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Justice League 23.2 : Lobo #1, la review

Justice League 23.2 : Lobo #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Plutôt joli
• Lobo, bad-ass à l'intérieur
• Rapide, clair, concis...
On a moins aimé• Pourquoi ?
• Pourquoi faire ça à Lobo ?
• Pourquoi ce design ridicule ?
Notre note

Une annonce en forme de Tsunami, des excuses à demi-mots, des explications auxquelles personne ne croit, telle a été la triste histoire du redesign de Lobo, qui s'est finalement avéré être une seconde naissance pour le Czarnien le plus célèbre et le plus bad-ass de l'univers DC Comics. Mais ça, c'était avant...

 
Dans son désarroi face aux réactions d'Internet, Marguerite Bennett nous avait promis de vraies explications quant au redesign pour le moins douteux de l'ex-biker de l'espace. En lieu et place de ces explications, nous voici face à un récit à peine introductif, ou un Lobo aux attitudes presque aussi bad-ass que son ancêtre enchaîne les têtes de ses contrats pour toujours plus de crédits de la galaxie.
Le problème réside dans le fait que ce Lobo est "presque" aussi bad-ass que son aîné, traité ici comme un vulgaire copycat qui aurait pris la place du wannabe chanteur de Tokio Hotel sur terre. A quoi bon réutiliser le Lobo que tout le monde connait, même si Rob Liefeld l'a déjà égratigné au sein des New 52, si c'est pour le faire passer pour un vulgaire ringard, sous prétexte que son allure de Metalleux un peu binaire ne correspond plus aux standards d'un conseil d'administration amoureux de Tetsuya Nomura

Au-delà du blasphème attendu,  la nouvelle protégée de Scott Snyder livre 24 pages on-ne-peut-plus classique, où rien ne déborde, dont rien ne ressort particulièrement. Enième comptine d'un chasseur de primes des étoiles, le récit se perd en clichés et en classicisme, devant ce que l'on espère ne pas être un manque d'imagination de la part de l'auteur... Et puis le problème de ce récit, c'est bien d'être vendu comme un one-shot, se révélant au final n'être que le numéro 0 d'une série à venir bientôt, en témoigne le faussement énigmatique "The end?" qui ponctue ce premier chapitre. 

 

 
En ce qui concerne le dessin, Lobo #1 gagne quelques bons points, grâce à un Ben Oliver au style bien plus crayonné que sur feu Batwing. Quelque peu statique, le dessinateur livre une performance plutôt solide, victime lui aussi des choix douteux de la direction éditoriale de DC Comics, qui a choisit le seul design de Kenneth Rocafort à véritablement remettre en question...

Et malgré des backgrounds tristement vides pendant les 3/4 du numéro, il faut souligner l'impeccable performance de wingman de Cliff Richards, venu en aide à Ben Oliver pour boucler une deadline plutôt serrée.

 
Lobo #1 n'est pas une catastrophe à proprement parler, puisqu'il s'agit d'un numéro plutôt joli, pas trop mal écrit et parfois même plutôt souriant. Son problème, c'est qu'il n'apporte rien à l'édifice Lobo. Pire, il le détruit page après page, sans jamais nous convaincre de l'utilité d'un tel redesign, et ce n'est pas le cliffhanger ridicule, fuité depuis quelques semaines, qui nous fera penser l'inverse.
Plutôt que de faire revenir l'un de ses personnages phares, DC Comics l'a physiquement transformé en ce qu'il exècre, comme pour mieux lever son majeur aux amoureux d'une gueule que l'on se pressera de redécouvrir en lisant les classiques des années 90... Maigre consolation : à l'intérieur, Lobo ne semble pas avoir tellement changé, pour le moment...
Sullivan
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