Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Resurrection Man #1, la review

Resurrection Man #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

Le rebaunch des New 52 est également l'occasion pour DC de ressortir des vieux personnages oubliés, et pas seulement de réécrire les origines de ses super héros mainstream. Un de ces titres est Resurrection Man, série publiée à la fin des années 90 et attendu par un grand nombre des fans originels.

DC a eu la bonne idée pour ce titre d'aller chercher les créateurs du personnage, Dan Abnett et Andy Lanning, ce qui a rassuré a un grand nombre de lecteurs. La série s'était étalée sur deux ans, pour un total de vingt-sept numéros. Mais avant tout, qu'en est il de ce premier numéro ?
 
Resurrection Man, qui c'est ? Mitch de son prénom, il possède un pouvoir étonnant. Quand il meurt, il renaît (logique), mais en cadeau bonus, il obtient un pouvoir différent à chaque fois. Au début du titre, notre héros allongé dans une morgue, se réveille, avec des pouvoirs magnétique. Il sent le métal, interagit avec les éléments électroniques, mais on n'en sait guère plus sur lui. On suit Mitch dans une quête dont on ne sait réellement le but, sans savoir d'où il tient ses capacités, avec les événements s'enchainant un peu rapidement, sans réelle cohérence, ni trop d'explications, avant de rentrer dans le vif du sujet, et l'attaque d'un démon venant un peu de nul part. On n'apprend rien sur ses origines, sur la manière dont il obtient ses pouvoirs. On apprend juste qu'il est traqué par plusieurs parties, et que son âme possède une certaine valeur.

Resurrection Man 

 
On reste grandement sur notre faim concernant ce titre. Non pas qu'il soit mauvais, mais il possède un potentiel monstre devant les capacités de Resurrection Man. La narration assurée par Mitch  est de bon niveau, mais certains dialogues sont au raz des pâquerettes. On arrive à s'identifier au personnage au fil de la lecture, à ressentir ce qu'il ressent, mais les auteurs réussissent également le tour de force à nous en déconnecter aussitôt. Frustrant ! Du coté du dessin, rien de transcendant, Fernando Dagnino assure le minimum syndical. Le design du monstre semble par contre pompé sur la vision d'une déesse indienne par un collégien en cours d'Art Plastiques. 
 
Malgré tous les défauts que l'on peut trouver à Resurrection Man, il reste enthousiasmant et se pose comme un outsider intéressant parmi les 52 titres. Entre son passé éditorial et une aura encore importante parmi les nombreux fans de la première heure, et le potentiel du héros qui si il est bien exploité, est quasi illimité, donnons une chance à ce à Mitch et à la série qui comme son héros, revient des mort.

Resurrection Man 

Apteis
à lire également
Commentaires (2)
Vous devez être connecté pour participer