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New Avengers #16.1, la review

New Avengers #16.1, la review

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Notre note

Parce qu’il n’y a pas que les chauve-souris dans la vie, Comicsblog a décidé de s’intéresser à un autre numéro Point One de Marvel, j’ai nommé New Avengers #16.1, par le scénariste habituel de la série Brian Michael Bendis (Ultimate Spider-Man, Powers) et la légende Neal Adams (Batman, Uncanny X-Men).

Comme les autres Point One, ce numéro à vocation à servir de point d’entrée pour les nouveaux lecteurs tout en préparant l’avenir. Et de ce côté-là c’est plutôt réussi. L’intrigue tient en une phrase : l’évasion de Norman Osborn. Enfermé dans la prison The Raft depuis la fin de l’event Siege qui New Avengers #16.1avait vu sa chute et celle du HAMMER, son organisation, Osborn était en attente d’être jugé. Pour des raisons de communication, les New Avengers de Luke Cage sont priés de l’escorter lors de son transfert vers la cour pénale internationale. Vous aurez bien sûr deviné que les choses ne vont pas se passer comme prévu. On a vu dans les précédents numéros de New Avengers que même sans son leader, HAMMER  reste une menace et c’est plus vrai que jamais.

Bendis réussit à bien remplir ses 22 pages. Il y a beaucoup de dialogues, comme toujours, mais ils sont comme à l’accoutumée bien écrits donc on ne s’en plaindra pas. Le scénariste sait même se moquer de ses propres tics d’auteur, notamment sa manie de représenter les New Avengers en train de manger un morceau à Avengers Mansion. Les personnages sont maîtrisés, avec un Wolverine tranquillement bad ass, un Spidey limite névrosé et ainsi de suite. Norman Osborn est particulièrement réussi. A la fois complètement fou et parfaitement rationnel. Illuminé et cynique. Bref le personnage qu’on adore détester qu’on avait vu dans Dark Avengers (et avant ça dans les Thunderbolts de Warren Ellis puis Andy Diggle). De même Bendis réussit bien à exploiter l’idée d’un  « culte » né autour de la personne d’Osborn et de ses idées, thème qu’on avait déjà vu évoqué çà et là jusque dans d’autres titres (la mode des tatouages Green Goblin dans Amazing Spider-Man).

Le récit est aussi riche en action, avec un rebondissement bien trouvé au milieu, même si on a un peu l’impression que nos vengeurs se font un peu trop facilement botter les fesses. Mais bon rien de scandaleux non plus et de toute façon il fallait bien que les choses tournent mal pour eux, sinon le retour des Dark Avengers aurait été l’arc le plus court de tous les temps. Car c’est bien sur ce scénario que ce numéro 16.1 doit déboucher. On attend de voir ce que ça va donner avec une certaine impatience. Les premiers indices laissent supposer que le casting fera la part belle aux personnages les plus obscurs, une autre habitude de l’auteur, qui en profite pour recaser Superia, la vilaine de l’arc précédent. Il nous confirme ainsi son penchant pour mettre en place ses histoires bien à l’avance.

New Avengers #16.1Niveau dessin, la légende des années 70 Neal Adams reprend du service comme il l’avait déjà fait chez la Distinguée Concurrence sur Batman Odyssey. Et le constat est un brin mitigé. Le point positif c’est que son trait fait finalement très actuel. On n’a pas l’impression d’être face au travail d’un artiste dont les grandes heures remonte gaiement à une trentaine d’années. Finalement logique quand on sait qu’à l’époque sont trait était déjà salué pour sa modernité. Ici, comme sur Batman Odyssey c’est très détaillé, avec beaucoup de hachures et des postures dynamiques même si elles sont parfois un peu trop exagérées. L’encrage de Tom Palmer est très fin et prend le parti de respecter le moindre coup de crayon du dessinateur, d’où un rendu gritty qui colle finalement bien à la charte graphique instaurée par Mike Deodato pour le titre. Mais le problème vient des visages et surtout des expressions faciales. A l’instar des poses des personnages elles sont très exagérées. Parfois ça passe très bien (pour Osborn et son côté illuminé) mais parfois c’est ridicule (le visage décomposé de Jessica Jones quand Osborn évoque son bébé). Et Wolverine est systématiquement raté, Adams s’obstinant à lui dessiner des canines à rendre jaloux Dracula. Mais le bilan reste néanmoins positif pour cette pige en attendant le retour de Mike Deodato.

Ce New Avengers #16.1 est donc un bon numéro. Avec des dialogues soignés et une action efficace, il annonce bien les aventures des New Avengers pour l’année à venir. Le dessin est aussi plutôt agréable, malgré quelques imperfections.

Les plus : De l’action bien menée

                Les dialogues

                Ça donne envie de lire la suite

                Neal Adams a toujours la forme

Les moins : Certaines expressions faciales

                    Les canines de Wolverine

Notes

Scénario : 4/5

Dessin : 3,5/5

Globale : 4/5

Jeffzewanderer
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