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The Incredible Hulk #1, la review

The Incredible Hulk #1, la review

ReviewMarvel
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Notre note

Il est enfin là ! Attendu depuis des mois, le Hulk de Aaron et Silvestri nous est enfin arrivé. Même si le dessinateur menace de quitter le titre bien trop prématurément, ce premier numéro est bel et bien à la hauteur des attentes qu'il a su susciter. Description d'un petit bijoux qui redonne ses lettres de noblesse au géant vert. 
 
Non content d'avoir révolutionné le monde mutant et d'avoir prouvé au monde que Wolverine est son jouet, Jason Aaron fait maintenant main basse sur l'univers de Hulk. Fidèle à lui-même, c'est une véritable révolution qu'il apporte au titre. Hulk et Bruce Banner sont maintenant deux entités bien à part. L'histoire s'ouvre donc sur un Hulk libre qui a enfin trouvé sa place loin du monde qui l'a toujours craint. Toujours aussi sauvage, il présente une étincelle d'intelligence dans le regard qui le rend plus redoutable que jamais. Cette intelligence, il ne l'a pas que dans le regard. Face à la présence d'esprit que la créatu
Hulkre manifeste, on ne peut que craindre de la voir un jour repousser à nouveau son lourd "Hulk Smash !" d'un autre temps. 
 
Post-Fear Itself une nouvelle ère a ouvert ses portes et un nouveau personnage frais en a franchi le pas. Pour rien au monde on ne pourrait souhaiter revenir en arrière. Et cela vaut aussi pour le chétif Bruce Banner qui nous est présenté en fin d'épisode sous un nouveau jour. Dépossédé de ce qu'il s'est toujours efforcé à décrire comme une malédiction, le scientifique accuse le coup. Comme on dit, on ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les perd. A sa façon au moins aussi inquiétant que le nouveau Hulk, le génie a du mal à tourner la page. Cet état de fait va ainsi pousser le géant vert à reprendre du service, et à l'image des X-Men, à défendre un monde qui le hait. Ainsi, tout en transposant un des thèmes centraux de son Wolverine and the X-Men sorti aussi cette semaine, le scénariste fait de cette série et de ces personnages emblématiques les siens. 
 
Mais ce tour de force il n'est pas seul à l'accomplir. A ses côtés, Marc Silvestri nous livre un travail extraordinaire. Les 10 premières pages auraient pu aisément se passer de mots tant la prestation de l'artiste est juste. Le dessinateur parvient à insuffler une âme à son Hulk ermite et pond des visuels du colosse couleur émeraude de toute beauté qui font du simple fait de tourner la page une épreuve de force. Malheureusement, l'action n'est pas des plus présentes dans cette introduction ce qui pourra faire regretter un Hulk trop souvent figé malgré une ouverture musclée des plus plaisantes. A n'en pas douter, ce défaut sera très vite corrigé.   

Hulk


Ce n'est pas la première fois que Hulk et Banner se retrouvent séparés. Pas même la première fois que Hulk se laisse pousser les cheveux ou est posé en « chef de tribu ». Cependant, l'arc, sinon la série, aurait pu s'intituler "I am Hulk" tant Aaron redéfinit avec brio les deux personnages que l'on espère ne plus jamais voir mergé l'un dans l'autre. Ce relaunch n'est pas qu'un prétexte commercial. C'est bel et bien à une nouvelle série, un nouvel univers, surtout à de nouveaux protagonistes et de nouvelles menaces que le lecteur a affaire. Accompagné d'un Silvestri en forme, celui qui a changé la vie de Wolverine engage ici le monstre de jade sur une voie inédite et donne tout sons sens au "Incredible" apposé devant le "Hulk". 

Steeve
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