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Green Arrow #18, la review

Green Arrow #18, la review

ReviewDC Comics
On a aimé
• Un méchant ultra-bad-ass
• Le plus beau titre DC
• Dense ET agréable
On a moins aimé
• Rien. Tout est bon dans ce numéro.
Notre note

Il y a un mois Jeff Lemire et Andrea Sorrentino venaient à la rescousse de Green Arrow et faisaient table rase de 17 numéros maintenant devenus anecdotiques. Si ce premier épisode faisait plus office de ménage de printemps avant l'heure qu'autre chose, Green Arrow #18 passe à la vitesse supérieure et approfondit toutes les bases posées le mois dernier.

Green Arrow #18

« It might be a bit... messy »

Après s'être débarrassé de l'ancien supporting cast de Oliver, Lemire balance un nouvel assistant dans les pattes de l'archer vert. Fyff est un loser qui vit dans la cave de sa mère et qui se déplace dans un van aux couleurs du resto asiatique pour lequel il livre. Le ton est posé. Au milieu de l'histoire plutôt sombre amorcée le mois dernier, le lecteur aura droit à sa touche d'humour mensuelle. Mais le véritable point fort de cet épisode, celui qui vol la vedette à Ollie et ses amis, c'est bel et bien Komodo.

Ce numéro est des plus denses. La quantité d'informations que Lemire parvient à y livrer en 20 pages sans étouffer le lecteur est véritablement impressionnante et le développement du vilain de l'histoire en est la preuve la plus vibrante. Quand Komodo était limite cliché pour le peu qu'on en avait vu l'épisode précédent, le découvrir dans le privé fait froid dans le dos. Des ressources dont le méchant dispose à ses méthodes impitoyables en passant par sa vie de famille totalement tordue, tout fait de lui l'ennemi parfait pour pousser Oliver Queen dans ses retranchements.

Quand je me plaignais de ne pas réussir à m'investir sur le plan émotionnel à la lecture du #17, Green Arrow #18 m'en a donné pour mon argent de ce côté. Une tâche qui n'aurait au final pas été possible sans les bases posées par Lemire dans son premier épisode. Tout ce qu'on a vu il y a un numéro de ça est ici repris et intensifié. Komodo est impitoyable, Ollie touche le fond, et les demi-mesures n'ont certainement pas leur place dans cette situation. Lemire profite d'ailleurs de la situation désespérée dans laquelle il a foutu son personnage pour faire un clin d'œil intelligent à son nouveau statut de membre de la JLA.

Green Arrow #18

« I still can't believe you're Green Arrow »

J'avais découvert le talent de Sorrentino lors de son arrivée sur la série. La finesse de son trait et de son ancrage m'avait laissé bouche bée et sa colorisation m'avait mis des étoiles plein les yeux. Ce mois-ci Marcelo Maiolo prend le relais côté couleurs et permet au titre d'atteindre de nouveaux sommets graphiques.

Cela vient sûrement du fait que le Brésilien a une distance sur le travail de Sorrentino que ce dernier n'a pas et qu'il s'est habitué au trait de son collègue et ami sur I,Vampire, mais tout dans ses couleurs est un poil plus beau, plus achevé, plus précis que ce que le dessinateur nous avait livré le mois dernier. Maiolo participe à établir la palette si particulière de cette série avec un maîtrise prodigieuse. Et le bonhomme colorise trois séries par mois... Constantine et Demon Knights pour ceux du fond qui se posent la question.

Green Arrow #18

En plus d'être meilleur que le #17 sur tous les points, Green Arrow #18 donne une raison d'être à cet épisode qui m'avait un poil déçu et éclaire sur la direction que Jeff Lemire a décidé d'emprunter. L'identité visuelle du titre est clairement la plus remarquable et la plus raffinée des New 52 et participe grandement à l'immersion dans cet univers urbain et sombre dans lequel l'équipe artistique fait tout pour nous plonger. Une nouvelle ère est en marche pour l'archer vert.

Illustration de l'auteur
Steeve
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