(Oui, un jour on fera une photo de l'équipe actuelle au complet et on enlèvera cette vieillerie, promis.)
Tant attendu depuis 3 ans et l'espoir de voir Batman et Superman réunis pour la première fois sur grand écran, Batman V Superman : Dawn of Justice a envahi les écrans français dès 9h ce matin, pour déjà prouver sa très bonne santé en termes d'entrées.
Et si les fans étaient présents de bonne heure, la déception n'a pas mis plus longtemps à pointer le bout de son nez, entre des retours presse catastrophiques (malgré quelques jours à insister sur les tweets jugeant le dernier film de Zack Snyder comme "le meilleur de tous les temps") et un public qui peine à comprendre la proposition qui lui est réellement faite.
C'est pour toutes ces raisons que nous avons très vite consacré un Podcast à un film qui fera date, et pas seulement parce qu'il est la vraie première brique au DCEU, concurrent autoproclamé du Marvel Cinematic Universe. Retour sur le film en compagnie de Bigor, Republ33k, Strafeur, Alfro, Max Bo et Djé, prêts à en Bat-découdre comme jamais.
13 Avril 2016
War MonarchJ'ai vu BvS 2 fois et franchement j'ai bien aimé et certes il a des défauts comme beaucoup d'autres films (la perfection n'est qu'un mythe malheureusement...) le film reste bien mais pas grandiose ni révolutionnaire, on est tous d'accord MAIS dans l'ensemble il est vraiment divertissant !
Sur le net on peut voir aussi que les gens sont dégouté que le film ne se base pas plus sur les comics ni sur TDK Returns voir même on accuse que Snyder de ne pas lire de comics et d'avoir lu vite fait TDK Returns en plaçant seulement sa scène préféré du comic dans son film.
Bon déjà c'est une réaction vraiment chelou... et puis bin une fois de plus les gens n'ont pas du être attentif, parce que le film se base bien sur plusieurs comics... ensuite on reproche à un réalisateur de pas lire de comics ? (même si on le sait tous que Snyder est un comic book guy)
Vous vous êtes déjà plaint que Nolan, Joss Whedon, Tim Miller etc n'ait pas lu de comics... ?
Autre chose on se plaint que Snyder se base sur certains comics et créer une toute nouvelle histoire à partir de ça, Or tout les films le font (j'sais pas, par exemple Iron Man 3 s'inspire très partiellement de l'arc Extremis et de La Guerre des Armures, c'est pas pour ça que j'ai pas apprécier le film...)
ou carrément on se plaint que le film ne respecte pas plus TDK Returns, là on touche le fond parce que BvS n'est pas une adaptation fidèle de TDKR, il s'en inspire c'est tout (Batman n'a pas 60 ans dans le film voyons)
Avec les films du MCU généralement tout opinion est unanime, mais j'avoue que je trouve ça sympa lorsqu'un film comme BvS casse voir même fracasse les codes et nous oblige vraiment à faire toutes sorte de réflexions, je pensent surtout qu'un film est bien plus intéressant lorsqu'ils nous forcent à s'interroger autant, je trouve que ça c'est vraiment du cinéma.
D'ailleurs c'est génial que les avis soient si contradictoire, ça montre bien que c'est NOTRE propre point de vue à chacun qui compte et pas ce qu'on lit sur internet ni dans la presse (ce n'est pas forcément la vérité après tout)
Par contre se faire lyncher parce qu'on a aimé le film ou être haït parce qu'on a détesté le film... euh les critiques et les fans auraient pu éviter ça.... Qu'il était beau le temps où on pouvait apprécier ou pas un film tranquillement sans se battre après.
Certes pas un film révolutionnaire ni 100% parfait, il m'a plutôt laisser une bonne impression, tellement que je pense aller le revoir une deuxième fois pour mieux le cerner, et puis là je donne un avis à froid, je voudrais voir si mon opinion change après un second visionnage.
Les points que je trouve très positifs :
- Enfin Batman et Superman dans un même film !
- Ben Affleck qui joue merveilleusement Bruce Wayne/Batman
- Gal Gadot qui fait une Wonder Woman convenable, pour le peu qu'on voit
- Jesse en Luthor très angoissant, sournois dont il mise plus sur la folie
- Les scènes de combats/ poursuite en batmobile / effets spéciaux
- Les caméos annonçant l'avenir du DCEU
- Jeremy Irons en Alfred
- La scène combat de Batman qui est superbe !
- La bande-son, j'adore le theme song de MoS qui est réutilisé dans BvS et aussi celle de Wonder Woman durant la bataille finale.
Bref : Aucun regret d'avoir vu ce film même si oui des défauts sont bel et bien présents et hâte de voir Suicide Squad ainsi que les prochains films du DCEU.
La 1ère fois je lui aurais mis 4/5, la seconde fois que je suis partie voir le film au ciné, j'ai plutôt préféré mettre 3,5/5.
Un film plein de bonnes intentions qui possèdent des défauts maladroits mais ayant également des qualités.
13 Avril 2016
War MonarchMa critique sur plusieurs scènes et éléments du film donc gros spoiler pour ceux qui ne l'ont pas encore vu et donc faites gaffe :
☢ ATTENTION SPOILER ☢ /!\ ATTENTION SPOILER /!\ /!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\
/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\
L'un de mes moments préférés ça a été lorsque Flash débarque du futur ! Je m'attendais pas du tout à ça mais surtout ça nous projette sur la prochaine intrigue de Justice League (j'avais lu la rumeur concernant le caméo de Flash qui serait justement lié au voyage dans le temps mais ça ne restait qu'une théorie et j'avais finit par l'oublier) et la phrase qu'il dit à Bruce est étrange, « Loïs est la clé » est-ce que ça veut dire qu'on va avoir droit à quelque chose proche de Injustice genre Loïs meurt (à cause du Joker ou peu importe) et Superman deviendrai malfaisant à cause de sa mort parce que Flash dit aussi « tu avais raison de te méfier de lui » là aussi on peut penser carrément à Superman ou peut-être à un autre personnage présent dans Justice League, à partir de ce moment tout est possible.
Et puis le cauchemar de Bruce est intriguant aussi, on voit que c'est un cauchemar parce que Bruce pense depuis le début du film que Superman peut anéantir l'humanité sans problème et devenir une espèce de tyran (une fois de plus comme dans Injustice, Superman insinue que Loïs est morte et qu'il est devenu cruel à cause de ça), du coup son rêve est logique avec sa pensée mais ensuite on a des clins d'oeil faisant référence à Darkseid (le symbole Omega gravé sur le sol) et aussi les créatures ailés sont bien des paradémons ! Donc est-ce vraiment une vision du futur ou alors un rêve mêlant prémonition et illusion (Martian Manhunter serait-il présent pour influencer Bruce?!)
Bref ces scènes annoncent le futur de La ligue et nous laisse une première indice de pourquoi et comment la Ligue va se former : c'est Batman qui va réunir les méta-humains surveiller par Luthor, il fait ça parce que ses visions l'ont troublé et que le monde a besoin de protection en l'absence de L'Homme d'acier, du coup la version ciné de la Ligue est là à la base pour remplacer Superman !
Car oui Superman est mort, je m'attendais pas non plus à ça ! Une partie du peuple le déteste mais il n'hésite pas à se sacrifier face à Doomsday 1.0, ce qui semble réconcilier le monde entier avec l'Homme d'acier, cette partie est clairement basé sur « La Mort de Superman » puisque malgré que Doomsday n'était pas encore sous sa forme finale, Superman n'hésite pas à mourir pour protéger le monde mais la fin du film laisse bien entendu sous-entendre que le cœur de Clark se remet à battre et la terre que Loïs à lancer sur son cercueil se met à léviter, certainement comme dans le comics, le corps de Superman avait besoin de plusieurs jours pour guérir totalement. Cette scène aura sa réponse dans l'intrigue principale de Justice League car oui c'est évidemment et obligé que Superman revienne à la vie.
La scène où Batman s'apprête à tuer Superman et que l'élément qui va freiner le coup de grâce est le prénom Martha, ça aussi j'ai bien aimé, j'ai toujours su que les mères respectives de Bruce et Clark s'appelaient Martha (par pur hasard) mais je faisais rarement le lien x) d'ailleurs même si c'est un détail minime, vu la rivalité mais aussi la grande amitié entre Sup et Bat, j'ai trouvé ça bizarre que ça n'a JAMAIS été abordé dans les comics, Or le film utilise ça pour faire revenir le souvenir de la mort de ses parents et cela l'agace ( « POURQUOI TU AS DIT CE PRÉNOM ?! » ) et ça donne le temps à Loïs d'arriver pour expliquer à Bruce que Martha KENT est le prénom de la mère de Superman, Bruce fait le lien immédiatement et comprend que ce n'est pas un alien malfaisant au pouvoir divin, mais un être qui a été élevé par des humains qu'il aime et dont il se préoccupe.
Autre petit détail, au cours du film quelqu'un a révélé que la kryptonite est radioactif, je pense qu'ils voulaient insinuer que la kryptonite émet de faible taux de radiation, dans les comics et même les dessins animés, Lex Luthor a eu des soucis de santé à cause de la kryptonite, dans les animés de Bruce Timm, Lex est diagnostiqué cancéreux à cause d'une exposition prolongé (sur plusieurs années) à la kryptonite justement, d'ailleurs dans BvS, Luthor, Batman et Loïs ne touchent jamais la kryptonite à main nue, Batman et Loïs l'utilise avec une lance et Luthor avait placé la pierre sous vitre sécurisé.
Dans les comics (pré- or post-crisis, je me rappelle plus très bien) Luthor portait toujours une bague en kryptonite sur lui, à cause de l'exposition prolongé, des médecins ont dû lui amputé la main et il l'a ensuite remplacé par une version bionique.
Batman est plus violent dans ce film, ne lésine pas à tenir une arme et peut tuer dans certaines scènes, il me semble que le film insinue que Bruce est peut-être devenu plus violent durant les 2 années écoulé après Man of Steel mais ce qui reste sûr c'est qu'on a un vieux Batman ayant au moins 20 ans de carrière qui s'est radicalisé et qui a subit toute sorte de traumatisme (la possible mort de Robin et agression de Batgirl), le Batman de Ben Affleck est bien sûr basé sur celui de TDKR qui est agé de 60 ans et est devenu beaucoup plus violent et n'hésite pas utiliser une arme donc pas de grosses surprises vis-à-vis de l'adaptation, de même dans les comics canoniques pendant la période où Jason Todd est mort, Bruce est devenu violent envers les criminels et c'est l'arrivée et l'acceptation de Tim Drake en tant que Robin qui va le ramener à la raison.
Dans BvS, c'est d'avoir vu Superman se sacrifier et qu'il était réellement un héros ayant des valeurs à défendre que Batman se rend compte qu'il est allé trop loin et il commence à retrouver ses propres motivations qui l'ont poussé à devenir ce qu'il est, il prend donc une espèce de résolution et la scène qui marque le début de sa rédemption c'est l'abandon de son « bat-marquage au fer » face à Luthor, avant quand Bruce marquait un criminel avec son symbole, le gars mourrait en prison à cause des autres prisonniers mais là il a décider de ne plus l'utiliser pour suivre à nouveau son code morale.
Autre critique des fans, le film ne se base pas assez sur les comics. Sérieux ?
Dans BvS on a des inspirations de :
- The Dark Knight Returns (ça tout le monde le sait)
- Probablement de Killing Joke (ce que laisse supposé les rumeurs donc restons prudent à ce sujet) et aussi de A Death in the Family si on se fie au mémorial de Robin.
- De « Death of Superman » comme dans ce comic, Superman combat pour la 1ère fois Doomsday et meurt en se sacrifiant pour sauver tout le monde mais il semble revenir à la vie à la fin.
- De Injustice, le jeu vidéo et séries de comics sert beaucoup d'inspiration au film puisque dans le cauchemar de Batman, Superman insinue que Loïs est morte et qu'il est devenu un tyran à cause de ça, Flash semble également faire allusion à ce détail et les soldats prêtant allégeance à Superman ressemble à ceux de Injustice aussi.
- Le fait que Flash apparaisse depuis le futur/d'un vortex pour avertir Batman d'un danger imminent, c'est arrivé plusieurs fois dans les comics, il fait la même chose dans « Crisis on Infinite Earths » il avertit Batman que quelque chose de terrible va arriver mais il se désintègre peu à peu devant les yeux de son ami. Ce même genre de scène se répétera, par exemple durant Infinite Crisis et même Final Crisis (on pourrai également cité Flashpoint en quelque sorte).
- Dans BvS, Superman est en quête existentielle mais le peuple ainsi que lui-même s'interroge sur ce fait : Le monde a-t-il réellement besoin de Superman ? et Superman est-il nécessaire?
Ce thème est directement tiré de Superman #247 (Janvier 1972).
- Petit détail mais le costume de Knightmare Batman se base sur celui du Batman alternatif de «Gotham by Gaslight »
- Le film aborde aussi des thèmes vu dans Kingdom Come
☢ ATTENTION SPOILER ☢ /!\ ATTENTION SPOILER /!\ /!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\
/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\/!\ ATTENTION SPOILER /!\
12 Avril 2016
nirvanacalMon dieu !!!!mais quel horreur ce podcast.comme dit un precedent commentaire,tout le monde ne peut se presenter comme critique.certains com sur la realisation,ou le choix estethique sont puant de vanite et de suffisance.ne vous egarez vous pas a tenir trop de site a la fois?et accessoiremebt quand on voit que vous etes,sur 9eme art,comme des fous a l idee d'un valerian par besson....moi j ai envie de dire...gloups.bientot un thorgal par michael bay et vous serez combles ;-)
10 Avril 2016
dRiiik@Wfh2 J'ai d'ailleurs trouvé le passage "Martha" beaucoup plus intense en VO. Peut être aussi parce que je connaissais déjà le film. Mais j'ai trouvé que la VF avait moins d'impact. Vivement le BR pour comparer :)
08 Avril 2016
CVRD DRAW@Sullivan Cette vieillerie est trop bien.
06 Avril 2016
Wfh2D'accord avec Depell... Comme précisé dans un autre commentaires, certains refont le match à leur sauce, et se sentent frustrés de ne pas avoir eu "leur" idée sur grand écran. Il s'agit ici de découvrir le point de vue d'un réalisateur. Après, chacun le droit d'aimer ou de ne pas aimer... mais l'objectivité à abandonné bon nombre de critiques, et c'est dommage. Je me suis refait une séance "streaming" (pas bien...), visuellement il y a de super choses (même si en stream on voit rien). Les FX sont good, et aucune adaptation n'est pour l'instant de cette qualité. Je pense que l'attente, les spéculations sur ce que serait le film et puis l'annonce du titre "BvS" participent à la déception de beaucoup, mais restons objectifs. En reprenant le film comme si vous ne connaissiez rien de l'histoire, il n'est vraiment pas mauvais du tout... Et il y a eu bien, bien, mais alors, bieeeeen pire que BvS ! Superman returns... Catwoman... Batman et Robin... à classer dans le kitsch. Pour moi, BvS n'a rien à voire avec ça. Même le fameux "martha" prend tout son sens quand on reprend le cheminement de l'auteur depuis le départ du film... (j'avoue avoir été trop surpris comme beaucoup...)
02 Avril 2016
DepellPour poursuivre (limitation des caractères oblige), je vous renvoie sur l'excellente vidéo du Fossoyeur des films qui met le doigt sur le principal problème: la radicalisation de la Pop culture.
Pour les films que j'avais cité, je les aime pour leurs qualités, leurs tentatives et leurs échecs aussi. Ce ne sont que des visions d'auteurs (parfois limitées par la production) mais qui ont le mérite d'exister, d'essayer, et qui valent 100 fois les derniers Marvel ou Star Wars dont la volonté se limite à ne pas froisser le public... je vous en prie, montez moi quelque chose qui me gène, ça alimentera la création. Il y a un immense gouffre entre satisfaire et complaire.
Quand Lucas parle des midi-chloriens et soulève un tollé sans précédent, sachez qu'il vous emmerde. A force d'écouter les fans on a hérité de l'épisode II, non merci.
Laissez les créateurs créer et vous déplaire. On se fout que Batman tire avec une arme, on se fout que Superman tue. Ce ne sont pas vos héros et ils ne vous ont jamais appartenu. Vous pouvez aborer ou détester une vison créative mais vous ne pouvez la nier ou l'interdire. On ne connait que trop les dangers d'une vision unilatérale. Un peu de mesure SVP
02 Avril 2016
dRiiik@Depell "Je vous écoute et j'ai les yeux écarquillés une phrase sur deux. Je ne comprends pas et je vois la limite quand tout le monde s'autoproclame critique."
Je ne le dirais pas autrement. Incompréhensibles ce monceau de conneries non argumentées sous couvert de non spoils.
En fait, c'est de la pure critique crasse et inutile. Quand là, j'entends, en parlant des conquêtes de Bruce "oui et pourquoi donner un visage aux nanas qu'il baise, ça serait donner du respect aux gens".
Faut vraiment expliquer pourquoi le visage n'est absolument pas nécessaire? Vous êtes si mauvais que ça en interprétation?
Sérieusement. Vous vous êtes tellement monté le crâne contre ce film que vous en êtes à dire n'importe quoi tant que ce soit pour en dire du mal.
01 Avril 2016
DepellJe vous écoute et j'ai les yeux écarquillés une phrase sur deux. Je ne comprends pas et je vois la limite quand tout le monde s'autoproclame critique.
Je préviens, je fais partie des gens qui ont aimé le Hulk d'Ang Lee, Daredevil, Amazing Spiderman 2 ou le dernier Fantastic Four donc je vous laisse allègrement le temps de sourire et vous construire des préjugés immédiat... mais passé ce délais, je voulais juste poser une question.
Est ce que vous aimez le cinéma? est ce que vous aimez l'art en général? et tout simplement est ce que vous aimez les artistes? oui c'est mon tour de provoc
Ok le film n'est pas parfait, je sais que l'argent participe au processus créatif et que c'est mal (vilains financiers) mais occultons ça et parlons simplement de l'oeuvre, j'ose le mot.
De quel droit vous discutez de ce qu'aurait du être le film, de la direction qu'il aurait du prendre, on parlerait d'une peinture ou d'une musique, jamais vous ne tiendrez ces propos... votre seul droit c'est d'aimer ou non.
Cette posture me rappelle les grandes heures des Cahiers du cinéma qui conchie tout de qui n'est pas pour l'élite. SVP, arrêtez la condescendance et prenez les choses pour ce qu'elles sont.
31 Mars 2016
MarcustyreseJ'ai regardé le film deux fois en vostfr et vf, Vu que le fan de comic s'est senti violé, je vais simplement aborder les points négatifs du film :
LE MONTAGE est vraiment catastrophique (même au bout de deux visionnage) c'est simple c'est un enchainement de sequence, je ne comprends pas comment on peut valider tout ça, c'est beaucoup trop riche on peut pas teaser un film justice league, raconter le combat contre batman v superman, raconter une histoire d'amour etc.
LES FX (surtout sur la fin du film) on est vraiment dans une espèce de "gloubiboulga" graphique (SPOIL SPOIL SPOIL lorsque Wonder Woman lance son lasso j'ai eu du mal a capter ce dernier avec les eclairs)
LES INCOHERENCE SCENARISTIQUE la faute à la densité du film, le DCCEU, la justice league,le combat entre batman et superman, les justification de ce combat "épique", l'histoire d'amour...
Ce film est trop bordélique, je suis déçu, les bases pour les prochains films Warner ne sont vraiment pas solides et à vouloir trop rusher pour rattraper la concurrence (coucou Marvel) ne présage rien de bon... Du gâchis lorsque l''on possède une galerie de héros "DIVIN.'
30 Mars 2016
Wfh2Bonjour à tous !
Même si les BA laisse penser le contraire, en lisant les critiques, je pensais voir un film de superhéros trop "cheap" qui se rapprocherait d'un daredevil, catwoman et/ou d'un green lantern qui constituent vraiment des déceptions.
Mais suis-je le seul à avoir aimé les images de Snyder ? Je pense aux effets spéciaux, au travail des lumières, comme certains passages avec Batman plongé dans un "mi-ombre mi lumière bleue"... C'était assez sublime. Pour moi, Batman et Superman sont crédibles. Ca n'a pas toujours été le cas dans les adaptations ciné de superhéros.
Des déceptions, j'en ai, comme beaucoup... Mais avec du recul, je n'ai pas peur de dire que j'ai assisté à un des meilleurs films de super héros du moment.
Même si chacun ira de sa sensibilité sur comment raconter l'histoire etc... Pour le parti pris, de la segmentation, de personnages, etc...on est pas à la sortie d'un match de foot où chacun va de son opinion sur le choix du sélectionneur... Pour moi le match est gagné, certes avec un petit 2-1, mais l'honneur est sauf. Loin du KO annoncé par les critiques, ce film, pour ma part, est devant MoS, Avengers 2, Thor, et d'autres adapations...
29 Mars 2016
bouboulkiwiJ'ai pas lu les commentaires mais les gens sont possédés à écrire des pavés ! ahah
Perso le film est correct dans sa première moitié avant de devenir un bon gros nanard sur la 2e (un peu après le rêve en mode batman/madmax je dirais), d'un point de vue scénar c'est débile et incohérent au possible, et Sullivan je ne suis pas d'accord avec toi, ce film est bien pire qu'Avengers 2.
28 Mars 2016
JujuMa critique (très positive) de BvS – 100% spoilers !
Le 23 mars sortait dans les salles françaises Batman v Superman : l’Aube de la Justice, film réalisé par Zack Snyder. Attendu par beaucoup, le film a subi un incroyable flot de critiques négatives incompréhensibles et pour la plupart irrecevables de la part de la presse et de plusieurs spectateurs, des néophytes jusqu’aux amateurs de comics. Pourtant, l’œuvre de Snyder est à des années-lumière de tout ce qu’on a pu entendre de mauvais à son sujet, tout du moins en ce qui me concerne. Pour le prouver, je vais analyser ce film sur trois aspects. Je reviendrai d’abord sur le scénario que je développerai en plusieurs axes ; ensuite, je m’orienterai vers les éléments iconographiques évoquées dans l’intrigue, inhérents à la musique signée Hans Zimmer et Junkie XL, au montage, à l’aspect visuel du film et aux jeux des acteurs que je développerai dans une troisième et dernière partie.
1. Une intrigue efficace et cohérente, centrée sur les personnages.
Arrêtons-nous d’abord sur le titre du film qui nous dévoile toutes ses intentions. Celui-ci contient deux groupes de mots bien distincts : « Batman v Superman » et « l’Aube de la Justice ». Le premier groupe évoque une confrontation physique et nécessairement idéologique des deux grandes icônes de l’univers DC, l’autre dévoile son intention d’introduire au cours de ce long-métrage la Ligue des Justiciers, célèbre groupe de super-héros qui est à DC ce que les Avengers sont à Marvel, et dont un long-métrage est prévu pour 2017. Est-ce que ce film tient ses engagements ? Oui, absolument. Voyons donc de quoi il en retourne précisément.
L’histoire nous propose une intrigue qui débute deux ans après les événements de Man of Steel, film réalisé également par Zack Snyder et sorti en 2013. Six actes interconnectés sont traités dans la première moitié du film et vont obliger les deux héros à s’affronter, puis à s’allier pour combattre une menace commune.
Premier acte : suite à un périple en Afrique du Nord au cours duquel des hommes sont abattus par de mystérieux mercenaires, Lois est sauvée par Superman des griffes d’un chef terroriste prêt à la tuer. L’Homme d’Acier n’y va d’ailleurs pas de main morte et n’hésite pas à tuer le chef de guerre pour mettre fin à ses exactions. Cette affaire constitue la goûte de trop pour la Commission chargée de statuer sur la nature des interventions de Superman. Cependant, à son retour d’Afrique, Lois a récupéré la balle tirée par un des mercenaires et soupçonne alors un complot destiné à discréditer Superman. Elle décide donc de mener l’enquête et finit par découvrir en fin d’intrigue que c’est Lex Luthor, milliardaire au génie machiavélique, qui est derrière cette machination.
Deuxième acte : Bruce Wayne, âgé de plus de quarante ans, a un long et lourd passé de justicier derrière lui. Il a notamment vécu les événements de Man of Steel au cours desquels il a sauvé un homme, qui a par la suite perdu l’usage de ses jambes, et une petite fille qui a perdu sa mère. Marqué, usé par les revers de la vie (notamment la mort de Robin), hanté par des cauchemars (la mort de ses parents, le démon chauve-souris brisant le caveau de sa défunte mère, et le futur post-apocalyptique où l’Homme de Demain règne en maître), il craint profondément que Superman n’use un jour de ses pouvoirs contre l’humanité, même s’il est pétri de bonnes intentions. Sous le costume de Batman, il enquête sur un trafic d’armes, ou du moins, c’est ce qu’il fait croire à Alfred, son fidèle majordome. En vérité, le Croisé à la Cape cherche à s’emparer d’un minerai radioactif qui affaiblirait les cellules kryptoniennes, retrouvé quelques mois plus tôt dans l’Océan Indien : la kryptonite. Le but ? Neutraliser définitivement Superman. Afin de trouver le minerais, Batman vole des fichiers à Lex Luthor et découvre entres autres son intérêt pour les méta-humains ; son attention est attirée par un fichier contenant des photos de Diana Prince (Wonder Woman) qu’il a rencontrée lors d’une soirée au cours de laquelle il avait tenté de pirater les serveurs de Luthor afin de s’emparer de ses fichiers. Il finit par trouver la kryptonite et, après l’explosion survenue au Capitole dont il attribue la responsabilité à Superman, se prépare à combattre le Kryptonien, sans se douter que Luthor est derrière cette machination.
Troisième acte : suite aux événements de Man of Steel, Clark a décidé de devenir journaliste afin de surveiller l’état du monde. Il vit avec Lois, aide l’humanité du mieux qu’il peut depuis ces derniers mois, mais une partie de celle-ci est franchement hostile à sa présence sur Terre et à sa façon d’agir unilatéralement, tandis qu’une autre partie est réellement fascinée. Son existence bouleverse les croyances et les certitudes, ce qui nous rappelle la mise en garde que son père adoptif lui avait donné lorsqu’il était jeune. Clark n’a que pour seul point de repère les enseignements de ses pères (biologique et adoptif), et son combat contre Zod lui a appris à neutraliser l’ennemi quand il s’attaque à quelqu’un qui lui est cher ou qui menace les gens, ce que nous montre le sort réservé au chef de guerre en Afrique du Nord en s’en prenant à Lois. C’est dans cette optique qu’il décide de s’attaquer à la question du Batman à Gotham qu’il considère comme très dangereux, ou limite comme un criminel. Entre temps, il constate que les critiques à son encontre en tant que Superman se font plus intenses (profanation de sa statue à Métropolis, questionnements relayés par les médias, enquête de la Commission dirigée par la Sénatrice Finch, etc), et se questionne sur le bien-fondé de son action au point d’en douter. Les événements orchestrés par Lex Luthor, notamment l’enlèvement de Martha, vont l’inciter à demander l’aide de Batman qui, motivé par son désir de revanche vis-à-vis des actes de l’Homme d’Acier, décide de l’arrêter coûte que coûte.
Quatrième acte : Diana Prince, alias Wonder Woman, apparaît dans le film et sert la sous-intrigue liée à l’intérêt que porte Lex Luthor aux méta-humains. Au cours d’une soirée où Bruce Wayne fait sa connaissance pour la première fois, celui-ci a utilisé un appareil qui lui a permis de subtiliser des fichiers à Luthor, mais Diana l’a récupéré avant pour tenter de retrouver une vieille photo d’elle datant de 1918. N’y parvenant pas à cause d’un cryptage militaire, elle le restitue à Bruce lors d’une autre soirée ; il casse le code, déverrouille les fichiers et voit la photo. Il fait parvenir le tout à Diana qui découvre aussi les autres documents au sujet des méta-humains, à savoir Flash, Cyborg et Aquaman. Ayant sans doute pour mission de neutraliser toute créature extraordinaire menaçant le monde, Diana décide d’intervenir pour aider Batman et Superman à combattre Doomsday, fruit de la folie (et du génie) de Lex Luthor.
Cinquième acte : Lex Luthor est un génie psychologiquement instable, très cultivé et manipulateur. C’est l’architecte du complot qui va aboutir à la confrontation entre Batman et Superman et qui constitue le fil rouge de la première partie du film. Il a mandaté les mercenaires pour intervenir en Afrique et semer le trouble quant à l’intervention de Superman, eu accès au vaisseau kryptonien de Metropolis (sans oublier les « archives de plus de 100 000 univers »), à la kryptonite et au cadavre de Zod, et découvert les identités de Batman et Superman, ce qui lui a permis d’agir à distance afin de les pousser subtilement à l’inéluctable confrontation. Ce qui lui a permis également de manipuler l’ex-employé de Bruce Wayne pour le pousser à témoigner contre Superman et le faire exploser en plein tribunal avec tout le monde afin de faire accuser l’Homme d’Acier, de se laisser voler ses informations contenues dans ses fichiers pour permettre à Batman de trouver la kryptonite, d’enlever Lois Lane et Martha Kent pour inciter Superman à s’en prendre à Batman. Prévoyant le refus de Superman de tuer Batman, Lex a pris les devants en se servant du corps de Zod pour le manipuler génétiquement grâce à la technologie du vaisseau kryptonien. C’est alors que Doomsday voit le jour...
Sixième acte : la conclusion du film. D’abord, l’affrontement entre Batman et Superman vient clore l’intrigue orchestrée par Lex Luthor, mais celui-ci tourne court lorsque l’Homme d’Acier évoque sa mère adoptive, Martha… qui porte le même nom que la défunte mère de Bruce et rappelle aussitôt ce dernier à la raison. Superman s’explique et Batman se décide à l’aider, le temps presse car Martha va bientôt mourir. Batman fonce au hangar où elle est retenue prisonnière, bat les mercenaires de Luthor et sauve Martha. Superman, de son côté, s’en va arrêter Luthor, mais il découvre ce que dernier a fait. L’Homme d’Acier se doit donc d’affronter Doomsday. Le combat fait rage, mais Wonder Woman intervient et les aide dans leur lutte. Ils parviennent à vaincre le monstre grâce à Superman, armé d’une lance de kryptonite dont Batman voulait se servir pour le tuer durant leur affrontement, mais l’Homme d’Acier subit un coup fatal de Doomsday devenu surpuissant et s’effondre, mort. Plus tard, Luthor est fait prisonnier (il est rasé de la tête), Clark enterré à Smallville. Bruce y assiste en compagnie de Diana avec laquelle il décide de s’associer pour trouver les autres méta-humains. Il revoit aussi Luthor en prison qui l’avertit qu’une menace, surgie des ténèbres, se profile...
Certaines critiques ont prétendu qu’il n’y avait pas de scénario dans ce film. A la lecture de ce que je viens de détailler ci-dessus, peut-on en toute bonne foi affirmer une telle chose ? Bien sûr que non, à moins que l’on soit de mauvaise foi. Oui, le film vend un affrontement physique entre Batman et Superman, mais il ne se résume pas qu’à ça et heureusement, parce que si ça avait été le cas, on aurait eu droit aux critiques inverses. Cet affrontement, il faut l’amener avant de le montrer, et c’est ce que le film prend le temps de faire avec une histoire, peut-être simple, mais très bien rôdée et efficace, tout en apportant une iconographie riche d’enseignements.
2. Une iconographie intense au service de la narration.
Le film renferme de nombreuses références à la mythologie, la religion, l’immigration et le terrorisme qui nous permettent de sortir du contexte classique d’un affrontement entre deux super-héros, afin d’ancrer l’histoire dans des problématiques bien réelles. Ces références ont pour trait commun la thématique de la transformation, ou de l’évolution, qui nous fait passer d’un stade à un autre, plus précisément de l’ombre à la lumière dans ce cas précis.
Ces références, c’est davantage l’esprit dangereusement volatile, bien que génial, de Lex Luthor qui nous les fournit, parce que ce personnage a une vue et une compréhension d’ensemble des conséquences qu’a eu l’attaque de Metropolis par Zod, perçue par Bruce Wayne de telle sorte que cela nous fait immédiatement penser aux attentats du 11 Septembre 2001. Il évoque déjà cet aspect lorsqu’il présente à la sénatrice Finch un échantillon de kryptonite, puis plus tard, durant son discours lors du gala d’ouverture de la bibliothèque, dans lequel il parle du mythe de Prométhée et dont il en donnera une terrible illustration lorsqu’il créera Doomsday, se plaçant ainsi à la hauteur de Frankenstein. Luthor reçoit la sénatrice Finch, au début du film, dans une pièce ayant appartenu à son père, précisant qu’il n’a rien bougé depuis la mort de celui-ci. Le tableau de peinture qu’il lui montre est une révolte du Ciel inversé, et nous montre une cohorte de démons semblant descendre du ciel, tandis qu’en-dessous se trouvent les anges. Il dit que, à ses yeux, les démons ne viennent pas d’un enfer souterrain, mais du ciel, en référence bien sûr aux catastrophes que les kryptoniens ont causé. Néanmoins, Lex oublie que l’inverse du tableau est également valable, mais sa haine vis-à-vis de Superman l’aveugle. Devant Superman d’ailleurs, lorsqu’il lui révèle enfin son plan, Luthor mentionne Horus, Apollon et Jéhova, avant de l’appeler Kal-El et par son identité secrète, Clark Joseph Kent, précisant au passage que chaque tribu ou civilisation a toujours donné un nom différent à son dieu. Snyder met ici verbalement des mots et des concepts qui visent directement Superman et qui définissent la façon dont les humains peuvent se le représenter au mieux. En vérité, c’est aussi une façon implicite de dire que si Superman a toujours paru trop loin pour les lecteurs de comic books, ou couvert du soi-disant vernis de la niaiserie, c’est parce qu’il incarne avant tout cet archétype de transcendance auquel il est difficile de s’identifier, parce que complexe à atteindre lorsqu’on connaît l’imperfection de l’humanité, lorsqu’on se sait et qu’on se sent soi-même imparfait pour diverses raisons existentielles. Symbole solaire en puissance, Superman veut permettre à la vérité de triompher (c’est lui qui vient voir Bruce pour sauver Martha et lui expliquer tout ce qui se passe, pas l’inverse), et c’est en reconnaissant et en acceptant ses propres contradictions, ses propres erreurs, qu’on peut se hisser au-dessus du lot en s’ancrant davantage dans la vie elle-même, en devenant ainsi le surhomme nietzschéen par excellence. Et Lex déteste Superman, ce monstre venu d’ailleurs, cet étranger immigré qui nous apporte la mort et la destruction, parce qu’il lui rappelle avant tout une douloureuse vérité qu’il avoue lui-même dans le film et qui justifie sa haine à son égard : le désamour d’un père qui le battait lorsqu’il était jeune, ce qui explique pourquoi rien n’a bougé dans la pièce où se trouve le tableau, parce que le souvenir de ce mauvais père est trop présent dans son esprit aveuglé par la lumière de la haine. Superman incarnant le soleil, source de sa force d’ailleurs, il est naturel qu’il incarne un père, un guide, un mentor, autant pour une seule personne que pour une multitude, et que Lex se rappelle de son père à travers lui. Soleil offusqué à cause du complot et de ses doutes, mais toujours lumineux, Superman parvient à faire entendre raison à Batman en évoquant sa mère Martha, ramenant ce dernier à la raison, à la lumière pour ainsi dire.
Autre moment symbolique fort concernant Lex, lorsqu’il se trouve dans le vaisseau et qu’il plonge le corps de Zod dans l’eau et qu’il se taille la main pour y déposer un peu de son sang. Il dit : « Tu t’es trop approché du soleil ». Ce qu’il dit là, il le dit comme s’il parlait à Zod qui, en voulant conquérir la Terre, s’est « brûlé » au contact du « soleil » Superman, mais aussi comme s’il s’adressait à lui-même, signifiant ainsi que son esprit est en train de changer, de la même façon que le corps du défunt Général débute sa transformation en monstre, en Doomsday (qui veut dire littéralement « le Jour du Jugement Dernier », faisant écho au tableau inversé qui a tout d’une rétribution divine entre anges et démons). D’ailleurs, cette transformation de Lex a tout d’un pacte faustien ou d’un rituel de magie noir : plongé dans un bassin d’eau, il offre son sang pour créer un monstre, extension de sa psyché dévoyée, afin de tuer Superman. Il n’y a plus de retour en arrière possible pour lui à ce moment-là, et il n’achèvera sa transformation qu’une fois en prison, lorsqu’il sera débarrassé de ses cheveux (à noter aussi le petit craquement de sa nuque lorsque le gardien de prison lui demande de poser son front contre le mur). A la fin du film, le tableau de Lex est toujours inversé, ce qui annonce la menace future dont il a sans doute eu connaissance en consultant les archives kryptoniennes. Cette menace, c’est bien évidemment Darkseid.
Passons à Bruce Wayne, dont l’âge avancé, l’usure physique et le relâchement moral sont parfaitement symbolisés par l’état déplorable du manoir familial. Bruce fait trois rêves durant le film qui nous en dit long sur ses peurs. Certaines critiques disent que les rêves constituent ici une facilité scénaristique. Est-ce réellement le cas ? Nullement. Batman est une créature de la nuit qui vit dans les profondeurs ; c’est un homme qui a vu la lumière qu’incarne symboliquement Superman par le prisme des ténèbres durant toute sa vie. L’obscurité est son domaine et renvoie symboliquement au subconscient, cette partie voilée de la conscience qui communique avec nous par le biais des rêves.
Le premier rêve de Bruce concerne le meurtre de ses parents que nous voyons dès la première scène du film en guise de générique. Durant l’enterrement, le jeune Bruce s’enfuit dans les bois en courant et n’arrête sa course qu’une fois tombé dans un puits qui lui donne accès à une grotte remplie de chauves-souris, son futur repère de justicier. Les chauves-souris volent vers lui, mais si Bruce est effrayé de les voir au départ, il est vite accoutumé à leur présence à tel point qu’elles l’aident à s’élever vers la lumière qui va lui permettre de sortir hors du puits. Symboliquement, cette ascension illustre un passage de l’ombre à la lumière et la naissance de Batman. Elle définit aussi la philosophie primordiale du Chevalier Noir : les ténèbres donnent suffisamment de force et de courage pour sortir de l’apathie, de la dépression suite à un événement traumatisant, et apporter l’espoir à d’autres par un usage de la noirceur et de la douleur qu’on ressent contre ceux qui la répandent. Un espoir auquel Batman a renoncé au cours de sa lutte contre le crime ces dernières années pour diverses raisons (dont la mort supposée de Robin), parce qu’il qualifie la lumière de « sublime mensonge », d’une illusion. Superman étant un symbole de vérité, la présence de ce dernier va obliger Batman à se regarder en face. Plus encore, le fait que Bruce se soit détourné de cette lumière a fait de lui un justicier plus violent et brutal, comme on peut le voir dans le film à de multiples reprises.
Le deuxième rêve montre Bruce se rendant dans le caveau familial des Wayne pour y déposer un bouquet de fleurs. Il s’arrête devant la tombe de sa mère, Martha, d’où coule un liquide noir. Subitement, un démon chauve-souris surgit de la tombe et l’agresse au point de le tuer. Ce qui est intéressant, c’est que là où les chauves-souris ne faisaient qu’accompagner Bruce hors du puits dans le rêve précédent, là il se retrouve face à un démon qui veut le tuer. Le démon représente sa culpabilité d’avoir échoué dans sa mission de justicier et sa crainte d’échouer à nouveau face à Superman, ce qui signifie à ses yeux rompre le serment solennel fait sur la tombe de ses parents de lutter contre le crime.
Et enfin, le troisième rêve se situe dans un futur post-apocalyptique où Superman a décidé de dominer le monde, plutôt que de l’aider. Au cours d’une mission pour récupérer de la kryptonite, Batman est capturé par des soldats sous les ordres de l’Homme d’Acier… et des paradémons de Darkseid. La lettre Oméga est visible et, si elle est le symbole de Darkseid, elle représente évidemment la fin de toute chose. Comme Jésus, Superman est l’alpha et l’oméga ; si une époque a débuté avec lui, elle s’achèvera par lui d’une façon ou d’une autre. Et à la vue de ce rêve, on comprend comment Batman voit les choses. La séquence qui suit cette vision cauchemardesque montre Flash, à travers un vortex, mettant Bruce en garde contre Superman et lui demandant de « nous retrouver », c’est-à-dire lui et les méta-humains, particulièrement ceux qui feront partie de la Ligue des Justiciers. Est-il possible que Bruce connaisse déjà Flash, Cyborg et Aquaman ? Possible, dans la mesure où lorsqu’il regarde les fichiers méta-humains de Luthor, il prend la peine de ne regarder que celui de Wonder Woman, et pas les autres. En tout cas, cela expliquerait pourquoi Flash se trouve dans son rêve. Néanmoins, il peut très bien s’agir d’une vision d’un futur possible que Flash, dans son aventure solo qui est prévue pour le cinéma, a pu vivre, créant une faille temporelle qui a trouvé écho dans l’esprit de Bruce. Ou bien la venue de Flash s’est réellement produite. La question reste ouverte, mais ce qui fait la force de cette séquence, c’est qu’elle peut s’interpréter de ces trois façons.
Autre scène importante, cette fois entre Bruce et Diana qui se retrouvent lors d’une seconde soirée, dans un musée d’antiquités, près de la lame d’Alexandre le Grand qui a tranché le légendaire nœud gordien. Il s’agit d’une fausse, la vraie se trouvant ailleurs. Le nœud gordien désigne métaphoriquement un problème non résolu, finalement résolu par une action brutale. A ce moment du film, Batman sait qu’il en viendra bientôt aux mains avec Superman et qu’il n’aura qu’une solution : le tuer. Mais, la lame étant une fausse, n’est-ce pas une illusion pour Batman de croire qu’il doit impérativement neutraliser Superman ou a minima le considérer comme un ennemi ? Il s’agit d’un point de vue que tente de lui faire saisir Alfred, mais en vain. Il finira par comprendre bien sûr, mais une lame n’en reste pas moins une lame. Si l’affrontement entre Batman et Superman ne peut donner de vainqueur, alors c’est à Lex Luthor (son prénom, Alexander, nous renvoie évidemment à Alexandre le Grand) qu’il appartient de trancher dans le vif avec sa propre lame, Doomsday.
La place de la femme, plus spécifiquement celle de la mère, est également importante dans le film. La mère de Bruce et celle de Clark porte le même prénom, ce qui contribue à rapprocher les deux héros sur le plan émotionnel, au-delà de toutes les considérations idéologiques qui motivent leurs actes. La première, à travers le rêve du démon chauve-souris, incarne la culpabilité de Bruce, tandis que la seconde est un agent de réconciliation entre les deux héros. Il s’agit là d’une double facette de la divinité-mère qui châtie autant qu’elle pardonne, qui apporte la mort et la vie. Un autre aspect de la déesse mère est représenté via Wonder Woman, à savoir son sens aiguisé de la justice. Là où Alexander Luthor tranche brutalement le nœud gordien, Diana (la Diane chasseresse) ne sort son épée que pour servir, protéger et apporter la paix, avec un discernement digne d’Athéna. Ensuite, il y a également ce plan où Lois (qui symbolise au cours du film ce qui raccroche Clark à l’humanité, en plus de la mère de ce dernier) pleure sur le corps sans vie de Superman, avec à ses côtés Batman et Wonder Woman ; il s’agit là d’une référence aux nombreuses représentations artistiques de la Vierge Marie éplorée devant le corps de Jésus.
L’image du père est également présente, mais souvent évoqué au passé, notamment lorsque Lex parle de son père, lorsque Clark fait comme s’il parlait à son père adoptif au Pôle Nord (suite aux événements survenus au Capitole), ou lorsque Bruce parle de l’origine des Wayne tel que le lui avait raconté son père de son vivant. La figure du père est ici oubliée, car déjà développée dans Man of Steel, pour laisser place à celle de la mère.
D’autres détails sont aussi à mentionner. Le fait que nous voyons les événements de Man of Steel du point de vue de Bruce Wayne, donc à échelle humaine ; la lance de kryptonite symbolisant la lance de Longinus qui perça le flanc du Christ, symbole solaire également assimilable à Superman. Il y a aussi cette scène dans laquelle on voit une femme sur le toit d’une maison, au cours d’une catastrophe naturelle, qui tend la main vers Superman venu les sauver, clin d’œil à la Création d’Adam de Michel-Ange ; et une autre, au Mexique, au cours de la fête des morts, où les fidèles rentrent en adoration devant Superman qui vient de sauver une fille d’un incendie, renforçant la connotation christique du personnage. Ainsi que la scène finale où Superman se sacrifie pour vaincre Doomsday qui nous rappelle David contre Goliath.
En définitive, tous ces éléments symboliques présents dans le film apportent du fond à la narration qui, sans l’intrigue initiée par Luthor, nous aurait donné qu’une simple opposition brutale entre deux icônes sans plus d’explication. De plus, bien que sérieux, le film ne peut pas être complétement défini comme sombre, notamment lorsqu’on sait que le réalisateur a fait beaucoup plus sombre en matière de super-héros, dont Watchmen. Avec un symbole solaire comme Superman, bien qu’obscurci par les interrogations, machinations et contestations terrestres à son encontre et condensées en la personne de Bruce Wayne, on ne peut pas dire que la tonalité symbolique de l’œuvre soit réellement sombre. Elle se situe entre lumière et obscurité, tout comme l’aspect visuel et sonore du film, ainsi que le jeu des acteurs.
3. Une esthétique visuelle pertinente fondée sur des tons clair-obscur, une musique digne d’un opéra wagnérien, un montage cohérent et un jeu d’acteurs très convaincants.
Les critiques qui se sont abattues sur le film ont particulièrement visé le montage. Je ne suis pas cinéaste, donc je ne peux pas juger de l’aspect foncièrement technique de la chose, donc je vais m’en tenir à une définition classique. Le montage est l’action d’assembler des plans bout à bout pour former des séquences qui vont alors constituer le film. Le but du montage est de créer une transition fluide entre chaque scène tout en amenant du rythme. Et en ce qui concerne Batman v Superman niveau montage, j’ai beau avoir vu le film deux fois, je n’ai toujours pas ressenti les problèmes de mise en scène dont on parle. Toute la première partie du film traite des cinq premiers axes scénaristiques que j’ai développés plus haut, tandis que la seconde partie aborde le sixième et dernier axe qui résout les précédents et apportent une conclusion à l’histoire. Dans la première partie du film, les scènes sont volontairement agencées de telle sorte qu’on puisse suivre l’évolution de tous les personnages au fil de l’intrigue jusqu’au dénouement final : les principaux concernés sont Lois Lane, Bruce Wayne, Clark Kent, Lex Luthor et Diana Prince. Le but est ici de créer une intrigue qui puisse poser les bases de l’univers DC Comics au cinéma, tout en se focalisant plus particulièrement sur Batman et Superman. L’action est présente à travers la contextualisation de l’intrigue et les peurs que nourris Batman à l’encontre de l’Homme d’Acier (comment ne pas être fasciné par ce Chevalier Noir en guerrier du désert tout droit sorti d’un univers à la Mad Max ?).
Une fois que tout est abordé et dit pendant plus d’une heure de film, la confrontation doit avoir lieu, mais est-ce qu’elle doit pour autant durer longtemps ? Cela a été l’objet de plusieurs critiques aussi, la durée jugée trop courte du combat entre Batman et Superman. En ce qui me concerne, elle n’avait pas besoin d’être plus longue (mais peut-être que la version longue annoncée va sans doute arranger ça), de s’achever sur un vainqueur tout indiqué ou sur un match nul. C’était écrit d’avance : les deux devaient finir par s’associer, passer d’une confrontation à une « Aube de la Justice ». Ce n’est pas uniquement l’apparition de Doomsday qui les pousse à s’associer, mais tout vient d’abord d’une prise de conscience de Bruce vis-à-vis de l’enlèvement de Martha Kent, car il voit en elle une possibilité de vaincre le démon chauve-souris, symbole de sa culpabilité sorti tout droit de la tombe de sa mère durant son second rêve, mais surtout, cela lui permet de s’identifier directement à Superman et d’enfin de ne plus voir la lumière comme un « sublime mensonge ».
Sur le plan esthétique, les couleurs jouent un rôle important. On navigue presque constamment entre le clair et l’obscur, marque de fabrique de Zack Snyder déjà visible dans Sucker Punch, 300, ou encore Watchmen. Le clair-obscur est sur tous les plans pendant la première partie du film, révélant ainsi un Superman gêné et concerné par les interrogations qu’il suscite auprès de la population mondiale (la scène du sauvetage de la femme sur le toit montre un soleil perçant les nuages derrière Superman, donnant ici une image d’un héros assombri durant ce film), ou un Bruce Wayne qui souhaite se positionner en espoir pour le monde en s’enfonçant dans les ténèbres de sa colère qu’il ressent à l’égard de l’Homme d’Acier. Ce n’est que lorsqu’on aborde la seconde partie, particulièrement lors de l’affrontement contre Doomsday, que l’aspect visuel révèle un tout unifié entre les tonalités chaudes et froides reliées dans le costume de Wonder Woman.
Sur le plan musical, les thèmes sont tous très bons. Celui de Lex Luthor pourrait coller parfaitement à un Frankenstein ayant la folie des grandeurs. Le thème de Wonder Woman nous indique clairement que c’est une guerrière amazone qui s’est battue pendant longtemps. Comme à son habitude, le thème de Batman respire la tragédie et la noirceur d’où émerge sa soif de justice, à l’inverse de la bande-son de Superman qui inspire l’espoir, mais un espoir éteint par moment. Le final, le sacrifice de Superman pour vaincre Doomsday, a tout d’un opéra wagnérien qui exalte la vertu suprême du héros et son exploit destiné à devenir légendaire.
Côté interprétation, tout est juste à mon sens. Ben Afleck incarne un aussi bon Bruce Wayne, milliardaire le plus en vue de Gotham, qu’un excellent Batman post-Jason Todd inspiré de l’œuvre de Frank Miller (The Dark Knight Returns), à la fois sombre, violent et torturé. On le voit en artiste martial accompli, en mec intelligent sachant se faire passer pour ce qu’il n’est pas. Quand je pense aux flots de critiques qu’Afleck a subi alors que sa prestation est unanimement saluée par les critiques assassines, il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond chez certains. Il fait une superbe paire avec Jérémy Irons, impeccable dans la peau de son majordome, Alfred. Gal Gadot est exceptionnelle, et il n’y a pas besoin d’en voir plus sur elle dans ce film ; sa fonction est claire et permet d’introduire les méta-humains. Henry Cavill est un magnifique Superman, digne successeur de Christopher Reeves en son temps, tandis qu’Amy Adams reste impeccable dans la peau de la reporter Lois Lane qui n’a peur de rien. Quant à Lex Luthor, Jesse Eisenberg nous offre une belle prestation ; on lui a reproché de faire de ce personnage une sorte de Jocker, ce qui est complètement faux. Le Joker est un psychopathe, déguisé en clown, qui se réinvente quotidiennement en faisant sauter des trucs ou en commettant un mauvais coup : c’est l’archétype du chaos. Le Lex Luthor campé par Eisenberg n’a rien d’un Joker : il est certes dérangé, mais sa folie s’exprime différemment, et surtout, c’est un Lex Luthor en devenir, car ce n’est qu’à la fin qu’il est en train de devenir le personnage froid et calculateur que l’on connaît. Il se transforme lui aussi, à l’image de son Doomsday.
En conclusion, j’ai adoré ce film pour toutes les raisons que je viens de développer. Il est juste, profond, pertinent et beau. C’est assurément un grand film de super-héros, très injustement critiqué par la presse.
28 Mars 2016
Jeff96Non je viens de dl les deux derniers de podcasts de comicsblog sur iTunes, donc pas de souci de ce coté la.
Et j'en profite pour donner mon ressenti du film: une immense déception, 3ans d'attente pour ce résultat la c'est assez inconcevable et pourtant c'est la triste réalité. Je n'ose pas imaginer le film si il était sorti comme prévu en 2014...
28 Mars 2016
cyberbourneJ'ai vu le film et comme beaucoup je suis mitigé. Je ne m'attendais pas à grand chose, et si ce n'est pas la purge annoncée, c'est loin d'être un bon film. Il y a une moitié de bon et le reste de complètement inutile, le dernier acte ne sert à rien, les caméos usb sont ridicule et la façon dont le bat et le superman deviennent pote est ridicule. Mais comparé aux ch'ti vs les marseillais c'est beaucoup mieux.
PS : je viens de remarquer que les podcasts n'apparaissent plus sur itunes, pour les popcasts ou les podcast syfantasy tout est ok mais pour ceux de comicsblog.
28 Mars 2016
AricSPOILER SPOILER SPOILER
BvS vu hier soir en VOSTFR IMAX 3D... et je n'ai pas accroché (ma déception s'est tourné en colère je pense)...
Points POSITIFS:
-L'introduction (l'assassinat des Wayne + la chute puis la remonté symbolique de Bruce du puit) est sublime. Mon meilleur moment du film à vrai dire!
-La destruction de Metropolis vu par Bruce Wayne: passage assez intense accompagné d'une musique frénétique, qui est l'un des rares passages du film où l'on voit Batman transpirer d'une certaine forme d’héroïsme...
-La succession d'actes de sauvetages de Superman avec en fond le débat politique: vraiment symbolique visuellement, donc fort sympas!
-Les combats de Batman lors de l’otage, bien menés et fort sympas!
-Le cauchemar sauce post-apo est vraiment intéressant et visuellement bien!
-Le passage "bonbon" entre Lex et le représentant politique (ou je ne sais quoi): bien mené!
-Wonder Woman à l'air d'être un personnage sympas. J'ai peut être envie d'en voir un peu plus du personnage.
-Alfred est bien interprété mais j'ai aussi envie d'en voir plus du personnage.
-Zod joue bien! (Troll)
Points NEGATIFS:
-Montage à l'arrache: on passe d'une scène à l'autre, puis on revient sur la scène de départ pour 2s plus tard passer à une autre scène. Ce film manque cruellement de cohérence, également au niveau de son scénario bateau.
-Batman qui TUE. La Bat-wing et la Bat-mobile qui sont d'autant plus des armes de guerre que des véhicules... Batman est remis en question par Alfred lorsque celui-ci marque au fer rouge mais jamais pour ses crimes... CE N'EST PAS LE BATMAN QUE L'ON CONNAIT TOUS! ON PIÉTINE SUR LE CODE MORAL DE BRUCE! SNYDER ET TERRIO N'ONT CERTAINEMENT PAS COMPRIS L'ESSENCE DU PERSONNAGE.
-Le Superman de Snyder qui manque cruellement de charisme et qui sonne faux pour ma part... Je n'ai aucune affection pour cette version du personnage, d'autant plus que ça mort ne m'a rien fait du tout. Je trouve que l'essence du personnage n'est qu'à moitié conservé dans cette version du personnage.
-La mort de Superman: idée risqué et intéressante sur le papier mais l'exécution m'a laissé de marbre... J'ai trouvé cette mort abrupte et son enterrement vite expédié.
-Henry Cavill: Je le trouve vraiment statique dans son jeu d'acteur. A part pour froncer des sourcils, Cavill ne joue pas. Dans le rôle de Superman, il est juste contemplatif (des poses symboliques) mais son jeu d'acteur est vraiment transparent.
-Le teasing abusif et nullement subtile de la JL: Oh tout est sur une clé USB (une fucking clé USB), allons montrer aux spectateurs les fichiers vidéo de chaque membre! On a aussi des logos pour bien appuyer sur ce teasing, risible au possible... De toute manière tout ce passage avec Diana et son PC entrain de montrer aux spectateurs la JL est assez ridicule et m'a vraiment fait sortir du film.
-La photo de Wonder Woman: putain ça m'a fait mourir de rire, on prend vraiment le spectateur pour des tebés ma parole... Bruce découvre la photo de Diana en mode WW avec sa troupe => GROS PLAN + MUSIQUE EPIC pour bien exciter le spectateur. D'accord la tentative d'insister là dessus n'est pas reprochable mais lorsqu'on nous montre la même scène avec Diana, ça devient ridicule au possible (WW découvre la photo => GROS PLAN + MUSIQUE EPIC... C'est bon on avait compris!)...
-Le fichier Aquaman: j'ai ri de manière gêné avec ma soeur (qui est un peu néophyte en matière de SH) tellement cette scène est ridicule.
-Le fichier Flash: sympas mais je me dit pourquoi n'avoir pas teasé la JL de manière plus organique. Genre comme le passage "prémonitoire" de Bruce avec Flash, ça rendait bien. Ou pourquoi n'avoir pas procéder à des namedrop?!
-Le fichier Cyborg: me contre fiche du perso. et de la vidéo.
-Le passage BvS: Batman semble vraiment con. Avant que ça bastonne, le mec m'a fait penser à un gamin qui ne veut rien entendre et s'amuser. Ok, certains diront que la haine qu'il éprouve face à cet alien "capable de raser l'humanité" l'encourage à en découdre rapidement avec lui, mais j'ai trouvé cette idée développée de manière maladroite dans le film (avec certes des cauchemars et tout, mais j'ai jamais ressenti un Bruce parano au possible qui m'aurait permit de prendre part dans sa croisade contre Superman).
-MARTHAAAA: Passage que j'ai trouvé franchement ridicule et maladroit qui m'a fait quand même sortir un peu du film, mais m'a permit de me taper des barres ^^ . Certains me diront encore "mais tu ne comprends rien, Batman voit une occasion pour lui d'agir et de sauver symboliquement sa Martha en allant sauver la Martha de Kent, ou Batman voit enfin la part d'humanité en Superman" mais faut arrêter, la scène est au final vraiment plate (un brin wtf)...
Points MOYENS:
-L'histoire en globalité: de bonnes intentions au départ (surtout avec le fond politique) mais finalement peu de choses à en tirées. Bon peut être le twist de fin mais je le vois comme Snyder sortant une carte de sa manche pour montrer qu'il a des couilles et qu'il ne fait pas des films "formatés". J'ai trouvé ce choix bon au départ mais prétentieux et moyen dans son exécution.
-Les dialogues: je les trouve vraiment étrange par moments, on a pas l’impression de voir des scènes de dialogues "organiques" mais des scènes trop théâtrales et au final pas très naturels. C'est mon ressentis en tout cas.
-La BO de Zimmer et XL est assez moyenne: pas très inspiré, redondante et qui ne colle pas forcément à l'image par moment (trop grandiloquent pour le passage en gros). Même si je l'ai bien aimé pour l'intro (parfaitement bien intégré) et le final de MOS.
-Lex Luthor: Je ne sais pas quoi penser du personnage, je ne l'ai pas kiffé ni détesté, je m'en fiche un peu du perso interprété par Eisenberg...
-Ben Affleck: la prestation de l'acteur est assez honorable mais il est servie par un personnage avec l'essence de Batman modelé à la Snyder... C'est vraiment dommage.
-Lois Lane: comme Luthor, je ne sais pas quoi penser du perso... Je m'en fiche un peu aussi.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas pris mon pied avec BvS.
Ce film partait sur de bonnes intensions sur le papier mais au final reste très bancale et défectueux. J'ai l'impression que Snyder se moque des fans de ces personnages iconiques (avec des personnages développés à sa sauce sans porter réellement attention à leurs essences même. Un manque de sincérité selon moi) mais aussi du public lambda (un film mal foutu avec un teasing abusif et insupportable). C'est au final un cadeau empoisonné qui ne tient pas du tout ses promesses. L'avenir du DCCU me semble assez flippant (j'espère franchement me tromper et que Suicide Squad ou WW saura relever la barre), et Franck Miller n'était finalement pas très loin de la vérité en affirmant avec un brin d'humour que BvS est une abomination...
28 Mars 2016
AricJ'ai cru que les critiques étaient abusés et juste gratuites, mais finalement il y a vraiment une part de vrai dans leurs propos. Ce film est mauvais. Point. Le visuelle? Le CGI? De la poudre aux yeux pour le spectateur... J'approuve vraiment l'ensemble de vos opinions sur le film, surtout sur les passages incohérents prenant le spectateur pour un tebé (Le serveur est à côté du resto xD/ Teasing en mode tartine de la JL ave cette fucking clé USB/ Batman is a killer/...).
On peut reprocher les films Marvel Studio d'être formater mais putain, ils font le job et remplissent très bien leur contrat de départ. BvS n'est ni un game changer, ni un bon film! Snyder et sa clique (dont les producteurs) n'avaient pas les épaules assez solides pour concrétiser leur ambitions...
28 Mars 2016
NarukedagJ'ai vu BvS ce vendredi en n'en attendant rien et comme tout le monde j'ai été déçu, même si je ne comprends pas pourquoi il se fait autant basher. Je vous trouves assez dur sur le film ce qui me fait penser à une chose:
S'il vous plaît arrêtez de faire vos Podcast à chaud.
A chaque fois que vous faites ça vous n'êtes pas objectif (même si ce n'est pas vraiment possible) et de mauvaise foie. Quand on sort d'une déception on en voit que les défauts, quand on sort d'une surprise on ne voit que les qualités (réécoutez votre podcast sur Avengers 1 et vous verrez à quel point vous n'étiez pas objectif en étant à chaud).
Je sais bien que c'est un peu la première courses entre les différents sites d'actus, surtout quand on n'a pas été invité à un évenement presse, mais je trouves que vos Podcast perdent beaucoup en qualité à cause de ça. Je suis sûr que votre réflexion sur le film a évolué depuis l'enregistrement de ce Podcast. Surtout que dans le cas de ce Podcast vous nous privez de l'avis de Alfro qui n'a pas pu être là et qui pour le coup aurait sans doute pu nuancer votre avis.
Enfin bref, je vous aimes beaucoup quand même, mais laissez le temps à cotre avis de mûrir. :)
25 Mars 2016
xandorEst ce que je suis le seul qui a vu la tombe de Solomon Grundy dans le cimetiere ou le jeune Bruce Wayne cours ?
25 Mars 2016
Spidy@Lamesang, je partage ton avis. Le film se fait défoncer parce qu'il a suscité tellement d'attente ( à juste titre). Forcément, j'ai préféré un Ant-Man (j'ai vu cette comparaison ici d'un mec qui s'offusquait de la note par rapport à celui là) parce que le contrat de départ était remplit : un film sans prétention à la ocean's eleven avec un mec qui doit se faire appeler Ant-Man.
Du coup, j'attend avec impatience un hypothétique épisode de Chroma sur BVS :D