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Turf : tome 2, la review

Turf : tome 2, la review

ReviewIndé
On a aimé• De nombreux thèmes abordés
• Dense mais clair
On a moins aimé• Encore et toujours le prix
• Le dossier graphique
Notre note

Moins d'un mois après la sortie du tome 1, les Editions Emmanuel Proust nous livrent la suite et la fin de cette magnifique histoire de Jonathan Ross qu'est Turf. Malgré un découpage en deux tomes pour un prix excessif, le premier numéros nous avait fortement conquis avec son mélange des genres faisant se croiser gangs, vampires et aliens dans une guerre sans merci. Le tome deux arrive donc pour conclure le tout, et il est au moins tout aussi bon.

 

 
Force est de constater que la densité du premier tome se retrouve ici aussi, mais toujours pour servir le récit plutôt que le desservir. Car 5 numéros c'est très court pour installer, développer et conclure une histoire, dans un univers avec lequel le lecteur n'est pas familier. Et une chose est sûre, Jonathan Ross le fait à merveille, et pas une fois on s'y perd dans les tenants et aboutissants de l'histoire. Il sait gérer ses personnages et ses différentes histoires, et les croiser comme il faut. Pour le coup, on est ravis de n'avoir à souffrir que d'une mois entre les deux tomes tellement il y a d'éléments que l'on pourrait oublier.
 
Passé l'introduction du premier tome, on aborde sereinement cette magnifique conclusion qui, après avoir abordé de nombreux genres précédemment, s'essaye cette fois au mélange des thèmes. Entre l'amour, la loyauté, le patriotisme, l'esprit d'unité face à l'ennemi commun et l'instinct de survie humain, beaucoup de sentiments passent à travers ces quelques 60 pages, toujours magnifiquement dessinées par Tommy Lee Edwards. C'est peut-être la différence d'action entre les deux tomes, mais j'ai même préféré ses dessins sur ce second opus.
 
Le problème reste cependant une nouvelle fois le découpage en deux tomes qui fait que l'on se retrouve à payer 31€ pour l'ensemble de l'histoire. Car ici nous avons donc encore moins de pages que dans le précédent, et le sois-disant dossier graphique contenu en fin de tome n'est qu'un recueil de couvertures variantes ou classiques. Pourquoi sortir les deux numéros si rapprochés dans le temps plutôt qu'en un seul, si ce n'est pour tenter de gagner plus d'argent ? Pas sûr que le lecteur s'y laissera prendre.
 

 
Jonathan Ross nous confirme un talent certain pour l'écriture aussi bien de bonnes histoires que de très bons personnages, ainsi qu'un sens du rythme implacable. On sait bien qu'il n'en a pas forcément le temps, mais on aimerait le voir se pencher plus souvent sur le monde des comic books. Quant aux Editions Emmanuel Proust, elles ont mis la main sur un bien beau bébé, mais il faudrait voir à ne pas trop tirer sur la corde du porte-monnaie.
Manu
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