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He-Man, Masters of the Universe #1, la review

He-Man, Masters of the Universe #1, la review

ReviewDc Comics
On a aimé• Le retour d'une série He-Man
• Beastman sur une magnifique planche
On a moins aimé• C'est lent
• Il est où He-Man ?
• Ils sont où tous les personnages de l'univers ?
Notre note

Après qu’IDW ait touché le cœur nostalgique de nombreux d’entre nous en relançant les Tortues Ninja il y a maintenant un an, DC s’attaque quant à lui à une autre série télévisée et gamme de jouets phare de notre enfance, He-Man and the Masters of the Universe avec une mini-série de six numéros. L’effet Madeleine de Proust fonctionne t-il ?

Commençons par un petit cours d’histoire. Tout commence en 1981 avec une gamme de jouets Masters of the Universe par Mattel, fort du succès des figurines Star Wars et Conan. Ne pouvant se payer les droits du barbare, ils décident de créer le leur et tout son univers qui l’entoure. En plus d’un packaging attirant par de très belles illustrations, et des personnages charismatiques, on avait le droit à un petit bonus lors de l’achat : un mini-comic qui permettait d’étoffer l’imagination des enfants quand ils jouent avec leurs figurines. Dès sa création, le personnage est donc associé à de la BD. Par la suite, la licence sera portée à la télévision dans un dessin animée, un film live, en jeux vidéo, et bien évidemment encore en jouets, qui se voit doter de nouveautés encore plus de 30 ans après ses débuts. Du côté des comics, la qualité était plus que variable, allant de l’excellent au ridicule. Cependant, on peut noter que plusieurs grands artistes ont travaillé sur He-Man : Bruce Timm, Alfredo Alcala, ou encore Mark Texeira… A travers le temps et en plus des mini-comics vendus avec les figurines, plusieurs stand-alone ont vu le jour chez DC, Marvel, ou encore Image Comics.

Aujourd’hui, He-Man (Musclor en version française) revient donc chez la Distinguée Concurrence pour une mini série écrite par James Robinson et dessiné par Philip Tan. Par contre, le premier numéro à peine lu on apprend que Robinson quitte la série et sera remplacé par Keith Griffin. Une nouvelle assez surprenante surtout sans connaître les raisons d'un tel changement. Ce départ sert donc d'introduction, et malheureusement c'est également son principal défaut : il est bien trop introductif. Il ne se passe pas grand chose. Après les trois premières pages montrant des batailles épiques, on est vite de retour  à la réalité tout comme Adam, notre héros, car tout ceci n'était qu'un rêve. He-Man n'est pas, il est avant tout un bûcheron sans histoire s'occupant de son père malade. Mais il sent que sa destinée est tout autre et la rencontre avec un faucon multicolore qu'il semble connaître et nommera Zoar lui fera prendre la route. Sa route croisera très rapidement celle de Beastman...

L'écriture du héros qui va se découvrir et sa destinée est ici des plus classiques. On ne trouve malheureusement aucune surprise, aucun élément réellement accrocheur, et seulement une grosse impression de déjà-vu. La grande qualité de He-Man est dans son bestiaire et ses personnages secondaires (le héros étant même un des moins intéressants) et ils sont dans ce single quasiment absent. L'intérêt de Masters of the Universe se réduit donc considérablement. Un numéro entier pour introduire Adam, c'est bien trop long devant la richesse de cet univers. On va forcément laissé des personnages emblématiques de côté, ou que partiellement exploités sur la suite. 

Graphiquement on se retrouve un peu perdu avec les deux équipes d'encreurs/coloristes et des styles différents pour un même dessinateur. L'ensemble est solide, mais sans être transcendant. Il faut dire que la petite ballade en forêt d'Adam n'est pas ce que l'on attend le plus. L'arrivée de Beastman est par contre tout à fait remarquable et augure du bon quand on passera vraiment dans le côté fantastique du monde d'Eternia


Il est un peu trop tôt pour juger cette mini-série puisqu'il semble qu'elle n'a pas démarré. Le cliffhanger avancé mais peu surprenant semble cependant nous amener vers plus d'action, et surtout couper à l'attente de la fameuse phrase : "By the power of Greyskull!  I have the Power". Devant sa faible avancée narrative, les novices ne seront pas forcément accrochés, tandis que les fans de la série se sentiront surement lésés.

Apteis
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