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The Flash #2, la review

The Flash #2, la review

ReviewDc Comics
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Notre note

Pour ce deuxième numéro consacré au Bolide Écarlate, c’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’étendue des pouvoirs du plus grand speedster de l’histoire des comics qui les a pourtant déjà acquis depuis quelques temps maintenant dans cette ligne temporelle estampillée New 52. Et comme si cela ne suffisait pas, on continue aussi de découvrir de nouveaux éléments sur le passé du policier scientifique. Alors, en avant !

Flash 2

Une histoire à un rythme effréné !

Suite au cliffhanger du numéro précédent dans lequel on faisait connaissance avec Mob Rule, un tout nouvel ennemi de Flash, on retrouve ce mois-ci notre héros devant un dilemme qui va le pousser à choisir entre deux personnes importantes dans sa vie. Ce qui va permettre à ce Mob Rule d’avoir une certaine marge de manœuvre par rapport au Bolide Écarlate. De ce fait, notre héros se voit demander de l’aide à un ami scientifique, le Dr Elias, pour tenter de trouver un moyen d’augmenter encore plus sa propre vitesse. C’est d’ailleurs l’occasion pour le duo Manapul/Buccellato de faire plaisir aux lecteurs de la première heure de Flash car dans cette scène apparaît le fameux tapis roulant cosmique (dans l’ancienne continuité, cet appareil servait à voyager dans le temps). Mais en tant que nouveaux lecteurs, rassurez-vous. Ce petit clin d’œil ne gêne en aucun point la compréhension de l’histoire. C’est juste que les auteurs ont voulu se faire plaisir avec ce petit détail.

Malgré tout, le Dr Elias en profite pour déterminer que la vitesse de Flash est en réalité immesurable et inscrit par là même une nouvelle façon d’utiliser ses pouvoirs au Bolide. Avec un peu d’entrainement, l’alter-ego de Barry Allen va commencer à découvrir que cette nouvelle application peut vraiment lui être très utile. On va même pouvoir le voir à l’œuvre en train de l’utiliser afin d’éviter qu’un braquage de bijouterie ne puisse dégénérer totalement. Cette variation de ses pouvoirs en est d’ailleurs l’un des sujets principaux en plus de l’investigation que mène le héros sur son vieil ami, Manuel Lago.

Parallèlement, la journaliste Iris West mène, elle aussi, son enquête sur le même sujet que Barry et veut faire profiter de ses résultats à ce dernier qui va, de ce fait, continuer avec les nouveaux éléments que la jeune femme lui a fourni. À partir de ce moment-là, ce sera l’occasion d’apprendre comment Barry et Manuel se sont rencontrés et de voir quels liens d’amitié les unissaient.

Flash 2

Les deux artistes/scénaristes que sont Francis Manapul et Brian Buccellato sont partis dans l’optique que Flash est avant tout un policier. Ce qui influe automatiquement sur les méthodes de travail de Flash (notamment lors de la récolte d’indices à droite et à gauche). Une chose très intéressante concernant le scénario, c’est que l’on sent les deux auteurs voulant faire revenir Flash à son essence d’origine. Oui, on est au sein des New 52 et il faut que chaque titre soit accessible à de nouveaux lecteurs, mais dans l’atmosphère de l’histoire que les deux compère s’évertuent à mettre en place, il y a un parfum de nostalgie vis-à-vis des débuts de Barry Allen tout droit sorti du comic-book Showcase dans lequel il est apparut en 1956 (qui, au passage, fût l’émergence du Silver Age). Ils sont passionnés par le Bolide Écarlate et ça se voit car même si un des points principaux est le nouveau lectorat, l’histoire est tout de même agrémentée de quelques clins d’œil dont les anciens lecteurs se feront un plaisir de découvrir : la tapis roulant cosmique ; une petite référence à Quickstart Enterprises, fameuse société appartenant au speedsters Johnny Quick et à sa fille Jesse Quick de l’ancienne continuité DC ; et se pourrait-il qu’il y ait aussi une vague et sombre référence à Max Mercury...?

Flash ne fait pas que courir

Graphiquement, ce deuxième numéro reste sur la même lancée que son prédécesseur, voire même meilleur à certains moments. C’est toujours aussi dynamique et la composition des pages y est pour beaucoup. Les mouvements à super vitesse de Flash sont tellement bien décortiqués qu’ils ne donnent aucunement l’impression d’avoir une histoire dont le rythme est au ralentit. Bien au contraire c’en est d’ailleurs un des moteurs graphiques du numéro. La manière que Francis Manapul a pour représenter la nouvelle variation du pouvoir de Flash est tout bonnement intelligente qu’elle permet au lecteur de se plonger en même temps dans le vif du sujet et de "ressentir" quelque part ce que ressent le héros au moment même de son utilisation.

Autre élément tout aussi intéressant, les scènes de souvenirs de Barry Allen se démarquent du reste de l’histoire grâce au traitement de la couleur. En effet, les teintes monochromes leur donnent un aspect plus intimiste et personnel. Ce qui ajoute encore plus de profondeur à la relation entre Barry et son ami, Manuel.

Toujours à un rythme assez soutenu, les actions se succèdent sans laisser souffler le héros. Les seuls moments où la cadence décélère un temps soit peu, ce sont les flashbacks sur la vie passée de Barry Allen. Le duo composé de Francis Manapul et de Brian Buccellato sème des indices un peu partout pour suivre le déroulement de l’enquête en "temps réel". Et même si le relaunch DC est fait en partie pour ramener de nouveaux lecteurs, les deux artistes ne laissent pas de côté les fans de la première heure grâce à quelques référence au background de Flash.

Flash 2

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