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Dracula, Motherf**cker!, horreur psychédélique par Alex de Campi et Erica Henderson (Squirrel Girl)

Dracula, Motherf**cker!, horreur psychédélique par Alex de Campi et Erica Henderson (Squirrel Girl)

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Pendant que les studios Universal se ré-intéressent au cas de Dracula, dans la perspective d'un regard plus féminin sur la créature, la scénariste Alex de Campi et l'artiste Erica Henderson prennent les devants avec le roman graphique Dracula, Motherf**cker!. Une lecture du mythe sous l'angle d'un cinéma d'horreur poussiéreux, de vieilles bobines aux couleurs saturées, dans le paysage d'une Los Angeles des années 1970. De (magnifiques) premières pages accompagnent l'annonce, avec une belle palette de styles où Henderson abandonne le mignon de Squirrel Girl au profit d'un ensemble plus abstrait et clair-obscur.

Dans Dracula, Motherf**cker!, le monstre de Transylvanie a voyagé jusqu'en Autriche, à Vienne, où il sera capturé, enfermé et enseveli pendant plusieurs dizaines d'années. Lorsque la bête est libérée, une piste de cadavres commence à se former dans les quartiers résidentiels de la ville, et un photographe judiciaire, chargé de capturer les scènes de meurtre pour aider les enquêteurs, va se retrouver peu à peu confronté au vampire dans cet inquiétant décor urbain. Apparemment, le sergent Al Powell de Die Hard est aussi de la partie (et toujours à l'autre bout du téléphone, un flic en télé-travail avant que l'idée ne devienne cool).
 
Alex de Campi, en grande partie responsable de la révolution de l'horreur chez Archie Comics (avec l'excellent Archie vs Predator) et autrice incontournable du répertoire de l'épouvante en bande-dessinée, explique avoir cherché à saisir plusieurs sensibilités pour cette énième relecture du mythe de Dracula. En s'inspirant par exemple du manga Full Metal Alchemist et la peinture d'un Alucard abstrait, plus conceptuel et moins corpusculaire, l'héritage de Takashi Murakami dans l'animé Madoka Magica, le travail de Gustave Klimt en accord avec l'époque où le vampire était inventé par Bram Stoker, et la technique de lumière scénique du Joshua Light Show. Un ensemble d'influences bien communiquées à Erica Henderson, qui pourrait tenir l'un de ses plus beaux travaux jusqu'ici, selon les premières pages présentées.
 
Reste à voir le reste du volume, attendu pour le 7 octobre 2020.
 

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Corentin
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