Une fois n'est pas coutume, les nombreuses sorties VO proposées par les éditeurs américains de tous bords passent sous notre loupe attentive, afin d'en retirer les titres les plus susceptibles de vous intéresser ! C'est le principe de notre Checklist hebdomadaire, à retrouver régulièrement sur COMICSBLOG !
Bien entendu, entre les titres que vous suivez et les autres nouveautés à pister, il y a peut-être des sorties que vous allez préférer à notre sélection. Profitez alors de la section commentaires pour nous partager ce que vous lirez !
A découvrir chez Boom! Studios cette semaine, un nouveau titre indé qui montre que l'éditeur n'est pas qu'expert dans l'exploitation de licences. Abbott est l'essai en creator owned de Saladin Ahmed, romancier qu'on a retrouvé récemment sur le titre Black Bolt chez Marvel, et qui nous propose ici avec Sami Kivela un titre aux apparences de polar où Abbott, l'héroïne qui donne son nom au comic book, va enquêter sur des crimes crapuleux qui pourraient être liés à la mort de son mari. Au vu des planches déjà aperçues, l'ambiance cinématographique semble être au rendez-vous !
Nouveau venu dans l'imprint Top Cow d'Image Comics, Dissonance s'annonce assez bizarre, en témoigne sa cover. Le titre a ceci d'atypique qu'en plus de son scénariste et du dessinateur, il profitera des travaux d'une designer, Melita Curphy, pour mettre en scène le monde imaginé par le trio, une Terre parallèle sur laquelle des créatures mi-homme, mi-esprit, les Fantasmen, évoluent. Sur cette planète particulière, deux frères aux visions diamétralement opposées se chargeront de prouver leur valeur pour intégrer un groupe qui domine secrètement le monde. Ca vous intrigue ? Ce sera à découvrir dès demain.
En amont de la venue de la saison 2 sur FX, et sous l'égide Legacy, Marvel proposera une nouvelle mini-série Legion, pour un trip visiblement halluciné dans l'univers mutant. Et qui de mieux pour partir en couilles que ce cher Peter Milligan ? Le titre s'intéressera à David Haller, fils de Charles Xavier, qui a bien du mal à contenir ses troubles de personnalités multiples, chacune d'elles étant associée à un pouvoir aussi puissant que dangereux. Le problème se posera lorsqu'une nouvelle personnalité émergera, plus dangereuse que les autres et prête à prendre le dessus (un pitch qui nous rappelle Split, d'ailleurs). Le tout sera servi par les dessins de Wilfredo Torres, habitué aux fous puisqu'on l'a vu il n'y a pas si longtemps sur Moon Knight.
Bien que le titre commence à accuser de sérieux délais pour ses prochains numéros, Doomsday Clock sera à l'heure (HAHA) dès demain. La rencontre entre les univers de Watchmen et DC Comics est désormais actée, et il nous tarde de voir, à la fois par curiosité, un peu malsaine il faut l'avouer, ce que Johns va continuer de développer après un second numéro assez riche dans son contenu et son propos. Et si le non-respect (?) à l'oeuvre d'Alan Moore va grandissant, on profitera sûrement de nouveaux clins d'oeil graphiques par Gary Frank.
Après une longue pause amorcée depuis l'été dernier, Sex Criminals est de retour pour son cinquième arc, et on l'accueille avec plaisir ! A la fois continuation et potentiel point d'entrée, le texte de résumé nous annonce un début d'arc "sans sexe et sans crime", ce qui est tout à fait inconcevable pour le titre, qu'on attend déjanté et drôle comme à son habitude. L'une des pépites d'Image Comics qui commençait à nous manquer, et c'est donc avec plaisir qu'on retrouvera ce 21e numéro.
Et puisqu'on parle de Chip Zdarsky, accordons-lui une seconde place dans notre Checklist de la semaine avec le second numéro de Marvel Two-In-One, le titre que beaucoup espèrent être une amorce à un véritable retour des Fantastic Four dans les publications de la Maison des Idées. Le premier numéro, bien que très carré, s'est montré fort sympathique, et on ira à la découverte de ce second chapitre, dans lequel Human Torch et The Thing partent en quête de leurs deux compagnons, alors que Dr. Doom leur mettra des batons dans les roues (ou pas ?). Avec Jim Cheung aux dessins, le voyage promet d'être joli.
Après une première mini-série démarrée en 2016, DC Comics redonne un coup de projecteur à Raven, fille de Trigon, pour un titre en douze numéros sur lequel officiera Marv Wolfman, co-créateur du personnage. Le titre jonglera entre la vie personnelle de Raven et l'affrontement contre des forces obscures, dans un récit qui devrait attirer ceux à la recherche de l'univers Dark dans les publications de l'éditeur à deux lettres.
Oubliez la série TV proposée par ABC, pour laquelle une poignée de malheureux se bat au travers d'une ridicule pétition, et concentrons-nous sur la prochaine version papier, cette mini-série pilotée par Al Ewing (actuellement sur No Surrender), dans laquelle les Inhumans vont aller se mesurer aux Progenitors, des êtres plus vieux que la Terre elle-même, et qui la menacent à présent. La dernière mini de Christopher Priest ayant été plutôt sympathique, on espère qu'Ewing saura en faire autant.
Bien entendu, impossible de finir ce tour d'horizon sans re-parler de No Surrender qui entamera sa troisième partie cette semaine. Après une retcon digne des plus grandes retcons concernant Voyager, il est temps d'essayer de comprendre ce qu'il se passe sur Terre, la planète ayant été "volée" alors que la Lethal Legion et le Black Order s'affrontent sans que l'on sache pourquoi. Les dessins de Pepe Larraz sont toujours agréables, et pour l'instant No Surrender est assez plaisant à suivre, pour ce genre de blockbuster.
On va vous la faire simple pour vendre ce titre là. Publié chez Dark Horse, le titre associe Neil Gaiman, l'artiste P. Craig Russell, pour un récit lovecraftien dans lequel un homme arrive à Innsmouth pour y ouvrir une échope, avant de se rendre compte que la fin du monde pourrait être très proche (et que son instrument est un loup-garou). L'éditeur propose une nouvelle édition, avec des bonus inédits, le tout pour moins de 20 euros. On recommande.
Parmi les derniers titres du Vertigo récents, on retrouve cette série en nuit numéros, Savage Things, écrite par Justin Jordan et illustrée par Ibrahim Moustafa. Le récit suit deux hommes psychopathes qui règlent leurs compte, à la fois entre eux, mais aussi aux hommes véreux qui les ont formé à être de véritables machines à tuer. Si la fin, on vous l'avoue, n'est pas aussi puissant qu'elle l'aurait pu, le titre démarre comme un gros coup de poing dans le ventre par sa violence et un rythme énervé au possible. L'album complet est à retrouver pour la somme de 17 euros.
