Home Brèves News Reviews Previews Dossiers Podcasts Interviews WebTV chroniques
ConnexionInscription
Avengers #18, la review

Avengers #18, la review

ReviewMarvel
On a aimé
On a moins aimé
Notre note

Ça y est Fear Itself est terminé. Enfin diront certains. Alors que le final du méga event fait encore jaser, et avant que tous les regards ne se tournent vers son successeur, nous avons droit au traditionnel aftermath : Shattered Heroes. A la manière de The Initiative après Civil War, Dark Reign après Secret Invasion ou encore Heroic Age aprèsSiege, c’est donc un nouveau paradigme qu’on nous présente pour l’univers Marvel. Avec une jolie bannière.

Il est assez logique que ce soit Avengers #18 qui lance symboliquement ce « nouveau départ », l’équipe ayant été au cœur des évènements et ayant payé un lourd tribut. Ce sont donc l’incontournable Brian Michael Bendis (Ultimate Spider-Man, Powers) et le trop rare Daniel Acuña (X-Men Legacy, Black Widow) qui se chargent de répondre à la délicate question : et après ?

A part qu’à en juger par la première double page c’est de l’après Civil War qu’on va parler. On y voit en effet le cadavre de Black Goliath (tué par le clone de Thor) entouré d’agents du SHIELD après la première grande bataille entre pros et antis enregistrement. De quoi être déconcerté. Surtout qu’on s’intéresse à un agent du nom de Carolina Washington qui effectue des prélèvements et en empoche un discrètement. Puis nouvelle splash page, montrant cette fois la dépouille de Steve Rogers après son « assassinat » sur les marches du tribunal. Et miss Washington de refaire son petit manège. Puis bis repetita à Central Park après la bataille finale contre les Skrulls. Et enfin une dernière fois dans les ruines de Stark Tower.

Avengers Tower 

C’est là qu’on se raccroche enfin à l’objet de ce numéro, par le biais d’une conversation entre Captain America et Tony Sark (Iron Man), à propos de la reconstruction du monument. Bendis en profite pour faire passer un message personnel sur ce qu’il aurait aimé à propos du World Trade Center (qu’on reconstruise à l’identique). Ce n’est pas vraiment fait avec subtilité mais force est de reconnaître que ça sonne assez juste dans la bouche de Cap, alors on ne critiquera pas. Puis direction Avengers Mansion, où tous les Vengeurs se réunissent désormais, pour faire le point. Et on termine avec la révélation des intentions de Carolina Washington. A ce sujet, sans tout dévoiler, on s’étonnera quand même qu’elle s’acoquine avec Norman Osborn. Non pas que ça pose un problème en soi, mais le retour du vilain à la coiffure improbable devait se faire dans les pages de NEW Avengers, pas Avengers normal. Enfin, on verra bien…

Avengers #18Dans l’immédiat, ce qui retiendra notre attention, c’est la propension du scénariste à tomber dans une certaine routine. Avec ce numéro, une fois de plus Bendis fait du Bendis, maxime qui semble résumer la plupart de ses dernières productions. En gros il applique ses recettes un peu mécaniquement. On a donc BEAUCOUP de dialogues (en fait on n’a guère que ça), des émotions (Cap, les excuses de La Chose pour ses actes en tant qu’Angrir desWorthy), de la légèreté (Wong vs Jarvis, le « triangle » amoureux Hawkeye/Spider Woman/Mockingbird), et plus globalement une intrigue qui tire parti d’éléments épars disséminés au fil des ans. Alors oui, le bougre a du talent, résultat c’est plaisant à lire. Mais ça commence à manquer un peu d’âme. Et il y a quelques fautes. La réplique où Cap annonce qu’il va y avoir des changements dans le roster des Avengers est celle d’un commentateur qui analyse les évolutions de la série (Bendis donc) et sonne faux dans la bouche du personnage. Et surtout, teaser et couverture nous promettaient ces fameux changements, alors qu’il faudra attendre le mois prochain pour les connaître. Escrocs !

Par contre au dessin rien à redire, Daniel Acuña est irréprochable. Ses images aux allures de peintures sont splendides. Il profite bien de l’occasion qui lui est donnée de représenter les scènes les plus marquantes de ces dernières années sur de superbes splash pages. Et son story-telling est du reste impeccable. Bref c’est juste dommage qu’il se passe si peu de choses dans ce numéro, mais ce n’est pas de sa faute.

Avengers#18 n’est donc pas désagréable à lire loin de là. Mais il déçoit quand même un peu. Il s’y passe trop peu de choses, et on n’a même pas droit à ce qu’on nous avait promis (la composition du nouveau roster). Bendis écrit presque en dilettante, d’où un certain manque d’intensité du récit. Les dessins d’Acuña sont superbes mais ne font pas tout.

Les plus : La plupart des dialogues

                Les séquences avec Carolina Washington

                Daniel Acuña en forme

Les moins : Bendis en mode automatique

                    Une ou deux répliques loupées

                    Et le nouveau roster alors ???

Notes

Scénario : 3/5

Dessin : 4/5

Globale : 3/5

Jeffzewanderer
à lire également
Commentaires (0)
Vous devez être connecté pour participer