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Rocket Raccoon #1, la review

Rocket Raccoon #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Frais, drôle, magnifique
• Une belle introduction à Rocket
• Tout ce qui fonctionne avec le personnage.
On a moins aimé• Les limites de Skottie Young à l'écriture?
• Encore un papier médiocre
Notre note

Armé de sa légion de couvertures variantes et de la hype proportionnelle à l'attente du film de James Gunn, Rocket était l'un des deux membres des Guardians of the Galaxy à faire ses débuts cette semaine en solo dans tous les comics shops du monde. Face au duo Sam Humphries / Paco Medina sur Star-Lord, le raton laveur le plus cool de l'espace se paye les services de Skottie Young, qui assure scénario et dessin pendant que Jean-François Beaulieu s'occupe (très bien) des couleurs.

Aussi impatient que vous et moi de découvrir les aventures cinématographiques de Rocket, Skottie Young prouve qu'il est un fin cinéphile d'entrée avec sa propre recette d'un personnage chéri par Marvel depuis des années. Et pour se faire, quoi de mieux que d'exploiter les qualités cinégéniques et savoureuses du petit héros poilu ? Dépaysement et espionnage en entrée, une bonne pincée de dialogues bien sentis en plat de résistance et un déchainement graphique total en dessert. Skottie Young maitrise son art et le fait sentir, exploitant toutes les cordes sensibles des amoureux de Comics (petite apparition des Gardiens en vadrouille dans l'espace, arborant un look cinéma tout frais) et en profite pour réaliser une jolie introduction au personnage.

Loin de l'adorable peluche que beaucoup imaginent, Rocket insulte, se fritte, rigole, drague mais surtout, gère tout ce qui lui arrive avec un tact bien à lui. Petit précis du raton laveur sur-armé de l'espace, ce numéro est une présentation de luxe d'un personnage que l'on aime le plus bad-ass possible, flingue cosmique à la main.

 

Si l'on veut chipoter un peu sur ce très beau résultat en 24 pages, on pourra remettre en cause le papier de Marvel, toujours plus fragile et transparent, qui ne fait franchement pas honneur aux qualités graphiques rares du titre qu'il accompagne. Et si l'on veut être plus tatillon encore, on se rappellera que Skottie Young au scénario (un évènement aussi fréquent qu'un solstice) nous avait déjà servi sa cuisine du double maléfique, exploitant une histoire des années 90 du X-Man Magneto (pour la mini-série Not a Hero). Heureusement, ce n'est pas le seul fil rouge que parvient à nous laisser l'auteur dans cette grande fête colorée, puisque le cliffhanger fait la part aux ex de Rocket, bien décidées à se liguer pour prendre leur revanche sur leur goujat de raton chéri. 

Il est d'ailleurs appréciable de constater que les Comics mainstream offrent ces temps-ci peu de Comics bien dialogués sans être verbeux et laissant la place au dessin, capable d'offrir une richesse narrative servie par un story-telling impeccable et par conséquent fluide et légère. Un très bon point pour un auteur qui n'avait de toute façon aucune preuve à faire en ce qui concerne sa maitrise de l'art séquentiel.

Que rajouter de plus, pour toi qui viens directement à la conclusion d'un long texte chantant (le plus objectivement possible) les louanges de l'un des meilleurs personnages du catalogue Marvel, mené de main de maître par l'un des meilleurs auteurs de la Maison des idées ? Pas grand chose, si ce n'est que tu peux prendre 10 minutes pour découvrir en détails les qualités de Rocket Raccoon #1 en scrollant un peu vers le haut, ou en prenant 4€ et en allant les dépenser chez un libraire indépendant pour découvrir une belle introduction à l'un des héros de l'été ! 


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Sullivan
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