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Top 5 : ces vilains que nous voulons voir au cinéma

Top 5 : ces vilains que nous voulons voir au cinéma

DossierCinéma

Avec le développement des films et des séries inspirées des comic books super-héroïques, on voit débarquer toujours plus de vilains sur nos écrans. Et en accord avec la célèbre phrase d'Hicthcock, ils rendent souvent mémorables des films qui sans eux, ne seraient qu'ordinaires. Pourtant, certaines productions échouent encore dans l'élaboration de vilains passionnants. C'est notamment le cas de Marvel Studios, dont le modèle en pleine hégémonie manque cruellement d'antagonistes marquants. Il faut dire qu'ils sont souvent abordés sous le même angle, quand ils ne sont tout simplement pas répétés plusieurs fois à l'écran - on pense aux multiples apparitions de Loki ou à la récurrence du Joker dans les films Batman, pour viser du côté de la concurrence.

Partant de ce constat, nous avons voulu lister quelques vilains dans ce nouveau top 5 qui pourrait servir à quelques producteurs ou réalisateurs en manque d'idées.

1. #5 : Clayface
Chapitre 1

#5 : Clayface

Je l'évoquais en introduction, les films Batman ont tendance à réutiliser leurs vilains. Et si on comprend l'utilité de les faire revenir, sachant que leur rayonnement ne s'arrête pas aux comics ou à DC mais touche toute la culture populaire, il serait tout de même temps d'amener un peu de sang neuf.

Pour le moment, l'idée n'est pas à l'étude, puisque le film Batman avec (et peut-être par) Ben Affleck n'a jamais été annoncé. Mais on image que l'occasion se présentera très vite. Aussi ai-je décidé de commencer par un vilain du Batverse cher à mon cœur, Clayface, ou Gueule d'Argile si vous préférez la V.F.

 

Plusieurs personnages ont porté le titre de Clayface par le passé, mais mon préféré reste assurément celui de Batman : The Animated Series, Matt Hagen. Un acteur qui est accroc à une drôle de crème qui lui permet de changer son visage défiguré, et qui finit par ingérer une bien trop grande quantité du produit. Un alter-ego qui est en fait une synthèse des deux premiers Clayface du côté des comics : Basil Karlo (un acteur) et Matt Hagen (dont il reprend le nom), qui peut changer de forme après le traditionnel contact avec des produits radioactifs. 

Tragédie grecque faite vilain de comics, Gueule d'Argile cache également une vraie satire, qui s'attaque, au choix, au système Hollywoodien - Basil Karlo devient un vrai tueur lorsque son film, un classique de l'horreur devient un remake - ou à l'industrie pharmaceutique - Matt Hagen s'endette auprès de Roland Dagget pour s'offrir toujours plus de produit.

Qui pour l'incarner ? On ne pouvait évidemment pas conclure chaque marche du podium sans une suggestion casting. Ici, je verrais bien Michael Rooker, habitué aux rôles bizarroïdes (Slither de James Gunn à l'appui) et doté d'une voix unique, incarner le vilain métamorphe, qui par ailleurs, offrirait des scènes très visuelles à un futur film Batman.

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2. #4 : Mirror Master
Chapitre 2

#4 : Mirror Master

Transition toute trouvée vers notre nouveau vilain, Mirror Master. A mon sens, la puissance d'un vilain tient évidemment de l'intérêt de son histoire, mais repose également sur son impact visuel. Certains méchants combinent ces deux aspects, et d'autres se concentrent sur le dernier, et c'est le cas de Mirror Master, un vilain qui a percé les secrets de la réflexion des miroirs, et qui s'en sert à des fins criminelles.

Le personnage a lui aussi connu plusieurs alter-ego, mais ses pouvoirs sont bien plus intéressants que sa genèse. Mirror Master est en effet capable de jouer avec les reflets pour se déplacer, hypnotiser, leurrer et même voyager dans d'autres dimensions. Un large éventail de capacités qui pourrait donner au film de Chris Miller et Phil Lord une vraie richesse visuelle. 

Après tout, le cinéma est connu pour ses trucages visuels, alors autant les mettre en scène devant la caméra dans des séquences très esthétiques qui feraient un usage massif des caméras virtuelles et des plans séquences numériques pour rendre hommage à l'aspect ludique de ce pouvoir bien plus original que ceux qu'on a pu croiser jusqu'ici dans les adaptations de comic books.

Qui pour l'incarner ? Puisque je n'ai pas d'amour particulier pour les deux incarnations du vilain, Sam Scudder et Evan McCulloch, plusieurs candidats se sont bousculés dans ma tête. Pour un vilain un peu jeune, Domhnall Gleeson (à l'affiche d'Ex Machina et bientôt de The Force Awakens) ferait l'affaire, tandis que Liam Cunningham (régulièrement aperçu dans Game of Thrones) pourrait incarner une version plus âgée de l'antagoniste maître des miroirs.

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3. #3 : Metallo
Chapitre 3

#3 : Metallo

Je ne saurais expliquer ma fascination pour le personnage de Metallo, peut-être liée à mon amour pour Terminator et son T-800, les deux se ressemblant comme deux gouttes d'eau. En tant que cyborg, il dépasse d'ailleurs sa simple identité de vilain de comics pour s'inscrire dans un archétype bien connu de la science-fiction.

John Corben n'était qu'un cambrioleur lorsqu'il a été sauvé d'un accident de voiture grâce aux talents très particuliers du docteur Emmet Vale, qui installa le cerveau du voleur dans le corps d'un robot alimenté par de la Kryptonite. Rien que ça. L'objectif de Vale était alors, vous vous en doutez, de mettre un terme à Superman, un plan qui se voit contre-carré par Corben lui-même, qui améliore son corps mécanique avant de se rebeller contre son créateur.

 

Relecture évidente du mythe de Frankenstein, le personnage est autant un vilain concept qu'un vilain physique. Ce qui, à mon sens, est devenu une nécessité pour l'univers Superman au cinéma, après un Man of Steel complètement dantesque dans son échelle de puissances. Incontestablement, Metallo serait un vilain très intéressant à mettre en scène, car aussi mortel que visuellement intéressant. Une belle motion capture, une voix remarquable, et c'est parti.

Qui pour l'incarner ? Assez bizarrement, j'ai toujours imaginé que le cyborg s'exprimait avec une certaine classe. D'où mon association d'idée vers Daniel Craig, qui n'a toujours pas rejoint de production super-héroïque, et qui pourtant, aurait sans doute beaucoup à apporter à un métrage, même à travers de la motion capture. 

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4. #2 : Kraven the Hunter
Chapitre 4

#2 : Kraven the Hunter

Nous approchons de la pole position avec un personnage ô combien emblématique pour les fans de comics, et particulièrement ceux de Spider-Man ! Kraven le Chasseur est assurément l'un des vilains les plus adorés parmi la rogues gallery déjà colossale du Tisseur. Et en l'occurrence, ce méchant est unique en son genre.

Sergei Kravinov, originaire de Russie - comme son nom l'indique - est une force de la nature qui peut se mesurer aux plus puissants animaux du globe à mains nues. Une version exagérée du chasseur alpha comme on en voit des milliers dans les œuvres de fiction, mais qui ne manque pas de charisme quand il s'agit d'aller se battre contre Spider-Man, ou de s'allier avec d'autres vilains - on le retrouve régulièrement dans les Sinister Six.

 

Doté d'une force et d'une rapidité inhumaines, Kraven est également capable de pister sa proie par son simple odorat, ce qui le rend encore plus animal et inquiétant. Il se distingue cependant des autres vilains de Spider-Man puisqu'il combat avec une certaine forme d'honneur, un aspect qu'il serait intéressant de développer dans un film, qui pourquoi pas, s'inspirerait du dépressif mais non moins culte Kraven's Last Hunt.

Qui pour l'incarner ? Plus j'y réfléchis, plus je suis séduit par l'idée d'un Sharlto Copley dans le rôle. On pourrait alors revoir les origines du personnage, mais le noble russe qui a tout perdu pourrait devenir un ancien profiteur de l'Apartheid. Un accent sud-africain remplacerait celui venu de la Russie, et le jeu de l'acteur pourrait s'inspirer du terrifiant Kruger, l'une des qualités du film Elysium.

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5. #1 : Mysterio
Chapitre 5

#1 : Mysterio

Ceux qui écoutent les Popcasts le savent : je suis un grand fan de cet improbable vilain, lui aussi raccroché à Spider-Man. J'ai donc fait preuve d'un peu de favoritisme en le poussant au sommet de ce podium. Mais ça ne m'empêchera pas de vous expliquer pourquoi. 

Comme vous avez pu le lire dans le chapitre précédent, on juge un vilain pour ce qui l'apporte en termes visuels, sur ses différents pouvoirs ou encore sa propre histoire. Et à mon sens, Quentin Beck, le premier des trois Mysterio (à croire que tous les héros de Spider-Man ont connu plusieurs incarnations) conjugue parfaitement ces trois aspect sous le masque, ou devrais-je dire le bocal, d'un seul vilain.

Ancien spécialiste des effets spéciaux et grand cinéphile, Quentin Beck est un de ses nombreux hommes de l'ombre qui opèrent dans le sillage des stars et des grosses productions. Mais c'est évidemment un type rejeté qui va se tourner vers le crime pour parvenir à ses fins. Il enfile alors une drôle de tenue et utilise tous les trucages cinématographiques à sa disposition pour éliminer Spider-Man et ses autres adversaires.

Caser Quentin Beck dans un film, c'est donc s'assurer un second niveau de lecture, qui permettra à un film Spider-Man de réfléchir sur le cinéma et l'industrie du divertissement hollywoodienne. Une bénédiction puisque nous allons bientôt connaître une troisième incarnation de Spidey au cinéma. Assurément, Mysterio pourrait ici mettre tout son potentiel visuel (trucages, jeu d'illusions, caméos dans la veine de Thor : The Dark World etc) et scénaristique au service d'un film pour le moins très attendu.

Et c'est sans compter les différentes apparences qu'à pu prendre le vilain au fil des ans dans les comic books. Il pourrait être chapeauté de son bocal emblématique, transpirer l'iconographie égyptienne ou même être réinventé comme il l'a été dans l'univers Ultimate, qui le présente coiffé d'une sorte de flamme bleue. 

Qui pour l'incarner ? Comme j'avais développé la candidature de Zachary Quinto dans l'un de nos Please Hollywood, je vous renvoie a cet article. En tous cas, le Spock du reboot de Star Trek a assurément une bouille proche de celle de Beck du côté des comic books, et une palette assez variée pour rendre hommage à ce looser un rien mégalo venu de l'industrie du cinéma.

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Chapitre 1

#5 : Clayface

Je l'évoquais en introduction, les films Batman ont tendance à réutiliser leurs vilains. Et si on comprend l'utilité de les faire revenir, sachant que leur rayonnement ne s'arrête pas aux comics ou à DC mais touche toute la culture populaire, il serait tout de même temps d'amener un peu de sang neuf.

Pour le moment, l'idée n'est pas à l'étude, puisque le film Batman avec (et peut-être par) Ben Affleck n'a jamais été annoncé. Mais on image que l'occasion se présentera très vite. Aussi ai-je décidé de commencer par un vilain du Batverse cher à mon cœur, Clayface, ou Gueule d'Argile si vous préférez la V.F.

 

Plusieurs personnages ont porté le titre de Clayface par le passé, mais mon préféré reste assurément celui de Batman : The Animated Series, Matt Hagen. Un acteur qui est accroc à une drôle de crème qui lui permet de changer son visage défiguré, et qui finit par ingérer une bien trop grande quantité du produit. Un alter-ego qui est en fait une synthèse des deux premiers Clayface du côté des comics : Basil Karlo (un acteur) et Matt Hagen (dont il reprend le nom), qui peut changer de forme après le traditionnel contact avec des produits radioactifs. 

Tragédie grecque faite vilain de comics, Gueule d'Argile cache également une vraie satire, qui s'attaque, au choix, au système Hollywoodien - Basil Karlo devient un vrai tueur lorsque son film, un classique de l'horreur devient un remake - ou à l'industrie pharmaceutique - Matt Hagen s'endette auprès de Roland Dagget pour s'offrir toujours plus de produit.

Qui pour l'incarner ? On ne pouvait évidemment pas conclure chaque marche du podium sans une suggestion casting. Ici, je verrais bien Michael Rooker, habitué aux rôles bizarroïdes (Slither de James Gunn à l'appui) et doté d'une voix unique, incarner le vilain métamorphe, qui par ailleurs, offrirait des scènes très visuelles à un futur film Batman.

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