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Avengers Arena #1, la review

Avengers Arena #1, la review

ReviewMarvel
On a aimé• Simple, sans prétention
• Un hommage asumé jusqu'au bout
• Une lecture de détente pure
On a moins aimé• Personne ne connait les protagonistes
• Le manque de repaire dans l'univers
• Un numéro #1 très numéro #1
Notre note

Dans un avenir proche, les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Leur ancien professeur leur annonce qu'ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s’entre-tuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer. Abandonnés chacun à son sort avec de la nourriture et une arme, les adolescents disposent d'un délai de trois jours pour s’entre-tuer. Ce pitch c’est celui du film Battle Royale de Fukasaku Kinji, lui même librement inspiré du roman homonyme de Takami Koshun. Avengers Arena par Dennis Hopeless et Kev Walker, reprend le thème de départ et l’assaisonne à la sauce Marvel Comics. Exit les étudiants japonais c’est une réunion de jeunes mutants ou vengeurs qui sont sensés se scalper pour survivre. L’idée est assez folle, va t-elle fonctionner?


"There are Worst things"

Recommençons donc le pitch. Dans un avenir proche, ou incertain, ou en fait on en sait rien, 16 jeunes super-humains sont emmenés inconscients sur à location inconnue où ils vont devoir se livrer à un jeu de massacre, dont la règle consiste à s’entre-tuer, pour regagner leurs pénates.
Les 16 participants sont : Apex, dont c'est ici la première apparition; Cammi, apparue dans le pages de Drax the Destroyer ou dans Annhilation; Anachronism, première apparition pour lui aussi; Bloodstone, première apparition; Chase Stein, figure connue des lecteurs de Runaways; Ryker, mi-femme mi-terminator et dont c'est encore une première; Juston, très lié aux Sentinelles mais dont votre rédacteur n'a pas la moindre idée de qui il peut bien être; X-23, la plus connue de tous, clone mutante de Wolverine. Hazmat, tout droit issue d'Avengers Academy; Red Raven, refonte moderne d'un personnage dont on se sert pour combler un vide dans une phrase lors de Civil War par exemple; Mettle, issu d'Avengers Academy, sorte de Red Skull au corps de métal; Kid Briton, nouveau venu, encore un; Darkhawk, peu connu mais un des teen-agers les plus intéressant de Marvel à mon sens; Nico Minoru, des Runaways elle aussi; Reptil, pendant Marvel de Changeling et Animal Man mais uniquement avec des dinosaures; Et enfin Nara, fille caché d'Abe Sapien par son apparence, elle fait elle aussi sa première apparition ici.
Bref vous l'aurez compris, si vous n'avez une encyclopédie de 18 kilos sur les genoux vous n'aurez pas la moindre idée de qui est qui. Et puisque nombre d'entre eux font leur première apparition, autant chercher un nom pour son chat dans un catalogue ikea.


"Got the idea from a couple kids' books I read in the pen"

Hommage assumé et affiché de son illustre modèle, Avengers Arena le prouve par sa couverture reprenant l'affiche du film, la colorisation de Frank Martin très crasseuse et par quelques pics dans le texte. Si le scénario est déjà écrit il fallait bien y coller du dialogue. Bien sentis dans l'ensemble, le mégalomane à l'origine du jeu malsain est particulièrement charismatique. L'ambiance de thriller malsain est plutôt bien retranscrite et annonce une série facile à suivre mais somme toute plaisante. Le dessinateur Kev Walker défend son bout de gras. Sans rien magnifié le tout est cohérent et vraiment agréable. Adapté pour tout public tout simplement.



Premier numéro facile mais jouissif pour qui accroche à cette idée de parodie suédée du film et donc du livre. Si les tenants et aboutissants ne vont sûrement rien apporter au reste de l'univers, le titre vaut la dépense. Une dépense légère et sans compromis si on a aimé AvsX par exemple.

Cynok
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