Il faut se l'avouer, parfois quand on récupère une commission, on ressent une pointe de déception. Parfois, Mark Brooks vous rend un dessin de Daenarys Targaryen qui est juste à couper le souffle. Chanceux, va !
Puisqu'on est dans la thématique de Game of Thrones, continuons avec ce Jon Snow parfaitement rendu par un Khary Randolph qui mériterait d'être plus connu.
Chris Burnham est fortement associé à Batman. Ce serait le limiter cependant que de l'enfermer là-dedans, comme en atteste ce Daredevil, en costume classique s'il vous plait !
Cameron Stewart a décidé de rendre hommage à un tout nouveau comics indépendant, Pretty Deadly, écrit par Kelly Sue DeConnick et dessiné par Emma Rios.
Phil Noto va bientôt reprendre Black Widow, mais cet amateur de femmes fortes est aussi fan d'une autre héroïne de Marvel, la mutante Psylocke.
Halloween obligeant, on n'a pas pu s'empêcher de vous partager cette goule de Skottie Young qui visiblement goûte tout autant du hip-hop old school que la chair humaine.
Mike Allred, non content d'être un artiste pétri de talent, est aussi un homme qui fait l'à-propos. Ainsi, alors que Sandman fête son vingt-cinquième anniversaire et qu'il est de retour avec une nouvelle série, il le dessine tout en majesté.
Cette semaine, c'est l'un des plus grands chanteurs de l'histoire du rock qui nous a quitté en la personne de Lou Reed. Un écorché vif qui semblait toujours là quand cette musique allait dans une nouvelle direction, la menant vers de nouveaux horizons. Quand il avait absorbé la british invasion et lui avait donné une identité américaine avec le Velvet Underground ou lorsqu'il avait senti la radicalisation du rock et était devenu une figure du proto-punk comme les Stooges, ou encore quand il avait préfiguré l'aspect théâtral plus tourmenté qui allait agiter la musique pop dans les années 70 en nous pondant un angoissant Berlin.
Malheureusement, ce génie créatif se fit au détriment d'un esprit tourmenté, rongé d'angoisse; qui pouvait se manifester par une incroyable cruauté et une capacité d'auto-destruction qui le lessiva. Mais on peut tout de même se rappeler grâce à cette pochette de Jamie Hewlett (et le son que vous pouvez retrouver en tête de ce papier) son implication incroyablement classe dans le dernier album de Gorillaz. Damon Albarn, un touche-à-tout de génie qui a absorbé la musique américaine pour lui donner une identité britannique. Marrant.
On se quitte enfin avec une habitude, un classique même, Terry Dodson qui nous offre une Wonder Woman. La base.