La saison des conventions américaines (le grosses tout du moins) s'est terminée le week-end dernier avec la New York Comic Con. Heureusement pour nous, il nous reste la Paris Comics Expo pour voir les artistes dans leurs oeuvres avant qu'ils ne retournent hiberner chez eux pour laisser passer l'Hiver. Mais cela ne nous empêchera pas de continuer à vous partager leurs magnifiques illustrations pour autant. Suivez le guide.
Jim Cheung peut tout dessiner à la perfection, même les personnages ultra secondaires, ici Dragon Man qu'on croise chez les Fantastic Four.
Qu'on se mette tout de suite d'accord, personne n'a jamais aussi bien dessiné Hope que ce grand génie d'Olivier Coipel. Pas de contestation possible ! D'ailleurs, si vous passez à la Paris Comics Expo, ne manquez pas de passer nous voir pour lui faire un petit coucou et lui dire tout le bien que vous pensez de son travail.
Ghost Rider a toujours dû traîner une casserole de héros un peu ringard, mais Eric Canete a bien compris qu'il y avait aussi chez lui un côté furieusement cool et délirant.
Pour sa nouvelle exposition, Phil Noto a réalisé un print exclusif basé sur le film Leon. Espérons qu'il repasse en France !
Olly Moss est un artiste à part qui magnifie le minimalisme, il suffit de voir ce Joker pour s'en convaincre. Pour les amateurs du genre, il vient de sortir Silhouettes from Popular Culture chez Titan Books, un artbook magnifiquement réalisé regroupant pas moins de 300 portraits de ce genre, un must-have.
Scott Snyder s'est entouré dans groupe d'artistes de génie, parmi lesquels on retrouve le très talentueux Rafael Albuquerque. Cette illustration de Psylocke capture parfaitement le côté bad-ass et sexy de la ninja mutante.
Quand Skottie Young s'attaque à l'univers de Mike Mignola, s'est pour mieux le magnifier. Ainsi, Raspoutine (je sens que je vais avoir Boney M dans la tête toute la journée...), l'ennemi ultime d'Hellboy, est ici totalement terrifiant et impressionnant.
Lee Bermejo fait partie des dessinateurs les moins rapides que l'on puisse croiser en convention, mais si c'est pour avoir une commission de la qualité de ce Solomon Grundy, l'attente est tout à fait récompensée.
Paolo Rivera appartient à cette espèce d'artistes qui savent, au travers de leurs dessins, parfaitement capturer l'essence de leur personnage. Comme ici, où ce Thanos respire la mégalomanie, la puissance et une inquiétante majesté.
Quand Art Adams est chargé de dessiner Deathlok, il s'inspire directement de Terminator, et l'effet rendu est saisissant.
