green Lantern et Batman.
De leur rencontre sous tension relatée dans la preview diffusée il y a des mois à leur arrivée à Metropolis, Geoff Johns appuie et souligne les traits de caractère de Hal Jordan et Batman à ne plus savoir qu'en faire, flirtant dangereusement avec l'auto-parodie. Après tout, ce relaunch étant destiné à un lectorat neuf et vierge de toute continuité, il faut bien faire rentrer dans les esprits que l'alter ego de Green Lantern est un casse cou ramenard et un tantinet insupportable, tandis que Batman est un Chevalier Noir mono-maniaque et habité par des obsessions parfois étranges...
Le salut vient du fait que les dialogues sont, et c'est une habitude avec l'auteur, écrits à merveille, tournant parfois en dérision les caractères monocordes des deux héros.
S'en suit une rapide présentation d'un Vic Stone cyborg-to-be, encore joueur de Football Américain à Metropolis et (encore) pourvu de tous ses membres. Geoff Johns nous l'assure : La création de Cyborg est l'élément central de ce premier arc de constitution d'une Justice League qui va avoir fort à faire face à un adversaire divin : Darkseid !


"Are you freaking kidding me ?"

Passé les affres d'un scénario presque convenu mais tout à fait efficace, c'est le dessin de Jim Lee qui frappe. Si le maître absolu des années 90 n'a pas (encore) retrouvé ses automatismes d'antan, nul doute que la machine sera parfaitement réglée pour un second numéro qui se fait déjà attendre comme le messie par beaucoup de dingues de la Distinguée Concurrence...
En effet, certaines cases transpirent l'empressement (à moins que ce soit la pression de revenir des années après sur les terres qu'il aime tant?) tandis que d'autres démontrent que le temps passé loin des tables à dessin n'a que peu entamé le talent de l'Américain...
On notera notamment les créations de Green Lantern, majestueuses et détaillés comme l'artiste sait si bien le faire, aux côtés d'une dernière page cliffhanger qui ne peut que déclencher un compte à rebours de 31 jours chez les lecteurs en quête de vérité avec ce qui s'annonce déjà comme un combat dantesque entre les 2 piliers de l'univers DC !

Au final, Justice League #1 ne déçoit pas, remplit son contrat de blockbuster assumé et rassure avec une performance solide de la part de chacun des 3 auteurs phares que sont Geoff Johns, Jim Lee et Scott Williams, sans qu'aucun ne réalise ici de chef d'oeuvre personnel. Destiné à mieux vivre en volume relié, cet arc de la Justice League a le mérite de lancer officiellement le relaunch et les New 52, même si son intrigue se passe 5 ans avant les titres qui débarquent dès Mercredi prochain, avec le lancement cette fois-ci officieux du vrai nouvel univers DC !
Pour le titre le plus attendu de 2011, Justice League #1 s'en sort haut la main !

Sullivan
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