Il n'a pas été photographié publiquement depuis 1985, Ike Perlmutter, le président de Marvel Entertainment, continue de soutenir Donald Trump dans sa campagne pour la présidentielle américaine.
En janvier dernier, on apprenait que le bonhomme avait donné 1 million de dollars (issus de sa fortune personnelle, elle-même bâtie sur sa réussite en affaires, et chez Marvel particulièrement) au candidat à la maison blanche, et il a récidivé récemment, en offrant, par l'intermédiaire de sa femme, plus de 400 000$ à Donald Trump, qui lors du dernier mois, a récupéré le soutien financier de généreux donateurs.
Un lien entre Marvel et Trump dont on se serait bien passé, et qui conduit certaines personnes à penser que le candidat à la présidentielle est directement soutenu par les bénéfices de Marvel. Et si on imagine que la fortune de Perlmutter est régulièrement renflouée par les millions de la maison des idées (qu'il avait sauvé de la faillite en 1996), rappelons que celle-ci s'est montrée hostile à Trump depuis son entrée en campagne, jusque récemment d'ailleurs, dans Spider-Gwen Annual #1, où Jason Latour réinventait ce bon Donald en M.O.D.O.K.
Par ailleurs, il faut se souvenir des altercations, rendues progressivement publiques,entre Perlmutter et Kevin Feige (le président de Marvel Studios), qui aurait menacé de quitter son poste pendant la production de Civil War, à cause des décisions et de l'attitude du président de Marvel Entertainment, que l'on vous avait déjà détaillées par le passé. Et le stratège derrière le Marvel Cinematic Universe n'est d'ailleurs pas le seul à se plaindre du mystérieux PDG de Marvel Entertainment, qui aurait accusé, dans un élan de folie, l'un de ses richissimes voisins de pédophilie, pour vous situer la tristesse d'un personnage aussi riche que paranoïaque.
Personnage qui devient, petit à petit, un vilain à part entière dans le giron de Marvel. Une figure qui commence à être dérangeante pour la maison qui a mis en scène Barack Obama ou Justin Trudeau (plus récemment) et ne cesse de redoubler d'effort du côté du progressisme, bien embêté par l'ombre de celui qui a été renvoyé dans les cordes par Bob Iger et Disney, qui ont confié la totalité du futur de Marvel Studios à Kevin Feige, son pire-ennemi en interne. On imagine que les équipes les mieux intentionnés de Marvel ont du mal à avaler que leur société puisse être vue comme un soutien de Donald Trump, surtout à cause d'un actionnaire qui fait de son invisibilité son cheval de bataille.
