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Frankenstein, Agent of S.H.A.D.E. #1, la review

Frankenstein, Agent of S.H.A.D.E. #1, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Qui ne connaît pas Frankenstein ? Ce monstre, créé en 1818 par Mary Shelley, fait maintenant parti du domaine public, et autant DC que Marvel utilise sa version et sa vision dans chacun de ses univers. Il n'est donc pas étonnant de retrouver un titre utilisant Frankenstein parmi les New 52.

Ici, il n'est pas vraiment question de relaunch. Revoir les origines de Frankenstein? Cela n'est pas nécessaire. Tout le monde le connaît, et sait d'où il vient. Nous retrouvons donc notre monstre en tant qu'agent du S.H.A.D.E, Super Human Advanced Defense Executive, une agence secrète américaine dirigée par Father Time et basée dans l'Ant Farm. Cette agence est chargée d'éliminer toutes les menaces sortant de l'ordinaire. Le personnage est posé, rien besoin de plus. Dès les premières pages, un gros monstre attaque une petite ville du nord ouest américain, et Franky est dépêché sur place. Non seulement il va devoir s'occuper de cette menace qui se multiplie en une armée aussi vite que la Tektonik en son époque, mais il va devoir également retrouver et sauver sa femme Madame Frankenstein également agent du SHADE et portée disparue sur le terrain. Father Time adjoint à Frankenstein une équipe de monstre contre sa volonté, et c'est parti pour le carnage. S'en suit de l'action qui permet de placer chacun des protagonistes, de découvrir leurs capacités.



Après l'excellent Animal Man, Jeff Lemire signe ici un second titre pour les New 52. Malheureusement, le canadien est bien moins inspiré, et il nous livre un titre impersonnel. Déjà que Seven Soldiers de Morrison rappelait le BPRD, cette équipe la est un mélange consanguin des deux. Et qui mieux qu'une petite fille en tenue d'écolière pour représenter Father Time ? Craquage personnel de notre ami Jeff ? On peut au moins lui reconnaitre d'installer son équipe qui permet à tout lecteur de prendre ce #1 sans se soucier d'un quelconque passé. Une grosse menace arrive, Frankenstein débarque seul au début de l'histoire, il se fait adjoindre une équipe, une intrigue amoureuse qui permet  de situer le personnage et lui rajouter de la profondeur, go baston, et cliffhanger. Cela parait même trop académique. La seule prise de position de Lemire est cette petite fille pour Father Time, tout le reste n'étant qu'hommage et références. La narration au travers de l'ordinateur apporte de la lourdeur à un récit qui n'en avait pas besoin. 

Au niveau du dessin Alberto Ponticelli sied parfaitement à l'ambiance monstrueuse qui émane de ce single, mais est très irrégulier. Ainsi, Frankenstein n'est pas reconnaissable entre certaines planches. Le niveau de détail au sein d'une même case entrante également une certaine gêne visuelle. Une telle disparité même voulue n'est pas du plus bel effet. Les monstres qui envahissent la petite bourgade américaine sont par moment symbolisés uniquement par un trait extérieur et des dents. On peut également observer quelques problèmes anatomiques par moment. La colorisation  de Jose Villarrubia est dans le même style que Captain Atom, mais cela n'a pas le même rendu allant si bien au clone de Dr Manhattan.



Malgré ces défauts, l'ensemble est loin d'être mauvais et se lit plutôt bien. De l'action, un titre facilement accessible, une ambiance décalée et monstrueuse totalement assumée et surtout un personnage principal auquel on s'attache. Frankenstein, Agent of S.H.A.D.E met peut être un peu de temps à démarrer, mais tout se goupille comme il faut, et malgré tous les points négatifs listés ci dessus, cela reste un #1 honorable.

Apteis
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