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Black Panther Tome 1 : une nouvelle aventure spatiale en demi-teinte

Black Panther Tome 1 : une nouvelle aventure spatiale en demi-teinte

ReviewPanini
On a aimé• Une solide proposition artistique
• Un contexte spatial rafraîchissant
• Des mystères qui ne demandent qu'à être résolués
On a moins aimé• Trop d'action tue l'action
• Une intrigue qui pourrait être plus poussée
Notre note

Alors qu'une bonne partie de la période Fresh Start de Marvel se déroule dans les softcovers de Panini Comics, l'éditeur français propose également plusieurs de ces sorties en librairie dans la collection 100% Marvel. Après avoir découvert la nouvelle série Immortal Hulk, revenons également sur le nouveau volume de Black Panther, également sorti au cours du mois passé.

Et à nouveau départ, le scénariste Ta-Nehisi Coates, déjà présent auparavant sur la série, prend une toute nouvelle direction, quitte à perdre ceux qui pensaient être en terrain connu. L'auteur nous emmène dans un futur où le Wakanda s'est étendu bien au delà de la Terre, puisqu'une colonie a formé un empire intergalactique qui porte le nom du pays Africain.


Un empire surpuissant dirigé par un Black Panther aux capacités inconnues, et qui entend bien étendre sa domination spatiale au delà de multiples colonies, la Terre étant désormais dans sa ligne de mire. Au sein de l'une de ces colonies, un homme livré en esclavage se rebelle contre ses maîtres et va rejoindre un mouvement de lutte contre cet oppresseur - une tournure assez classique, adaptée au contexte spatial de Marvel.

Auteur engagé, Coates compte bien poursuivre son entreprise avec Black Panther, puisqu'il sera difficile de ne pas voir une forme de message dans ce début d'aventure, où esclaves luttent pour leur liberté, et celle de leur peuple, contre un ennemi égoïste qui ne pense qu'à amasser richesse et à étendre sa puissance par la force. Là où l'intérêt réside dans le fait que ledit ennemi est lui aussi du Wakanda, montrant ainsi que la tyrannie s'installe partout - et résonnant forcément particulièrement vis à vis de l'historique des dictateurs africains -, Coates oublie hélas de peaufiner son récit et son intrigue, au profit d'une multitude de scènes d'action.


Ainsi, en l'espace de six numéros, on ressent que l'auteur prend son temps pour amener son nouveau T'Challa - qui amène énormément de questions avec lui, notamment sur son identité et la réelle temporalité du récit - à affronter celui qui occupe le titre de Black Panther. Ce dernier présente quelques caractéristiques intéressantes, adéquates au vu du contexte du titre et d'une parabole qui verrait le pouvoir comme une addiction. Mais le tout se dilue au fil d'affrontements (à mains nues, armés, entre vaisseaux) qui prennent trop de place, et laissent à penser que l'histoire n'a pas tant de développements que ça. En soi, ce premier tome de Black Panther ne dénote pas vraiment d'originalité - les récits de rébellion du genre sont biens connus - et il faudra sûrement attendre le second tome pour que moult surprises viennent relever un poil le niveau du scénario.

Un constat d'autant plus dommageable que Black Panther a pour lui le talentueux Daniel Acuña sur la majorité de ses numéros. Tout en peintures, l'artiste propose des environnement colorés, aux teintes fluo d'une science-fiction explosive, où technologie et apparats tribaux se mêlent sans aucun problème. Vif, le dessin est entraînant et lisible, et profite d'une certaine mise en scène pour ses (nombreuses, donc) scènes d'action. Un joli spectacle qu'il nous est donné de contempler, enrichi par ailleurs en fin de volume par des recherches pour développer cet univers spatial - un bonus qu'on a pas forcément l'habitude de retrouver dans les éditions de Panini, et qu'on se fait donc un plaisir à souligner (outre les variantes en pleine page, qu'il faut continuer ainsi).


Jen Bartel est également de la partie pour un numéro de fill-in sur les origines du grand vilain - et c'est aussi un très beau travail. Le trait plus doux et finement encré est largement appréciable, d'autant plus que les couleurs de Triona Farrell s'accordent avec les choix d'Acuña, permettant une continuité graphique tout au long de la lecture. Graphiquement, donc, Black Panther tome 1 n'a pas grand chose à se reprocher.

On ressort donc de ce premier tome de Black Panther avec l'envie de poursuivre l'aventure, car les mystères sont bien disséminés, mais Ta-Nehisi Coates passe trop de temps à étendre l'action au détriment d'une intrigue qui mériterait d'être plus travaillée. Dommage, car le contexte spatial propose pour l'occasion une vraie sensation de rafraîchissement, qui plus est accompagné d'une solide proposition artistique. Gageons que la suite saura se relever de ces quelques petits écarts :

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Arno Kikoo
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