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Fear Itself #3, la review

Fear Itself #3, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Après un premier numéro assez enthousiasmant et un deuxième qui mettait à mal les espoirs qu'on avait acquis grâce à l'incipit, on était un peu sur l'expectative concernant la suite de l'event Marvel. On attaque donc la lecture du troisième numéro, se demandant s'il suivra le chemin du tout premier, ou du suivant.

L'attaque des "Méritants"

Le principal reproche qu'on faisait au précédent épisode, c'était qu'on était face à des scènes de mise en place très répétitives, et passablement ennuyantes sur la fin. Ici, Matt Fraction prend carrément le contre-pied de cela, là où il nous avait assommé par sa lenteur, à présent il nous montre un affrontement global. Aux quatre coins du monde se pressent les héros pour échanger des salades de phalanges avec les Méritants, ou des robots nazis, sans qu'ils ne comprennent quoique ce soit. C'est d'ailleurs ce que dit Steve Rogers, ils sont pour le moment dans la phase de réaction, où ils doivent se battre avant de pouvoir comprendre à quoi ils ont à faire. L'ensemble est mouvementé, on sent que Fraction a vraiment eu le désir d'en faire un événement international. Les scènes de baston se succèdent, presque trop d'ailleurs, mais on ne s'en plaint pas. Le passage sur Asgard est intéressant, permettant d'expliquer un peu la colère exagérée d'Odin, mais on reste cependant un peu dubitatif quand aux intentions de chacun, mais encore une fois, rien de dramatique. Une scène retient particulièrement notre intention, c'est l'affrontement entre Sin et Captain America. La fille de Crâne Rouge se débarrassant de son adversaire de façon très sèche, sans dramatisation excessive, le scénariste souhaitant sans doute par là montrer toute la violence de l'attaque des séides du Serpent. En somme, on sent bien que l'action s'accélère et les atermoiements finis, on assiste à une guerre totale et rêche, qui ne va que s'amplifier avec l'implication personnelle de Steve Rogers.

WAR!

Là où on n'a jamais émit de critique, c'est vis-à-vis du dessin de Stuart Immonen. Chaque épisode est l'occasion pour nous de vanter las mérites de son trait, sa maîtrise des personnages et l'ampleur qu'il sait donner aux scènes grandiose de ce crossover. Maintenant que l'action a vraiment prit le pas sur les scènes d'introduction, le dessinateur américain se lâche totalement, et donne une puissance et une profondeur aux différentes batailles qui est totalement stupéfiantes. Il rend à merveille le fourmillement de cette guerre qui n'a rien de propre, sans pour autant sacrifier à la lisibilité de l'ensemble. Et event de l'été oblige, il faut sortir les splash-pages de rigueur. Demandez à Sullivan ce qu'il a pensé de cette pleine page représentant la Chose, notre rédac' chef s'en ai toujours pas remis (il se réveille en pleine nuit, tout en sueur et criant: "It's clobberin' time !!!"). Cependant, le génie d'Immonen se situe aussi dans sa maîtrise d'éléments plus subtils. On le sait, il a en réserve une approche plus expérimentale de son art, et dans certaines cases on ressent cela, utilisant ces techniques de manières totalement justifiée. Et on le rajoute encore une fois, mais Laura Martin est sans doute la plus grande coloriste actuelle, s'adaptant à chaque style de l'illustrateur pour en magnifier les traits.

Ainsi, sans perdre les qualités que l'on lui reconnaissait depuis le début, le crossover Marvel s'envole enfin en déclenchant des événements un peu partout. On pourra regretter une intrigue qui n'arrive pas trop à se centrer, et des sautes de rythmes un peu trop excessives. Mais ce numéro remplit son rôle d'épisode d'une série d'entertainement. On espère maintenant que les choses on finit par démarrer, qu'une véritable intrigue va naître, se mettant au diapason d'une partie graphique toujours de qualité (c'est un euphémisme).

Alfro
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